Marius Tullius Barbatus [Terminé]

   

   MARIUS TULLIUS BARBATUS
 

Nom/Prénom : Marius Tullius Barbatus
Âge/ Date de naissance : 30 ans
Sexe : masculin
Faction : Ruvien ~ Oncmelia Minor
Liens notables :
◈ Rufius Tellius Usurius : son Père, dont il va hériter prochainement d'une grande partie de sa fortune

Fonction : Questeur d'Edelmia

Personnage

POSSESSIONS :

Vous faire une liste de ses possessions serait tout bonnement offensante pour le plus simple des mortels que vous êtes, alors n'allons qu'à l'essentiel je vous prie ? Tout d'abord, il possède sa propre Villa entourée d'un jardin arboré et entretenu. Evidemment, il possède sa propre domesticité et plusieurs sous-fifres dans l'exercice de sa magistrature. Profondément marqué par ses campagnes militaires, il en a gardé son armure et son glaive d'une facture certaine. Dans cette même veine, il s'est offert d'être mécène d'une école de gladiateurs qui le rappelle à la sueur et au bruit du fer et qui lui procure quelques juteux bénéfices bien que non indispensables. Amoureux des chiens, il en avait d'ailleurs côtoyé sur les champs de batailles, Marius possède quatre Cane Corso, de magnifiques et dangereux molosses qu'il a su élever et entraîner pour la garde. Son père possédant deux banques, il lui a récemment légué l'une d'entre elles, afin qu'il puisse y faire ces armes, si l'on put dire, avec pour l'heure un plutôt bon retour sur investissement. Enfin, élément notoire, Marius a fait l'acquisition de thermes privatifs, lieu privilégié pour l'intrigue et autres rencontres d'ordre divers...

APPARENCE :

Beau brun à la barbe épaisse mais entretenue (bien taillée et soignée) afin de respecter les préceptes culturels et éviter toute confusion avec un barbare hirsute, le regard bleu acier perçant, on ne pourrait imaginer au premier abord que du sang ruvien coule dans ses veines. Une moustache assez bien fournie lui réchauffe la babine supérieure, accompagnant quelques poils hirsute sous sa lippe. Son menton, à l’instar de sa mâchoire, est carré et creusée d’une fossette. Le visage souvent fermé, il ne s'en dégage pas moins de lui un charme à l'état brut.

Un tantinet machiste, la gente féminine n'en succombe que plus encore, l'homme dégage une certaine confiance en soi qui s'associe à un sentiment protecteur. La carrure et la plastique d'un chef de guerre aguerri portant les traces de ses nombreux faits d'armes, comme le montre sa longue cicatrice à hauteur de front, en font un homme aussi redouté que respecté par ses Pères. Son verbiage peut quelque fois choqué et ses coups de colère peuvent faire dresser l'épiderme chez son vis à vis.

Munie d'épais poignets, de grandes paluches, sa poignée de main en dit long sur sa robustesse. Quant à sa chevelure, courte mais fourni, il ne se coiffe que lorsqu’il en est obligé, préférant sentir sa tignasse tracer son sillon comme bon lui semble.

Marius possède aussi une taille digne d'une divinité mythologique, de son mètre quatre-vingt, il en impose, sa voix rauque amplifiant son charisme autoritaire voir condescendant. Il sait se montrer propre sur lui lorsqu’il doit parader dans les couloirs de la Haute Société d’Edelmia en particulier auprès des Patriciens et Patriciennes. En parlant de ces dernières, il se plaît volontiers à user de ces atouts physique pour obtenir d’elles ce qu’il désir, mais ne croyez pas qu’il s’agit là du domaine de la luxure.


PERSONNALITE :

De par ses origines ruviennes et patriciennes plus particulièrement, le trentenaire, familier des champs de bataille malgré son rang social est un excellent guerrier, maniant le glaive avec efficacité. Mais il n'en demeure pas moins un politicien par la forte influence qu'exerce son père sur lui. C'est de fait, un homme cultivé qui maîtrise un panel de langues assez impressionnante et par l'éducation qu'on lui prodigua, c'est un homme foncièrement curieux qui apprécie apprendre et comprendre ce qui l'entoure.

Marius est un homme autoritaire et pragmatique dans l'exercice de ses fonctions et peut se montrer imbu de sa personne lorsque les circonstances le réclament. Fier héritier de sa lignée, il connaît les codes de l’aristocratie ruvienne et les rouages des différentes instances régnantes qui l'ont amené à développer un comportement à la fois calculateur, prudent, fourbe et sournois. S'il est homme de bon sang, il aime plaire et se montrer charmeur. Maîtrisant l'étiquette dans la strasse patricienne d’Edelmia , c'est aussi un meneur d'hommes sur le terrain lorsqu'il s'agit de rendre justice au nom de l’empereur si d'aventure il devait être rappeler dans une quelconque glorieuse campagne.

