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 Mène-Meute

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Mène-Meute


Mène-Meute

Messages : 1
Date d'inscription : 14/08/2020

Personnage
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MessageSujet: Mène-Meute   Mène-Meute I_icon_minitimeMar 5 Jan - 16:21



   


   
Mène-Meute

 











Prénom & Surnom : Selatos dit Mène-Meute
Âge &  Date de naissance :41 ans - Été de l'an 358
Sexe : Masculin
Faction : Clans Barbares
Liens notables : Nombreuses mais peu recommandables

Fonction : Margoulin & Dresseur de Chiens de Guerre ; Ancien Bouvier mais surtout, Voleur de bétail, Pilleur de nemeton et marchand peu scrupuleux. Un homme bon.

Personnage
POSSESSIONS :

« Frugalisme est père de galère, mais c'est bien ainsi que s'apprécie le piquant de la vie. »

Voici encore un bon ramassis de conneries, sortit tout droit d'un gosier de mangeurs de couennes n'ayant jamais eu à choisir l'option de boire sa propre pisse par manque d'eau clair à disposition. Autant dire pourtant, que la phrase définit bien notre luron : Selatos n'est pas du genre riche, du moins, s'il le devient, cela ne dure jamais longtemps. Ses frusques sont aussi usées que pourraient l'être celles d'un homme qui dort continuellement à la lueur des étoiles et pour qui l'hygiène ne serait égaler celle de la meute qui partage sa couche. C'est d'ailleurs le bien, son seul véritable trésor : ses cabots. Une demi-douzaine de braque à la langue pendante et à la truffe luisante. Pas du genre de ces vertagus du nord au coffre fin et aux oreilles pointues, non, les siens sont un pur produit de l'antique lignée des chenils du peuple des plaines. Des mastiffs de guerre, aussi bon gardien de troupeau que bouffeur de gigot qui, en plus, possède la particule peu commune d'une longue toison de feu. Boule de poil et de muscle répondant aux noms de Baro, Belo, Beli, Boios, Brîgo et Buro. Chacuns leurs caractères, chacun leurs forces et faiblesses, mais tous la même loyauté envers leur maître.

Son armure se veut à peine nouée de maille, quelque chose de léger, de quoi vous laissez du souffle quand commence la traque. Le cuir est plus intéressant pour cela et surtout, bien moins cher. Si l'hiver ne l'a pas conduit dans quelques endroits plus cléments, Selatos prend ses quartiers à Plaincridhe. Une masure au toit de chaume trouée où il n'entrepose presque rien et qui dépérit dans le Sgìre réservé aux éleveurs et autres gens de labeur. Car c'est ce qu'il est. Un homme de la terre.


APPARENCE :

« La beauté se voit. La vraie beauté, elle se sent, mais surtout, se ressent. »

Encore une belle phrase de lécheur de fondement, mais qui cache quelques vérités s'appliquant sans mal à notre homme-ci présent. S'il fallait en décrire la beauté, la première, du genre celle qui se voit, rien de plus simple : coller trois bonnes couches de cuir tanné sur deux piquets de frêne grinçant, rabotez à peine le tout à grand coup de tranchant et vous obtiendrez un portrait fidèle de Selatos. Des membres trop grands, un coup trop long, des traits anguleux et pas assez de gras sur les os pour nourrir une portée de renardeau. Tout en finesse et en muscle, pas de toute première jeunesse, mais tout de même.
Pour ce qui est de la vrai beauté, celle qui se sent et ressent, la aussi, caractéristique : Mène-Meute fouette. Mais corsée. L'odeur est sinueuse, en pleine plaine et plein vent, vous ne le reniflerez pas plus que vos braies. Mais callez le dans une belle demeure ou sa confine sans vergogne et vous comprendrez ce que le mot embaumer veut dire.


