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 Quartier Général des Grammar Nazis

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Laelia Antia Protera

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MessageSujet: Quartier Général des Grammar Nazis   Quartier Général des Grammar Nazis I_icon_minitimeMer 29 Avr - 21:20

ECRIRE CONVENABLEMENT
ou quelques règles de grammaire, d'orthographe, de ponctuation et de conjugaison

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Sommaire:
  1. La ponctuation

  2. Les accords

  3. Les fautes les plus communes




Bien que nous soyons un forum d'écriture, nous ne sommes pas tous égaux devant la dure loi de la langue française. Complexe et pleine de subtilités, nous avons souhaités au travers de ces quelques postes, vous donner des pistes et des clefs afin de diminuer considérablement les fautes tant dans vos écrits que dans la vie quotidienne !

Et oui, sachez que la qualité stylistique est bien moins observée que celle pour la grammaire et la conjugaison. Ce qui vous servira ici ne sera pas perdu ailleurs, promis. Et pas de panique : des fautes nous en faisons tous. Alors si vous avez le moindre doute orthographique ou grammaticale, il ne faut jamais hésiter à aller trouver la solution dans un bon vieux bescherelle ou un dictionnaire. Concernant les fautes ususelles, nous tâcherons de vous en délivrer une liste aussi exhaustive que possible ici - même si ça semble ardu.

Bonne lecture !


Dernière édition par Laelia Antia Protera le Jeu 30 Avr - 16:34, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Quartier Général des Grammar Nazis   Quartier Général des Grammar Nazis I_icon_minitimeMer 29 Avr - 22:00



LA PONCTUATION


La ponctuation est ce qui rythme votre écrit. Quant à l'oral nous avons la chance de pouvoir moduler la voix, effectuer des pauses, marquer l'emphase, ce n'est plus le cas avec une feuille et un style - ou plus exactement, avec un ordinateur. C'est pourquoi il est essentiel d'accorder un grand soin à la ponctuation choisie, et que celle-ci soit parfaitement en adéquation avec l'idée de l'on a de la lecture. Par analogie, on pourrait le comparer au tempo donné par les percussions dans une musique.

Pour le petit point historique, il semblerait que la ponctuation ne date pas d'hier. Les premières traces remontent entre le IIIème et IIème siècle avant J.C et on les attribue à trois grammairiens de la grande bibliothèque d'Alexandrie : Zénodote, Aristophane de Byzance et Aristarque. Ils auraient entrepris une subdivision par chapitre des écrits, mis en place certains accents mais également trois points particuliers servant de guide à la lecture. Aujourd'hui notre langue est constituée de 10 signes principaux :

- Le point
- Le point-virgule
- La virgule
- Le point d'interrogation
- Le point d'exclamation
- Les guillemets
- Les parenthèses
- Les tirets
- Les points de suspension
- La majuscule

Bien sûr cette liste s'est vue agrémentée au cours du temps d'autres signes comme l'astérisque (non non je vous assure que ce n'est pas Asterix), les crochets et j'en passe et des meilleurs. Mais dans un soucis de clarté et de synthèse, nous ne présenterons que ceux précedemment cités.

On fera attention que le signe de ponctuation ne soit pas rejeté au début de la ligne suivante. On utilisera le cas échéant une espace insécable. Oui oui, une espace car c'est un mot féminin en typographie. De quoi vous la péter dans les soirées ça !


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LE POINT

On a déjà tous un jour entendu cette fameuse maxime : "Une phrase commence toujours pas une majuscule et finit par un point". Bon, ça ne marche pas dans tous les pays, mais en tout cas en France, on ne pourrait tomber plus juste. Le point est une finalité : il indique la fin de la phrase. A l'oral on l'associe à une intonation descendante et surtout à une pause marquée. Et c'est valable pour TOUTES les phrases, qu'elles soient nominales ou sans verbe. Une seule exception est acceptée pour les titres d'oeuvres (film, livre, pièce etc.).

Comment s'emploit-il ce point ? Et bien les règles typographiques sont on-ne-peut plus simples : il se colle au texte qui le précède et est systématiquement suivit d'une espace et d'une majuscule.
Ex : texte.[espace]Texte


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LE POINT-VIRGULE

Si son voisin du dessus marque une finalité, le point-virgule lui n'est pas aussi catégorique. Il marque certes une pause plus importante que celle d'une virgule, mais la voix ne doit pas baisser complètement entre les deux propositions. Il sert à plusieurs choses.

1) Il peut être employé pour séparer deux propositions ou expressions indépendantes l'une de l'autre, mais qui ont entre elles un lien présupposé et logique.
Ex : Caïus est vaniteux ; il est procurateur d'Oncmélie.

2) Le point-virgule est également usité lorsque la deuxième proposition débute par un adverbe.
Ex : Galba pèse un quintal ; heureusement sa femme ne lui en tient pas rigueur.

3) Il peut mettre en parallèle deux propositions.
Ex: Laelia aimait les tragédies ; sa fille préférait les comédies.

4) Enfin il peut séparer les termes d'une énumération introduite par un deux-points.
Ex : Il conviendra de finir les BGs suivant :
- Les successions en Oncmélie ;
- Les sagas barbares ;
- La reproduction des licornes.


Petite particularité néanmoins : le point-virgule s'utilise toujours en milieu de phrase, entouré d'espaces, et n'est jamais suivi d'une majuscule.

Ex : texte[espace];[espace]texte.


