Vous trouverez ici, quelques conseils pour vous familiariser avec le rp en Oncmelia Minor. Ce sujet est une compilation de détails importants pour pouvoir prendre ses marques avec les attentes auxquelles vous aurez affaire.
EMPIRE RUVIEN
S'EXPRIMERChez les Ruviens,
le tutoiement est de mise. Le “vous” n’est utilisé que pour désigner un groupe de personne à qui le locuteur s’adresse, de même que les formules “Monsieur/Madame/Mademoiselle” ne sont pas d’usage. La forme de politesse consiste à dire le titre de l’interlocuteur.
Un esclave s’adressera à ses maîtres (mais aussi à tout autre citoyen) en utilisant les mots “Dominus” ou “Domina”.
On s’adresse à un.e inconnu.e en utilisant le terme “Etrange.ère” ou “Citoyen.ne”.
Il en va de même pour les titres de magistrats ou de l’armée “Décurion”, “Centurion”, “Questeur”, “Prêteur”, “Edile”, Tribun” ou “Procurator” sont utilisés à défaut de “Seigneur” ou “Officier”.
Dans l’armée, un soldat sera appelé “Légionnaire” si son grade est inférieur au décurion.
Les esclaves sont appelés par leur prénom lorsqu’ils sont en servitude et “Libertus” (Affranchi) s’ils sont libérés.
LES NOMSChez les Ruviens, la structure des noms diffère selon la classe sociale et le sexe.
Ainsi, chez les
plebéiens, soit la majeure partie de la population, le nom complet se compose d'un
praenomen (prénom) et d'un
nomen (nom), comme chez nous - jusque là, rien de plus simple. Le prénom distingue la personne des autres membres de sa fratrie, tandis que le nom se transmet du père aux enfants.
Le nom de la femme suit le même schéma. A noter toutefois que si le prénom est féminisé (logique),
le nom de famille l'est également. Exemple au pif : la fille d'un Claudius Licinius pourrait s'appeler Honoria Licinia. On peut y adjoindre un deuxième nom de famille, celui de l'époux.
Un esclave possède également un prénom et un nom ; toutefois, le nom de famille de l'esclave ne sera pas celui de son géniteur, mais celui de son maître. Il conserve d'ailleurs ce nom s'il vient à se faire affranchir, et il le transmettra à ses propres enfants.
Les choses évoluent un peu si l'on s'intéresse aux
patriciens, la classe dominante de la société ruvienne. Outre le
praenomen et le
nomen (qui obéissent aux mêmes règles que celles susmentionnées), les patriciens possèdent également un
cognomen, un surnom. Le nom complet des patriciens se compose ainsi de trois noms assemblés (
tria nomina).
Comment est choisi le surnom ? Il n'y a pas de règle fixe. Souvent, le fils prend le même surnom que son père ; dans une grande famille, cela peut permettre de le distinguer de branches cousines (il aurait alors le même nom que ses cousins, mais ne partagerait son surnom qu'avec ses frères). Mais ce n'est pas automatique, et l'on peut très bien affubler le fils d'un surnom original, notamment du fait d'une particularité physique. Le surnom peut aussi être modifié au cours de votre vie, contrairement au prénom et au nom ; ainsi, l'auteur d'un grand fait d'armes pourrait se voir attribuer un nouveau surnom en l'honneur de ce qu'il a accompli.
Le surnom chez les patriciens est particulièrement important ; des trois noms qu'il possède, le patricien a tendance à être désigné en priorité par celui-ci.
A noter que seuls les hommes, en principe, possèdent un surnom. Les femmes, même patriciennes, n'en disposent pas.
Des exemples de prénoms, noms et surnoms sont disponibles
ici.
En résumé :
o Esclave : Prénom + nom du maître
o Plébéien : Prénom + nom du père
o Femme : Prénom + nom du père (+ nom marital)
o Patricien : Prénom + nom du père + surnom.
S'HABILLERLa tenue vestimentaire de base est la
stola, une tunique relativement simple. Elle est composée de deux pièces de laine cousues ou réunies sur un des longs côtés par des
fibules (agrafes en métal), ménageant des passages pour la tête et pour les bras. Elle est resserrée à la taille par une ceinture qui la fait blouser. Cette tunique est assez longue et peut descendre jusqu'aux talons (notamment pour les femmes). Par-dessus la
stola, vient le
pallium (ou
palla chez les femmes), une pièce de tissu oblongue que l'on peut porter en manteau seul ou en manteau avec capuchon, ou encore avec l'extrémité passée sur l'épaule et l'autre drapée sur le bras opposé. Les femmes portent, par-dessus la tunique, une écharpe roulée en un cordon long et partout de même épaisseur, serrée sous la poitrine, appelée
strophium.