PERSONNALITE :

« On reconnaît un homme, aux dires à son sujet, mais surtout, a ceux qu'on ne dit pas. »

Pour le coup, on pourrait conter un triple récit de ce qu'on colporte comme contre-vérité et autres aberrations sur Selatos. Parce qu'à son encontre, ça jacte de la capitale, jusqu'aux limites soyeuses des terres ruviennes à l'Ouest. Des rumeurs qui précèdent le personnage et qui souvent, ont pas mal de vent dans les dents, mais tout de même. Si on le dit prêt à ce vendre pour de l'or, c'est vrai et sûrement plus que vrai. Si on le dit prêt à vendre celui qui l'a acheté pour de l'or, cela aussi, c'est vrai, mais y faudra allonger sévère. Si on le dit méchant, prêt à larder, racler, voler et revendre tout le produit de sa rapte, ça aussi, c'est totalement vrai. Mais n'allez pas croire qu'il n'en rend pas hommage aux Tuas, rien ne serait le soustraire au bon regard de Mhrag à qui il n'oublie pas de sacrifier -un peu, mais pas trop, ces quelques biens bien ou mal acquit. L'existence est trop courte pour ne pas en profiter comme il se doit : un surin dans l'arrière-train, une mauvaise coulante ou un simple galet mal réceptionné et tout peu se terminer. Alors Selatos, fait ce qu'il sait faire de mieux et ne se considère que comme ce qu'il est : rien d'autre qu'un opportuniste sachant s'adapter.



HISTOIRE

« Tu seras Selatos, fils de ... » Pute. Voilà le bon mot.

C'est sûrement par ce bel accueille à la con que son paternel le désigna pour la première fois, alors qu'il était encore tout coulant fumant du sang de sa mère qui peinait à s'accrocher à la vie. Peut-être était ce la le première, unique et dernier mot bienveillant que lui accorda celui-d'on-il-provenait. Bien sûr, Selatos ne s'en souvient point, mais il aime à s'imaginer ; qu'au moins une fois dans sa vie de cocagne, il reçut quelques attentions particulières, un moment à lui, ou tous les regards présents, ne lui voulaient que du bien.

Bien sûr, si ce fut le cas, ça ne dura pas. Car Selatos n'est le fils de personne.

Son père ne fut jamais du genre rossignol chanteur et souffleur de carnyx à longue barbe se paluchant sur ses propres accords. Non point plus un sacheur de savoirs ésotériques et discutant avec les divines puissances de notre monde. Et encore moins, un fier guerrier, voir, Eorl d'un trou pommé ou les masures aux murs montés de merde s'entassent pour y parquer sa marmaille. Non, car Sletto, son père, était un bouvier. Fier conducteur de bovins, guideur de cornue et sentant le purin. Une profession qui, possède quelques nobles aspects sous bien des angles, mais malheureusement, pas les bons aux yeux de Selatos.

Dans le hameau de son enfance, situé en lisière de la forêt de Coille Geal, à une bonne journée de marche de la capitale, il ne connut que la peine et la haine.

Sa famille faisait partie de ceux qui servent. Pas du genre esclave, loin de là non, mais de ceux d'on le nom ne porte de prestige. Les communs, gens des jours, serviteurs des puissants ou plus communément désigné par ramasse merde bonne qu'à creuver en cas de conflit interclanique. Autant dire, une place aussi enviable que celle de la tique sur le cul du bœuf. Même si, il serait faux de dire qu'au village, les éleveurs de viande n'avaient pas bonne réputation. Généralement, les guerriers appréciaient ceux sachant s'occuper de leurs têtes de bétail, car ils tiraient en suite prestige des banquets magnifique qu'ils organisaient pour en jeter dans les yeux de leurs rivaux.

De ça, Selatos n'en voit pas la couleur. Car petit, on le relègue à un rang d'inférieurs. On le case avec les chiens.

Le paternel décida de punir son dernier rejeton, car avec lui, il avait emporté sa femme. C'était pourtant des choses qui arrivaient, assez souvent, et encore plus quand une demi-dizaine avaient précédé et que les temps ne s'étaient pas fait plus clément. Mais voilà, l'existence est ainsi, puisqu'on ne peut en brimer les Dias, brimons le morveux, c'est plus facile et bien plus rapide.