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LA VIRGULE

La virgule est certainement le signe le plus complexe à manipuler. Souvent très mal utilisée, elle marque une courte pause dans la lecture sans cependant que l'intonation change. Il existe 9 façons d'employer une virgule convenablement.

1) Elle peut être employée dans une énumération, pour séparer des mots ou des groupes de mots de même nature - ou encore des propositions juxtaposées.
Ex : Livia prie, dort, séduit, elle n'a pas le temps de s'ennuyer.
Scorpa, Galba, Feles, vivent tous les trois à Edelmia.


2) La virgule est utile pour séparer des mots, des groupes de mots ou des propositions coordonnées par les conjonctions de coordination et, ou, ni lorsque celles-ci sont répétées plus de deux fois. Elle marque alors l'emphase. A l'inverse elle peut simplement remplacer les conjonctions et, ou, ni qui n'apparait alors qu'avec le dernier mot.
Ex : Laelia ne craint ni les barbares, ni la maladie, ni les Oncméliens qui sont pires que la peste.
Arnek avait le choix entre la tisane, le thé ou la gnôle.


3) On la retrouve également devant des mots, groupes de mots ou des propositions coordonnées par des conjonctions de coordination autres que et, ou, ni.
Ex : Livia viendra, mais avec un peu de retard.

4) La virgule sert à mettre en relief un élément placé en tête de phrase. Néanmoins, dans le cas des inversions de sujets, les éléments placés en tête de phrase ne sont pas séparés par une virgule.
Ex: Si c'est ainsi, je m'en vais !
Dans la curie règnent les patriciens.


5) On l'emploit pour isoler les propositions participiales.
Ex : Une fois les ordonnances prises, il rentrera dans sa domus.

6) La virgule permet d'isoler ou encadrer des mots, groupes de mots ou propositions mis en apposition et qui donnent des informations complémentaires. Si la proposition subordonnée relative explicative est isolée par une virgule, la subordonnée relative déterminative, elle, n'est pas séparée de son antécédent par une virgule.
Ex : Caïus, le plus chanceux des hommes, a épousé Laelia.

7) Elle est utilisée pour encadrer ou isoler les propositions incises.
Ex : Ainsi donc, dit-elle avec mépris, tu étais là depuis tout ce temps.

8 ) La virgule peut également séparer des propositions en signifiant un déroulement chronologique, une succession d'événements.
Ex : Les cors barbares retentirent, les soldats attendaient la mine grave, un discours fût prononcé par le centurion avant que n'explose la rage de vaincre.

9) Finalement on emploit la virgule après le nom d'un lieu dans l'indication des dates.
Ex : Valtaïa, 4ème jour de Primo Fructus 376.

Les règles typographiques sont quant à elles très simple puisque la virgule est collée au texte qui précède et suivie d'une espace sans majuscule.
Ex : texte,[espace] texte.


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LE POINT D'INTERROGATION

Comme son nom l'indique, le point d'interrogation se place à la fin d'une phrase interrogative dans ce que l'on nomme un interrogation directe. A la lecture orale, l'intonation de la voix est censée monter. En cas d'interrogation indirecte, c'est le point qui est employé et non le point d'interrogation.
Ex : M'aimes-tu Caïus ?
Je me demande si Laelia m'aime sincèrement.


Lorsqu'il est placé entre parenthèse, le point d'interrogation marque dans un texte une incertitude.
Ex : Le Tuinncu est un dinosaure (?) du territoire Aonghusa.

La typographie est toujours la même : texte[espace]?[espace]texte


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LE POINT D'EXCLAMATION

Le point d'exclamation se place à la fin d'une phrase exclamative ou d'une phrase exprimant des sentiments forts comme la surprise, l'exaspération, l'administration ou un ordre. A l'instar du point d'interrogation, il marque à la lecture une fin de phrase montante. Il s'emploit également après l'interjection.
Ex : Telioprate est une ville puante !
Pourvu que je lui plaise !
Hélas ! la jeune Livia ne pourra venir ce soir.


Il existe deux règles typographiques à son emploi. Dans le cas d'une interjection, il n'est pas suivi d'une majuscule. Sinon il suit les règles de fin de phrase.
Ex : texte[espace]![espace]texte.


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LES GUILLEMETS

Le mot guillemet vient de son inventeur, l'imprimeur Guillaume (1525) dit "Guillemet". Utilisés par paire, ils permettent d'encadrer les paroles ou les écrits de quelqu'un dans une citation. Les guillemets imposent que l'on respecte le texte. Si l'on souhaite l'écourter, il convient alors de remplacer la portion de texte manquante par des points de suspension encadrés de crochets […]. Le point final est placé à l'intérieur des guillemets lorsque la citation forme une phrase complète débutant par une majuscule et introduite par deux-points. Il est placé à l'extérieur lorsque la citation n'est qu'un segment de phrase fondu dans le texte.
Ex : « Quand je serais tribun consulaire, tout le monde m'acclamera » (Primo Siscinius Scorpa)

Lorsqu'il s'agit d'un discours direct, ils sont précédés de deux points.
Ex : Primo se leva : « Quand je serais tribun consulaire, tout le monde m'acclamera »
Dans un dialogue suivi, on place un tiret à chaque prise de parole sauf pour la première.
Ex : « Quand je serais tribun consulaire, tout le monde m'acclamera.
- Dans tes rêves !
- Moi, j'y crois dur comme fer. »

Les guillemets sont également utilisés pour un mot, une expression, utilisés dans un contexte inhabituel, que l'on désire souligner ou nuancer. De même que pour des mots étrangers ou argotiques.
Ex : Il semblerait qu'Arnec préfère les grosses « tchoin ».

