Personnage Âge: 40 ans Métier: Roi Statut: Pluincéid
Sujet: Ultàn le Fléau Mer 22 Avr - 11:43
Ultàn le Fléau
Nom/Prénom : Ultàn le Fléau
Âge/ Date de naissance : 40 ans Sexe : masculin Faction : clan barbare Liens notables :
- Asdis : femme et reine Pluincéid (PnJ) - Erlün :frère et Fianais (PnJ) - Ulraùn : fils - Andrà : fille (PnJ)
Fonction : Roi Pluincéid
HISTOIRE
   Dans le grand hall de Caladhun, Ultàn était assis sur son trône. Les membres du Comhairle étaient eux aussi présents et assis à ses côtés. Sa femme, son fils et sa fille se tenaient non loin, prêts à l'écouter. D'autres habitants de Caladh se tenaient dans l'assemblée dont quelques hommes de sa garde royale.Des étrangers se tenaient également au centre devant lui. Leurs visages fatigués et leurs vêtements déchirés semblaient indiquer que leur nuit avait été mouvementée.   « Pluincéid est immuable et le restera jusqu'à ce que Ruigsin en décide autrement. Pluincéid est une terre aussi fière que celles et ceux qui l'habitent, qui travaillent sa terre et parcourent ses innombrables forêts. Aucun autre Roi ne pourrait se sentir aussi privilégié de vivre sur cette terre sacrée et de gouverner les hommes et les femmes les plus braves que le monde ait connu. C'est là tout ce que j'ai à dire lorsqu'il me faut parler de mon peuple et du sentiment qui m'habite lorsque je pense à l'honneur qui m'a été de donner d'en être le Roi. Je suis né un jour où le froid avait envahi notre contrée et réduit notre peuple à la faim suite à des années de mauvaises récoltes. Il y a quatre décennies de cela, mon père, Elraùn, fils du Roi Arolh, lui même fils du Roi Elrèn, avait eu une décision difficile à prendre face aux morts toujours de plus en plus nombreuses de celles et ceux qu'il avait juré de protéger. Les plus anciens encore en vie, ici présents, s'en souviennent encore et s'en souviendront jusqu'à leur mort. Mais en cette journée où je vis la première fois le jour, Elraùn fit tuer tous les chevaux royaux pour nourrir les siens. Des chevaux estimés et utiles pour labourer nos terres, même si ces dernières refusaient de leur rendre le fruit de leur labeur. Ces chevaux sacrifiés permirent aux Pluincéid de tenir jusqu'aux fontes de Cofhadthràth. Ces chevaux permirent à ma mère de vivre pour elle-même me nourrir et me donner une chance de survivre. Ils firent de moi un jeune garçon au tempérament digne de Lochran. Ils me donnèrent la force et le courage, mais aussi la chance d'apprendre de mes aînés qui m'entourent aujourd'hui. Je n'aurai certainement jamais réussi à braver et réussir les épreuves lors de l'Amaras qui succéda à la mort de mon honorable père. Grâce à eux, je devins Roi à mon tour. Un Roi au pouvoir certain, mais aux responsabilités et devoirs nombreux. Fidèle à sa mémoire et au sacrifices endurés durant mes jeunes années, je le remerciais en achetant de nouveaux chevaux pour venir arpenter les verts-pâturages qui entourent Caladh. Ces braves amis me transportèrent mes hommes et moi à travers notre contrée pour y affronter les clans insoumis. Ils nous portèrent au combat et subirent pour certains le même funeste destin que nos courageux guerriers. C'est à eux que je dois la plus grande de mes victoires lorsqu'il me fallut gagner les montagnes de Fumhaireantir ; là même où le dernier clan des Vrùnaid continuait de me refuser leur allégeance. Comment aurai-je pu gagner la bataille si je n'avais pas été transporté par ces compagnons d'infortune ? Comment aurai-je pu mettre le village des Vrùnaid à feux et à sang s'ils n'avaient pas puiser dans leurs ultimes retranchements pour m'y emmener ? Ce surnom de Fléau ! C'est à eux que je le dois, uniquement à eux et aussi aux hommes qui ont combattu et sont morts à mes côtés ! Ceux-là mériteront encore de vivre au-delà du temps et des cataclysmes que déverseront les Dias. Ils mériteront de continuer à être présents dans nos mémoires pour nous verser leurs ultimes enseignements : ceux de ne jamais céder dans la douleur et de ne jamais faillir devant l'adversité. Au prix du sang et de la sueur, ces chevaux auraient sans-doute bien plus leur place ici que vous autres !   