S'il peut se montrer colérique, cela reste à la marge, l'homme possédant le sang-froid d'un gentilhomme qui a reçu l'éducation dû à son rang, et qui se doit d'afficher un comportement exemplaire auprès du peuple et de ses semblables. Au sein de la Curie dont il fait partie et dans laquelle il sert, il reste toujours à proximité des plus influents sans pour autant s’afficher à leur côté, restant à sa place dans la hiérarchie. Il n'est de doute que Marius est prêt à servir une cause en laquelle il croit sans limite. Il n'en demeure pas moins posséder ses défauts et de fait, dans sa vie privé, il peut se montrer vaniteux, orgueilleux et rancunier.

HISTOIRE

L'histoire de Marius n'est finalement qu'une superposition de contradictions. S'il aurait désiré faire carrière dans la Légion, c'était sans compter qu'il était issu d'une famille très fortunée qui a bâti cette dernière sur l'usure. Tiraillé entre ses désirs et ses obligations depuis son plus jeune âge, il porte également comme second fardeau d'être l'aîné de sa fratrie composée de trois garçons et deux filles, âgés entre vingt-huit et seize ans. Le poids des responsabilités et de l'exemplarité lui a donc toujours pesé sur ses épaules depuis son jeune âge, mais cela eut le mérite de le rendre plus conscient de l'univers complexe qui l'entourait.

Il avait officié dans la légion à l'adolescence, combattant émérite et craint, une période de sa vie où il avait pu jouir de naïveté face aux poids des responsabilités. Plusieurs campagnes durant lesquelles il avait pu laisser s'exprimer ses talents à guerroyer, profiter de ce que la vie pouvait vous donner sans retour comme profiter du corps d'une femme ou boire à s'en saouler. Mais voilà, Marius fut rappelé à ses devoirs, ses origines, sa destinée. Son Père l'avait désigné comme successeur car il voyait en son fils aîné l'homme à l'étoffe d'un successeur digne qui ferait fructifier richesse et influence pour la famille Tullius.

C'est à son retour à Edelmia qu'on lui retira toute ambition dans l'armée, l'incitant à troquer glaive contre plume, plastron contre riche tissu d’apparat. Et pour ne point arranger les choses, son Précepteur ne fut autre que son Père qui de longues années durant, l'initia aux rouages de la bonne société patricienne et ruvienne. Usurier en devenir comme son Père, il profita de la notoriété et de l'influence de ce dernier pour briguer la magistrature de la questure. Avoir son fils comme responsable du trésor ne pouvait que faire les affaires de son père, ce dernier réussissant à renouveler son mandat à trois reprises durant les cinq dernières années. Durant ces années, une métamorphose semblait s'opérer chez Marius tiraillé entre devoir et passion, et son père en fut l'instigateur à n'en point douter. Comme ce dernier, il semblait alors se nourrir d'ambition, d'influence et de richesse. Ne disait-on pas que plus on avait, plus on en demandait ? L’intendance était une bonne chose, un bon point de départ...

Il semblait à présent un fait indiscutable que Marius marchait sur les traces de son Père qui allait prochainement céder sa place à la tête de la Famille pour profiter d'une retraite reposante. Mais nous n'en sommes pas encore là et ce dernier, bien avisé, conseilla son fils dans quelques investissements au sein de la cité, mais aussi à quelques propositions de bons partis, car oui, il fallait préserver la lignée, même s'il possédait frères et sœurs en nombre. Mécène d'une école de gladiateur, Curiste et Questeur ambitieux, Marius semble à présent se plaire sur un autre champ de bataille que celui de la terre battue et des hurlements de douleurs.

Comploteur pour arriver à ces fins, il sait fort bien devoir pourtant respecter un certain cursus honorarum pour qui sait briguer l'Edile ou le Tribun... mais... chaque chose en son temps, l'échiquier allait encore devoir s'étoffer pour que Marius Tullius Barbatus s'offre la Gloire qu'il désirait à présent, loin des champs de bataille ! Dans un Univers bien plus fourbe et prestigieux, bien moins glorieux et honorable. Mais méfiance car qui sait si au sein même de sa famille, un frère jaloux ou une sœur oisive ne saurait lui arracher ses espoirs pour leur propre intérêt ?