On distingue les guillemets à la française « … » et les guillemets droits (aussi appelés guillemets informatiques ou anglais) "...". On utilisera de préférence les guillemets à la française qui offrent l'avantage de mieux délimiter les citations du fait qu'ils sont formés de deux signes distinctifs.
Ex : texte[espace]«[espace]texte[espace]»[espace]texte


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LES PARENTHESES

Les parenthèses servent à isoler un mot ou un groupe de mots à l'intérieur d'une phrase. Il s'agit généralement d'une explication, d'un commentaire sans lien syntaxique avec le reste de la phrase. Il faut toutefois les utiliser avec parcimonie car cela provoque une rupture dans la phrase, et peut compliquer sa lecture et sa compréhension. De plus, il s'agira toujours de petits bouts de phrase. Si les parenthèses sont employées à la fin d'une phrase, le point final se met à l'intérieur de ces dernières. Si par contre elles sont au milieu fondues dans le texte, le point se mettra à l'extérieur.
Ex : Il était en retard (ce n'était guère la première fois) et n'a même pas fait prévenir la Curie.
Je crois qu'il n'avait pas mesuré l'étendue des dégâts. (Pourtant ils étaient importants.)


De la même manière si la phrase réclame une virgule à l'endroit où est insérée la parenthèse, la virgule sera mise juste après la parenthèse fermante.
Ex : Ce que je vais vous dire, écoutez-bien (ceci est très important), est la pure vérité.

Les parenthèses permettent également de signaler des variantes de genre et de nombre.
Ex : Joueur(s) de rp, vous êtes le(s) bienvenue(s).

En terme typographique, les parenthèses sont toujours entourées d'espaces et n'appellent aucune majuscule ni à l'extérieur ni à l'intérieur à l'exception des prénom et nom.
Ex: texte[espace](texte)[espace]texte.



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LES TIRETS

Il existe plusieurs fonctions aux tirets. Ils peuvent d'abord, dans un dialogue, indiquer un changement d'interlocuteur comme vu précédemment. S'ils encadrent une phrase ou un segment de phrase, ils jouent alors le même rôle que les parenthèses. De la même manière que celle placée entre parenthèse, la phrase encadrée par deux tirets conserve sa ponctuation propre. Si à l'endroit où se placent les tirets d'incise, la phrase demande un signe de ponctuation, ce signe se mettra après le second tiret. En revanche, si le second tiret se situe en fin de phrase, celui-ci disparaît.
Ex : Ce sujet n'a pas pour vocation de donner un cours exhaustif - quoique je me suis peut-être embalée -, mais plutôt une approche synthétique de la complexité de la ponctuation.

On connait surtout les tirets pour leur utilité dans l'énumération de termes.
Ex : Pour la domination du monde il faut :
- Un peu de courage ;
- Beaucoup de manigences ;
- Un soupçon de poison.


La typographie impose qu'il soit entouré d'espaces.
Ex : texte[espace]–[espace]texte.


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LES POINTS DE SUSPENSION

Les points de suspension sont toujours au nombre de trois et peuvent avoir différentes valeurs. Ils indiquent par exemple qu'une phrase est interrompue, parce qu'abandonnée ou simplement pour marquer l'hésitation, ou encore dans une énumération écourtée. Ils ont dans ce contexte la valeur de etc. Cette abréviation ne peut donc être suivie des points de suspension. Entre crochets, les points de suspension indiquent une coupure dans une citation. (Voir section correspondante)
Ex : "Ottavia tu me... Tu m'agaces !"

Ils peuvent également être employés en fin de phrase. Ils sous-entendent une suite, une référence, quelque chose d'implicite et un effet d'attente.
Ex : Un jour, je ferai le tour de l'Oncmélie...

Les points de suspension sont utilisés après l'initiale d'un nom ou d'un mot (généralement grossier) que l'on ne souhaite pas citer.
Ex : L'informateur du procurateur, Centurion D... a rapporté une étrange affaire.

De manière moins connue, ils peuvent remplacer le dernier chiffre d'une date.
Ex : Le règne s'est fini en Primo Nix 27...

Les points de suspension ne sont jamais précédés d'une virgule ou d'un point-virgule mais sont toujours suivis d'un espace.
Ex : texte…[espace]texte.


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LA MAJUSCULE

Souvent utilisée à tort et à travers, la majuscule est, comme la virgule, employée dans beaucoup de cas différents. Son rôle premier est de marquer le début d'une nouvelle phrase. On la retrouve également aux noms propres, prénoms, noms de famille et surnoms. C'est pourquoi la majuscule sert aussi aux noms communs utilisés comme des noms propres.
Ex : Le chef de l'Empire.

On l'emploit pour des termes de politesse usuels comme Madame, Monsieur, ou pour les noms de fêtes religieuses. Les noms de rues, régions, villes, pays ont des majuscules tout comme les points cardinaux lorsqu'ils désignent une région géographique mais pas lorsqu'ils indiquent une direction. Subséquemment, les noms des peuples ou des habitants ont le droit à leur petite lettre capitale ! Toutefois les adjectifs correspondants eux n'en prennent pas.
Ex : Edelmia se situe au sud de Telioprate.
L'Oncmélie est au Nord-Est de l'empire.
Il n'y a pas plus sale qu'un Oncmélien.
Le peuple anguse est proche de ses voisins.