Il regarda sa femme Asdis. Rien dans son regard ne laissait entrevoir le moindre sentiment. Son fils Ulraùn quant à lui, affichait le plus grand mépris à l'égard des trois hommes dont les habits étaient en loques. Sa fille Andrà, elle, observait la scène avec une vive attention, consciente de n'avoir nul mot à dire. Son frère, Elrün, qui était encore à ses côtés, n'avait pas lâché une seule réaction. Lui qui était son Fianais, savait tout autant que les autres membres du Comhairle ce qu'il adviendrait de ces trois hommes qui lui faisaient face en cet instant précis.   - Vous, viles pourritures, avez volé trois de mes chevaux dans la nuit et les avez tué en vous battant contre mes hommes venus vous les reprendre ! Que Baran Didom le Puissant vous châtie pour votre crime ! Entendez ma justice, rats ! Entendez le Fléau s'abattre sur vous ! Emmenez-les sur la Créidhidne !   Les gardes de Caladh se saisirent des voleurs pour les obliger à rejoindre la place normalement dédiée aux discours et aux célébrations. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour que la place se recouvre des pluincéid curieux. On fit venir aussi deux de ses chevaux que l'on harnacha pour y faire tenir des cordes que l'on noua aux poignets d'un des voleurs.   - Toi ! Regarde-moi dans les yeux ! Vois ma colère ! Vois la souffrance qui sera tienne dans les derniers instants de ta misérable vie, charogne !   Les chevaux commencèrent à tirer chacun de leur côté. Les bras du voleur s'étirèrent eux aussi lentement. L'on entendit les premiers craquements des os se déboîtant et des muscles se tendant. Lorsque la douleur sembla être à son paroxysme, mais pas assez pour ôter le criminel de sa vie, Ultàn sortit un couteau à la lame émoussée. Il planta le bout au bas du ventre de l'homme dont les hurlements saisirent d'effroi les hommes, femmes et enfants présents.   -Tu as mal, voleur ? Cela n'est que le début de ta punition.   Il continua d'enfoncer son couteau et ouvrit le ventre de bas en haut jusqu'à atteindre la poitrine de l'homme. Les chevaux tirèrent de nouveau et les entrailles du voleur se déversèrent aussitôt sur la pierre froide de Créidhidne. Enfin, les bras s'arrachèrent et le prisonnier lâcha son dernier souffle devant ses deux camarades attendant encore leur tour. Le corps tomba à ses pieds. D'une main ferme, Ultàn tira la tignasse sale et puante de la tête à présent sans vie pour la montrer aux deux suivants.   - Tel est le châtiment encouru pour les voleurs. Tel est le supplice perpétué depuis des centaines d'années sur ces terres ! Voyez ce qu'il en coûte de voler un cheval ! AU SUIVANT ! ».
Dernière édition par Ultàn le Fléau le Sam 2 Mai - 8:43, édité 3 fois
C'est nul, tu as aimé Dark Cr ... Hein ? Ah bon ...
Ce Roi a l'air fort sympathique, un vrai Pluincéid pur jus. Un homme doux à qui on a envie de faire des bisous.
Quelques petites erreurs se sont glissées avant que la validation soit effective
Citation :
Caladhun est à sa demeure obtenue depuis qu'il a réussi le Comhairle Cinn-chinnidh
Le Comhairie Cinn-chinnidh c'est le rassemblement des Eorls Pluincéid et le moment où les candidats à l'Amaras se font connaître. Tu fais plusieurs fois mentions de la réunion (Comhairle Cinn-chinnidh) alors que c'est l'épreuve (Amaras) qui fait qu'Ultàn devient Roi.
Citation :
Que Ruigsin le Puissant vous châtie pour votre crime !
Ruigisn ne châtie pas. Ruigsin n'est ni méchant, ni gentil et il ne se mêle pas des affaires des Hommes. Il est le monde, le temps, le jour et la nuit. En revanche, tu peux invoquer le châtiment d'un Tua (Baran Didom le Tua de la Mort par exemple ou un autre plus local si tu le souhaites) car eux intéragissent avec les Hommes.
Une fois ces détails corrigés, tu pourras arpenter les Gàrradh