Alors Selatos fait partie de la meute, est nourrit avec la meute, surveille la meute, pleur, cris, hurle, mord et vie avec la meute. Bien sûr, on lui inculque quelques humaniaiseries, mais lui se rend vite à l'évidence, qu'il est bien mieux avec les chiens. Eux au moins remuent la queue et pas le poing quand ils l'aperçoivent. En bon petit dernier des siens, il ne reçoit que les miettes, que les braies trop grands ou trop court, que les basses tâches et les moqueries de ses ainées qui eux, sont déjà assez grand pour conduire le troupeau. Mais le temps passe et emporte avec lui quelques-uns de ces fieffés fumiers, un bon coup de sabot et une rixe entre queutards édenté et vlan, le voilà à la place du dernier couillu du paquet.

Par la force des choses, on le laisse prendre à table, apprendre autre chose que la langue des chiens. On le force à manier les veaux, rameuter le bétail, courir après les génisses et marquer les adultes. Il hait, déteste même, mais dans ce tumulte terreux qu'ai sa vie, point chaque année une porte de sortie. Quand vient l'Été, on monte le troupeau sur l'alpage, là ou l'herbe est encore verte, sur les contreforts des montagnes. C'est dangereux et ennuyeux, mais surtout, le paternel n'en est plus capable, l'âge et l'alcool l'ayant rattrapé, il est obligé de laisser Selatos s'en charger. Alors Selatos profite, chaque année. Une vraie bulle de liberté où il renoue avec son passé, la meute. Elle lui tient compagnie, il s'en sert pour guider les bêtes et faire fuir les ours et les loups. De compagnon, il est devenu meneur et le sentiment de force que lui confère ce statut, lui colle une demi trique continuelle.

Tout bascule alors qu'il n'était homme que depuis peu. Sletto refusait de mourir, mais refusait aussi d'octroyait son statut de décideur à son dernier fils. Les filles étaient partis, mariés à des rustauds qui leur pondraient dans le four sans attendre et lui, se retrouvait seul avec la vieille carne. Un programme qui ne l'enchanta pas vraiment et qui fit naître dans son esprit, un plan, facile, malin, qu'il matura toute une année avant de le mettre en place sur la fin de l'Été.
Au lieu de redescendre au village, Selatos conduisit le troupeau direction l'Ouest, direction Plainchride. On lui avait déjà parlé de la capitale, mais c'est une foutue torgnole qu'il se prit quand il parcourut pour la première fois ses venelles. Trop de bois, trop de pierres, trop de monde. La cohue fut difficile à ingurgiter, les chiens furent difficiles à tenir en place, mais il avait réussi à mener toutes les têtes de bétail au bon endroit et ça, c'était un exploit en soit.

C'est ainsi qu'il se sépara de son troupeau et put s'offrir par force de troc, tout ce qu'il désirait.
Masure, bijoux, braies et autres armures, autant de biens qu'il n'avait même pas espérait rêver un jour. Il passa la, de très beaux jours, à festoyer et à forniquer. Surement les plus beaux de son existence.

Mais la réalité le rattrapa quand, se présentèrent à la capitale, des guerriers de son village. Ils venaient au nom de l'Eorl et firent la description d'un luron qui lui ressemblait outrageusement, haranguant que ce dernier, avait volé le bétail de son maître.
Sauvant ses miches de justesses, Selatos abandonna la plupart de ses biens et reprit la route, chichement armée et accompagné de ses chiens. Les plus vieux étaient mort maintenant, mais il avait personnellement élevé les plus jeunes et ces derniers lui répondaient au doigt et à l'œil.

C'est ainsi qu'il apprit la vie, le vrai. La débrouille, la galère, la peur, la faim, la misère, mais aussi, la liberté d'être qui il voulait.

Vivant de petites rapines et de petits services, parcourant d'abord les plaines, il franchit les frontières de son peuple natal et se rendit à travers les terres de ceux qu'ils ne connaissaient que par la rumeur. Personne ne le chercha bien loin et il eut le loisir de découvrir des endroits incroyables aux cours de ses pérégrinations. Sachant faire profil bas quand il le fallait, son nom fut oublié et on le connut simplement sous celui de Mène-Meute. Servant d'éclaireur, de pisteur, de tenailleur ou encore de berger, il n'avait plus d'attache que les traits sur son visage qui le reliait à son passé.

Hors Rôle-Play
Compte autorisé par : Gaukka (?) pour Magetobrigos le Sanglier


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Mène-Meute
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