Les noms des adeptes de doctrines, de religions, de courants de pensée, ne prennent pas de majuscule.
Ex : Les chrétiens, les juifs, les surréalistes, les capitalistes

C'est l'apanage des titres d'œuvres et d'ouvrages.
Ex : La Guerre et la paix de Tolstoï
Autant en emporte le vent
Il achète chaque jour Le Monde


Les noms de jours, mois et de saisons s'écrivent sans majuscule.
Ex : Bah en fait, comme j'ai pas fait depuis le début de ce post. Quand je vous disais qu'on fait tous des fautes hihi.

Si la tendance des textes manuscrits est à l'omission des accents, il convient d'accentuer les majuscules car, selon l'Académie Française, l'accent a pleine valeur orthographique. « On veille donc, en bonne typographie, à utiliser systématiquement les capitales accentuées, y compris la préposition À, comme le font bien sûr tous les dictionnaires, à commencer par le Dictionnaire de l'Académie française, ou les grammaires, comme le Bon usage de Grevisse, mais aussi l'Imprimerie nationale, la Bibliothèque de la Pléiade, etc. »


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Et voilà pour la ponctuation ! En espérant que cela aura été utile à certains. En tout cas, je suis persuadée qu'il y a des choses que vous ignoriez jusqu'ici. Ah et pour la petite info, les unites de mesure (kg, km, m, % etc.) sont toujours précédées d'un espace. Vous êtes à la virgule près !
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MessageSujet: Re: Quartier Général des Grammar Nazis   Quartier Général des Grammar Nazis I_icon_minitimeJeu 30 Avr - 0:27



Votre hantise des bancs de l'école est de retour, pour vous jouer un mauvais tour ! Nous nous sommes tous déjà trompés sur un accord. Doit-on mettre un "S" ? Mais le COD est avant, je ne l'accorde pas... Attend qu'est-ce qu'un COD déjà ? Oui, inutile de vous cacher, les accords sont certainement la huitième plaie d'Egypte. Pour autant nous allons tâcher d'éclaircir un peu le mystère qui les entoure.


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LES ACCORDS AUX ADJECTIFS

L'adjectif s'accorde toujours en genre et en nombre avec le nom ou le pronom auquel il est attaché. Peu importe qu'il s'agisse d'un adjectif épithète ou attribut : cet accord marque la cohésion entre le sujet, le verbe et ce qui le qualifie/détermine.

Bon et là c'est le moment où les cours de collège vous semblent très loin. Qu'est-ce qu'un adjectif épithète ? Et bien, mon cher Jamy, c'est un adjectif qui se rattache à un nom auquel il est le plus souvent lié directement sans préposition. En gros, l'épithète le suit ou le précède immédiatement. Elle peut être suprimée sans modifier profondément le sens de la phrase. C'est un peu un supplément d'information. Et oui, épithète est un mot féminin, n'en déplaise aux machos.
Ex : Le Patricien véreux attend dans sa domus.
Petite subtilité : l'épithète peut être séparée du nom auquel elle se rapporte par une virgule ou même se trouver en début de phrase. C'est alors une épithète détachée. Elle peut même être introduite par la préposition "de".
Ex : Plus ravissante que jamais, la jeune Ottavia brillait par son absence.
Il n'y a rien de plus beau.

Pour l'adjectif attribut, c'est une qualité, une manière d'être etc. qui est exprimée. Il se rapporte au sujet ou au complément d'objet direct (el famoso COD). Il se construit le plus souvent sans préposition.
Ex : Caïus est content.
La Curie trouve le projet trop avangardiste.

Bon en gros, l'attribut du sujet est rattaché au sujet par un verbe d'état (être, demeurer, sembler, paraître etc.). L'attribut du COD lui s'emploie avec des verbes qui expriment un jugement, un changement d'état etc. (considérer, croire, trouver, élire...). Il ne faut pourtant pas confondre l'attribut et le COD qui se construisent tous les deux sans préposition et qui peuvent souvent répondre à la question "qui ? / que ?". Alors comment peut-on faire Docteur ? Eh bien sachez que contrairement à l'attribut, le COD ne représente pas la même chose que le sujet. Vous savez tout maintenant.

Bien bien, et concrètement ça donne quoi en terme d'accord ? Comme dit plus haut, tout s'accorde en genre et en nombre. Donc on féminise et on met des s quand cela est cohérent avec le sujet.
Ex : La stola blanche est sale.
La Curie ne présente rien d'inhabituel.
Les Plébéiens restent prudents.

Et c'est la même chose pour l'attribut du COD, qui s'accord avec le nom ou le pronom objet direct.
Ex : Ils trouvent ces mesures trop avangardistes.

Et là, normalement vous vous dîtes que ce n'est pas normal, que c'est trop simple. Normal, nous n'avons pas encore abordé le cas où des participes passés sont employés comme adjectifs ou même les formes en -ant des participes présents. Bon rassurez-vous, mis à part des termes barbares, cela suit exactement la même règle du "on accorde tout";
Ex : La palla rangée sur le meuble attend d'être portée.
Il n'y avait pas de mosaïque correspondante.