La
toge est uniquement porté par les citoyens ayant une fonction dans la magistrature ou une charge sacerdotale, et est teinte de couleurs différentes selon la fonction de celui qui la porte. Les membres de la Curia portent une toge blanche aux bords pourpre, tandis que celle d’un prêtre de Kuo sera noir et or.
LA MONNAIELa monnaie ruvienne de base est le
Denier (Denarii). Un demi-denier est un
Quinaire. Un quart de denier est un
Sesterce. Denarii, quinaire et sesterce sont frappés en argent.
Un dixième de denier un
As. Cette pièce est en bronze.
Il existe également une pièce qui vaut 25 denarii, l’
Aureus, qui est l’unique pièce d’or du système monétaire.
Chaque pièce est frappé sur l’avers d’un portrait de l’Empereur et sur le revers de sa valeur et de la couronne de laurier d’
Ukko.
LA PLACE DANS LA SOCIETE RUVIENNEIl est important de prendre le temps de rappeler que les Ruviens ont des esclaves et le rapport qui existe avec les citoyens.
L’esclave est un bien avant d’être considéré comme une personne. Les
Dominii ont droit de vie et de mort sur leurs esclaves, ainsi que de disposer de leur servage comme ils le souhaitent. Pourtant, selon l’endroit et la place qu’un esclave occupe, il peut avoir une vie plus ou moins enviable. Si les esclaves qui travaillent dans les mines vivent dans des conditions de survie difficile, ceux vivant dans la
domus, sont généralement bien nourris et bénéficient d’un toit au-dessus de leur tête et même parfois de tâches complexes. Les
magister font parti de cette dernière catégorie, se voyant confier des tâches d’intendance ou de secrétariat.
Les relations sexuelles avec un.e esclave ne sont pas proscrites et il n’est pas rare que les
Dominii utilisent des esclaves afin de pratiquer les préliminaires avant de s’accoupler de manière “classique”. Cependant, une relation suivie, voir un mariage, entre un.e citoyen.ne et un.e esclave conduira à la perte de citoyenneté et à l'adoption de la servitude de la part du conjoint.
LA SEXUALITEDans la société ruvienne,
l’homosexualité est toléré. Bien qu’aucun mariage entre personnes de même sexe ne peut être célébré par les prêtres d’
Hedelma et qu’il serait mal vu (même pour un couple hétérosexuel) d’afficher son affection et ses sentiments en pleine rue, libre à chacun d’aimer forniquer avec la personne qu’il souhaite, hors adultère. L’adultère est une cause de divorce et peut mener à un bannissement des lieux sacrés d’
Hedelma, attirant l’amertume et la rancoeur de la Reine des Dieux sur la personne.
Taille moyenne
Homme : ~1m70
Femme : ~1m60
PEUPLES BARBARES
LES NOMSDans les peuples vivant hors des frontières d’Oncmelia Minor, ceux qu’on nomme “barbares” n’utilisent pas de nom de famille. La filiation, le métier ou le surnom remplissent cette fonction. Les surnoms font généralement référence à une caractéristique physique ou une affinité avec un Esprit en particulier. Quelques exemples pour illustrer : Ergan, fils d’Ergos, Lorik le Borgne, Arya la Rouge, Jergen le Forgeron ou Crel le Loup.
LES RANGSAu sein de l’aristocratie, il existe plusieurs rangs qui sont, par ordre d’importance : le Guerrier, l’
Athair (chef de famille), l’
Eorl (chef de clan/village), le
Baran (membre de la famille royale en charge de plusieurs villages) et le
Rìgh ou la
Banrìgh (Roi ou Reine).
LA MONNAIELes barbares ne font pas usage de monnaie. Leur commerce est basé sur le troc. On estime la richesse d’une famille au nombre de bétail qu’elle élève ou à l’étendue des terres qu’elle cultive. Lors d'échanges commerciaux avec les Ruviens, les barbares acceptent leur monnaie, reconnaissant la valeur du bronze, de l'argent et de l'or dont sont faites les pièces, mais ne les utilisent pas entre eux.
S'HABILLERLa tenue des barbares varient légèrement selon les peuples et leurs habitats. Les peuples vivant au Nord, portent plus volontiers des tenues épaisses, mêlant laine et fourrure, par-dessus une tunique courte et des braies, ainsi que de bottes rembourrées. Ceux vivant dans des lieux au climat moins rigoureux vont porter des tenues plus légères, se contentant de braies fines et de bottes de cuir ou de sabots. Les plus riches peuvent même avoir faire venir des habits de soie ou de coton depuis l’empire Ruvien, même si cette pratique est très marginale. Les bijoux sont autant une affaire d’homme que de femme, les deux aimant porter torques, colliers, boucles d’oreille et bracelets en or et en bronze.
Taille moyenne
Homme : ~1m80
Femme : ~1m70
Ecrit par Caïus Protero Feles