Un adjectif peut parfois se rapporter non pas un nom comme vu précedemment, mais à un verbe ou à un autre adjectif. Il devient alors similaire à un adverbe, et suit les règles d'accord spécifiques.
Ex : Cette réception vous reviendra bien moins cher.

L'attribut du sujet s'accorde même s'il précède le sujet. Ouais ouais, le genre de petit détail qu'on oublie alors qu'on l'utilise tous.
Ex : Rares sont ceux qui sont revenus du territoire Broin.
Bon et tant qu'à être dans les petites spécificités relou, sachez que l'attribut du COD, s'il est employé avec la restriction "ne...que" reste invariable s'il précède le COD. En fait, ce dernier est clairement sous-entendu dans la phrase.
Ex : Laelia ne trouve de joli à cette ville que les temples.

Et ça, c'était la base. En RP, souvent ce qui pose problème c'est les couleurs. En effet, qui n'a jamais parlé d'une somptieuse stolla bleue ou des fleurs rouges ? Il faut savoir que les couleurs ne s'accorde pas toujours. Des fois oui, des fois non. C'est comme ça. On adore la France. En vérité c'est très simple si c'est un adjectif on accorde en genre et en nombre, sinon c'est des noms invariables.
J'ai peut-être un peu mentit en disant que c'était simple. Car si l'adjectif de couleur est précédé d'un article ou un déterminant (le, la, des, cette etc.) il est alors considéré comme un nom. Lorsque les adjectifs de couleurs sont utilisés avec un nom, alors là ils s'accordent. Et quand je vous parle de couleur, ça va des teintes connues (rouge, jaune, bleu etc.), à celles vues que par les femmes (taupe, lavande, menthe-à-l'eau etc), aux cheveux ou même à la robe des animaux.
Il existe néanmoins des noms désignant une couleur qui sont considérés comme des adjectifs : écarlate, fauve, incarnat, mauve, pourpre rose et vermeil. Idem pour les mots comme grisâtre, jaunâtre etc.
Les mots composés (rouge sang, bleu turquoise etc.) ne s'accordent pas en genre et en nombre. Ils sont tout bonnement invariables et ne prennent pas de trait d'union entre les mots. On ne met ce dernier que lorsqu'il s'agit de deux noms de couleurs ou d'un nom composé (bleu-vert ou arc-en-ciel).

Parlant de trait d'union, l'adjectif qui se rapporte à plusieurs noms coordonnés par une conjonction (et, ou) se met au pluriel. Et par la magie de l'accord au masculin l'emporte, il sera masculin si au moins l'un des deux termes l'est.
Ex : Le grand-père et la grand-mère maternels de Galba
La tante et la grand-mère paternelles de Scorpa

Il est possible, afin de ne pas répéter un nom au singulier, de l'exprimer une seule fois, mais au pluriel. Dans ce cas, les adjectifs, qui se seraient employés avec chacun des noms au singulier restent au singulier.
Ex : Mes grands-mères maternelle et paternelle


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LES ACCORDS AU PARTICIPE PASSE

Ah on y est enfin ! Le zéro pointé de vos dictées, je parle bien sûr des accords du participe passé ! Le participe passé est employé avec l'auxiliaire être ou avoir dans la conjugaison des temps composés, généralement afin d'exprimer une action passée (d'où son nom). Il est utilisé notamment dans la construction du passé composé, du plus-que-parfait, du passé antérieur, du futur antérieur mais aussi dans les temps conditionnel passé, passé du subjonctif et plus-que-parfait du subjonctif. Autant de temps dont on ne se souvient même plus.

Le participe passé des verbes conjugués avec l'auxilière avoir ne s'accorde jamais avec le sujet. Il est invariable SAUF si un COD le précède.
Ex : Arnec et Gaukka ont parlé tout l'après-midi
Le participe s'accord en genre et en nombre avec le COD qui le précède.
Ex : Les patriciens ont suivi les conseils que Livia leur avait donnés.

Le COD précède le participe passé si :

C'est un pronom relatifElle a fait quelques propositions que la Curie a acceptées
C'est un pronom personnelElle a fait quelques propositions et la Curie les a acceptées
La question ou l'exclamation portent sur le COD Quelles propositions la Curie a-t-elle acceptées ?

Le pronom relatif "que" n'a pas de forme particulière selon son genre et son nombre. Il est capable néanmoins de transmettre les marques de genre et de nombre de son antécédent au participe passé qui s'accorde avec lui.
Ex : La femme qu'il a vue
Pour les pronoms personnels il est indispensable de connaître le genre pour faire correctement les accords.
Ex : Il l'a reconduit à sa domus. Il nous a reconduites à notre domus.

Il existe également quelques petites particularités pour certains verbes. Aussi le participe passé des verbes tels que peser, coûter, mesurer, valoir etc. ne s'accordent jamais avec le complément circonstanciel qui exprime la mesure (celui qui répond à la question combien ?). Cependant il s'accorde avec son COD (qui répond à la question que ? ou qu'est-ce que ?).
Ex : La stola ne vaut plus les 10 000 denarii qu'elle a coûté autrefois.
La récompense que nous a value cet édit.

Quand le COD est le pronom "en" ou quand "l'" représente une proposition, le participe est toujours au masculin singulier peu importe le nombre et le genre qu'il represente. Le participe passé des verbes impersonnels est toujours invariable.
Ex : Des ennuis, il n'en ont jamais eu.
Cette solution est meilleure que Galba l'avait imaginé.


Jusque là, ça allait à peu près. Maintenant nous allons pouvoir parler du participe passé lorsque celui-ci est suivi d'un infinitif. Dans ce cas, il faut se demander si le complément qui précède le participe passé est un COD à l'infinitif ou non. Si le complément est un COD à l'infinitif, il ne se rapporte pas au participe passé qui ne s'accordera pas.

EXEMPLESANALYSES
Quelles oeuvres auriez vous préféré entendre ?"Quelles oeuvres" est le COD de "entendre", qui ne commande pas l'accord de "préféré"
C'est une dramaturgie qu'ils avaient déjà entendu jouer plusieurs fois."que", mis pour "dramaturgie", est COD de "jouer". Il ne commande pas l'accord de "entendu"

Quand les verbes ci-dessous sont construits avec un infinitif, le COD est toujours celui de l'infinitif. Leur participe passé ne s'accorde donc jamais.
- aimer                             - dire                               - permettre                        - souhaiter
- croire                             - faire                              - pouvoir                            - vouloir
- demander                       - interdire                        - préférer                           - etc.
- devoir                             - penser                          - refuser

La participe passé de faire est toujours invariable quand il est suivi d'un infinitif, même quand il est pronomial.
Ex : Elles se sont fait construire une villa à l'extérieur d'Edelmia.

Et on est bien d'accord : sans infinitif, tous ces participes passés s'accordent !
Ex : Ce sont les bijoux qu'ils avaient choisis.

Et si le complément n'est pas un COD à l'infinitif ? Ce cas ne se présente qu'avec quelques verbes, tels que laisser, voir, regarder, écouter, entendre, sentir, etc. qui peuvent se construire avec des infinitifs dont le sujet est exprimé. Quand ce sujet exprimé est placé avant le participe passé, la règle veut que l'on accorde ce dernier avec le sujet de l'infinitif.

EXEMPLESANALYSES
Cette tuodiale, nous l'avions déjà vue plusieurs foisLe sujet exprimé de "voir" est le pronom "l'", mis pour "tuodiale" : le participe passé "vue" s'accorde donc avec ce pronom.
Elles se sont laissées tomberLe sujet exprimé de "tomber" est le pronom "se" mis pour "elles" : le participe passé "laissées" s'accorde donc avec ce pronom.


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LES ACCORDS AUX VERBES

Théoriquement, c'est la partie la plus facile ! Dans le cas général, le verbe s'accorde avec son sujet. Il faut donc se demander quel est le sujet de la phrase. Depuis l'école, l'on sait que le verbe s'accorde en nombre et en personne avec le sujet. En général nous avons appris qu'il répond à la question "qui est-ce qui ?", mais attention ! Une étourderie et on a vite fait de dire des bêtises. Alors on inspire et on prend le temps de trouver le sujet réel d'une phrase avec un question un peu plus précise : "qui est-ce qui fait l'action de ?". La grande majorité du temps, le sujet précède directement le verbe mais il arrive parfois qu'ils soient séparés.
Ex : Les ruviens, vêtus de leurs plus belles tenues, traversent la région.

Il existe également des cas où le verbe a plusieurs sujets de même personne. Ici, plusieurs possibilités : s'ils s'ajoutent les uns aux autres, le verbe est mis au pluriel comme dans les sujets coordonnés par "et" par exemple.
Ex : Caïus et Laelia s'en viennent.
Si les sujets sont coordonnés par "ainsi que", "comme", "de même que" et "surtout", l'accord ne se fait pas si le second sujet est placé entre virgules puisqu'elles servent alors de parenthèses.
Ex : Le chariot ainsi que les sangles avaient rompu.
Le chariot, ainsi que les sangles, avait rompu.

Si les sujets sont coordonnés par "ni" et "ou", c'est le sens qui indique s'il y a lieu d'employer le singulier ou le pluriel. Par exemple s'ils s'excluent ou se comparent l'un à l'autre, un seul est considéré sujet. A l'inverse, s'ils s'ajoutent, le verbe est au pluriel.
Ex : C'est un prêteur ou un édile qui est venu.
Ni le préteur ni l'édile ne sont venus.
Si le sujet est constitué de plusieurs groupes au singulier désignant la même chose, alors le verbe reste au singulier.
Ex : Un parfum merveilleux, une odeur de vanille, une senteur fruitée se répandait alentour.
Après plusieurs sujets introduits chacun par 'aucun', 'chaque', 'nul' ou 'tout' répétés, le verbe s'accorde avec le dernier sujet :
Ex : Chaque objet, chaque détail, chaque meuble nous indiquait que l'endroit n'avait pas reçu de visiteurs depuis très longtemps.

Il se peut aussi que le verbe à plusieurs sujets désignent des personnes différentes. Le verbe est au pluriel et c'est toujours la personne de rang inférieur qui l'emporte de telle façon que la première prime sur la deuxième et la troisième ; la deuxième personne prime sur la troisième. On a donc moi (1re pers.) ou nous (1re pers.) + toute autre personne = nous (1re pers.) ou encore toi (2e pers.) ou vous (2e pers.) + 3e personne = vous (2e pers.)
Ex : Toi, moi et lui (nous) avons beaucoup de points communs.
Toi et lui (vous) avez beaucoup de points communs.

Lorsqu'un verbe a pour sujet le pronom relatif "qui", il s'accorde par référence avec la personne désigné par ce dernier. Si l'antécédent est un pronom personnel, l'accord se fait avec l'antécédent (donc le pronom personnel).
Ex : C'est lui qui est Caïus, Procurateur d'Oncmélie mineure.
Si l'antécédent est attribut d'un pronom personnel de la 1re ou de la 2e personne, l'accord se fait toujours avec l'antécédent, donc à la 3e personne.
Ex : Vous êtes la personne qui m'est la plus chère.
Si l'antécédent est "le seul" ou "la seule", l'accord se fait avec le pronom qui est sujet de la proposition principale. Attention, après "les seuls" ou "les seules" l'accord est libre.
Ex : Arnec est le seul qui avait compris Gaukka.
Les patriciens sont les seuls qui comprennent la situation.



Dernier cas de figure pour l'accord du verbe : si le verbe a pour sujet un mot du sens collectif. Lorsque le mot sujet n'est pas déterminé par un complément ou lorsque le sujet est précédé de l'article défini, le verbe se met au singulier :
Ex : La foule, vers six heures, se mit à grossir.
Lorsque le mot sujet est déterminé par un complément, l'accord dépend de l'interprétation du texte ou encore du sens que l'on veut donner à la phrase et de ce sur quoi on veut insister. Si l'accent, le poids du sens portent sur le complément, le verbe se met au pluriel lorsque ce complément est au pluriel, c'est-à-dire que l'accord se fait au pluriel avec le nom complément du collectif.
Ex : Une multitude de gladiateurs ont été tués. (les gladiateurs sont les principaux concernés)
Une foule de curieux attendait. (ici, c'est l'idée de foule que l'on veut faire dominer)

Lorsque le sujet est beaucoup (de), combien (de), la plupart (de), trop (de), tant (de), un grand nombre (de), bien des, une infinité (de), peu (de), assez (de), quantité (de), le verbe s'accorde toujours avec le complément.
Ex : Beaucoup de monde est venu nous voir.
Beaucoup de spectateurs ont applaudi.

ATTENTION : On emploie le pluriel après "beaucoup", "la plupart" lorsqu'ils ne sont pas suivis d'un complément.

Et voilà ! Maintenant, impossible de faire des fautes d'accord ! rendeer


Dernière édition par Laelia Antia Protera le Jeu 30 Avr - 19:22, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Quartier Général des Grammar Nazis   Quartier Général des Grammar Nazis I_icon_minitimeJeu 30 Avr - 16:50



LA CONCORDANCE DES TEMPS

Wololo mais qu'est-ce que nous vous racontons là ? Alors oui, ça doit remonter à pas mal d'années pour la plupart d'entre vous. Qu'est-ce qu'un temps (et je ne parle pas de météo) ? Alors pour la faire courte, c'est la périodicité de votre discours (à l'écrit ou à l'oral). C'est ce qui détermine si vous vous placez au passé, au présent ou dans le futur. On distingue les temps simples des temps composés. Un verbe conjugué à un temps simple est constitué d'un seul terme formé avec le radical du verbe qui reçoit les marques de mode, de temps, de personne et de nombre. Chaque mode compte un ou plusieurs temps simples.

Incatif- Présent (je chante)
- Futur (je chanterai)- imparfait (je chantais)
- Passé simple (je chantai)
Subjonctif-Présent (que je chante)
- Imparfait (que je chantasse)
Conditionnel-Présent (je chanterais)
Impératif-Présent (chante)
Infinitif-Présent (chanter)
Participe-Présent (chantant)
- Passé (chanté)
Gérondif-Présent (en chantant)

Un verbe conjugué à un temps composé est formé de deux termes : le verbe au paticipe passé et l'auxiliaire être ou avoir conjugué à un temps simple du mode. C'est alors l'auxiliaire qui porte les marques de mode, de temps, de personne et de nombre. Chaque mode compte un ou plusieurs temps composés.

Incatif- Passé composé (j'ai chanté)
- Futur antérieur (j'aurais chanté)
- Plus que parfait (j'avais chanté)
- Passé antérieur (j'eus chanté)
Subjonctif-Passé (que j'aie chanté)
- Imparfait (que j'eusse chanté)
Conditionnel-Passé première forme (j'aurais chanté)
- Passé deuxième forme (j'eus chanté)
Impératif-Passé (aie chanté)
Infinitif-Passé (avoir chanté)
Participe-Passé composé (ayant chanté)
Gérondif-Passé (en ayant chanté) (en chantant)

Pour vous joueurs de RP en tout genre, il est parfois dur de s'y retrouver. Dans un récit au passé, on peut employer - si on se réfère aux tableaux ci-dessus - plusieurs temps qui sont généralement : le passé composé, le passé simple et l'imparfait. Certains aiment à employer le plus-que-parfait, mais ne nous mentons pas c'est quand même assez rare. Chacun de ces temps a un emploi privilégié. Ainsi, lorsqu'on fait une description on utilisera de l'imparfait. C'est généralement le temps de la narration. Dans le fil de vos récits, lorsqu'un événement vient interrompre cette dernière, il faut user du passé simple. On vous dira certainement que le passé simple s'emploie pour un événement passé qui a encore une incidence dans le présent ou qui est récent, soudain.

La star des oubliés reste quand même le subjonctif. Si c'est moins le cas à l'écrit, à l'oral par contre cela donne lui à des ignominies du genre "il faut que je fais" au lieu de "fasse". Et ce n'est qu'un exemple. Alors même si ça fait très pédant de dire que l'on utilise du subjonctif, il ne faut pas le mettre de côté pour autant ! Pour savoir quand l'employer, n'hésitez pas à tester votre phrase tour à tour avec "fais" et "fasse". Selon ce qui colle le mieux, vous saurez le temps à employer entre l'indicatif et le subjonctif.

Pour finir ce petit point, il faut que vous sachiez qu'il existe une règle d'or qui ne saurait être enfreinte. Peu importe le temps que vous décidez d'employer : il faut respecter la concordance des temps. Cela veut dire qu'il ne faut pas passer du passé, au présent, au futur au cours d'un même récit. Tenez-vous en à ce que vous aviez choisi initialement, votre texte ne sera que meilleur.


LES HOMOPHONES

L'homophonie, c'est des mots s'entendent de la même façon mais s'écrivent différemment et ont un sens bien distinct ! En général, on se fait tous avoir par l'un d'eux. Voici une liste non-exhaustive des homophones les plus courants, qui pourraient bien donner du fil à retordre à vos RPs !

C'estPronom démonstratif suivi de "être" à la 3ème personne du singulier. On peut le remplacer par "cela est".
CesC'est un adjectif démonstratif. Il sert à montrer quelqu'un ou quelque chose. On peut le remplacer par "ceux-ci" ou "celles-là".
SesC'est un adjectif possessif. On peut le remplacer par "les siens" ou "les siennes".
Sait/saisVerbe savoir à l'indicatif présent (respectivement 3ème et 1ère personne)
S'estPronom personnel (me/te/se) suivi de "être" à la 3ème personne du singulier. Pour savoir s'il s'agit de cette forme orthographique, on peut le remplacer par "s'etait" ou "se sont".

ÇaAdjectif démonstratif que l'on peut remplacer par "cela est".
SaAdjectif possessif

PrisParticipe passé du verbe "prendre" : j'ai pris.
PriePrésent de l'indicatif de "prier" : je prie les Dieux.
PritVerbe "prendre" à la 3ème personne du singulier du passé simple : il/elle prit.
PrixUn prix, un montant dépendant d'une monnaie

Serai/serais/seraitVerbe "être" conjugué au futur ou au conditionnel.
Saurai/saurais/sauraitVerbe "savoir" conjugué au futur ou au conditionnel.

QuandAdverbe de temps
Quant (à)Préposition qui signifie "en ce qui concerne".

DifférentFaire la différence entre deux choses ou deux personnes.
DifférendSynonyme de conflit, de désaccord, d'opposition.



LES ERREURS COURRANTES

Ce sera ici l'occasion de donner les fautes les plus génériques que l'on retrouve dans les écrits. Cette liste n'est évidemment pas complète mais vous donnera un bon apperçut des petites subtilités de notre si belle langue. Vous savez, celles qui font hérissées le poil de vos grand-mères ou user la patience de vos professeurs.

Ne mentez pas, nous avons tous employé cet ignoble "malgré que". Et je pèse mes mots, c'est une insulte à la langue de Molière, un crachat dans la bonne soupe de Mémé. C'est à proscrire, à bannir de tous les usages. Mais alors Jamy, que dit-on finalement ? Il faudrait, pour être juste, employer soit "bien que" soit "malgré le fait que". Mais pas un micmac des deux.

Mon petit chouchou, le champion des champions, j'ai nommé le verbe pallier ! Pallier signifie combler ou compenser. De facto on pallie quelque chose et non pas à quelque chose. Le prochain qui me met un "à" devant, il finira écartelé. Voilà, c'est comme ça.

Puis dans le genre "tout le monde la fait" : après qu'il soit arivé, il est allé chez le Procurateur. Non, non, non et re non. On n'utilise JAMAIS le subjonctif avec "après que". Une phrase correcte serait : "Après qu'il est arrivé, il est allé chez sa mère". C'est moche, je sais, mais c'est parce nous n'avons plus l'habitude d'utiliser les véritables syntaxes.
Dans la même veine, nous retrouvons le grand soucis du "souvenir" qui est un verbe transitif indirect mais dont le synonyme "rappeler" lui est un verbe transitif direct. On dira donc "se souvenir de son enfance" et "se rappeler son enfance". Pas de préposition avec rappeller, jamais.

Le verbe créer suscite pas mal d'émois dans son genre. Il est sournois, perfide, et nous mène bien souvent au piège du double "e". Bon, c'est la même chose pour tous les verbes avec un radical qui finit par "e" comme "gréer", "agréer", "réer","béer". Combien de fois devra-t-on lire "j'ai crée" avant de se poignarder les yeux avec une fourchette ? Pour rappel, un verbe se compose de deux parties : la base verbale commune à tous les temps et à laquelle on colle des terminaisons selon les temps utilisés, et l'infinitif qui permet de connaître le groupe de verbe auquel il appartient.
Ex : Manger : Mang (B.V) + er (infinitif du 1er groupe)
La base verbale ne change JAMAIS. Never. Donc pour un verbe comme créer on a :
Créer = cré (B.V) + er (infinitif du 1er groupe) ce qui peut mener à des choses assez étranges comme "elles ont été créées" avec trois "e" successifs.

Attention également lorsque vous écrivez aux pléonasmes. Ainsi "un petit peu", "descendre en bas" et autre joyeuseries n'existent pas. Pas plus que "ils croivent" du verbe "croiver".

Et que dire des doubles négations ! Si souvent employées, bien trop souvent oubliées, elles sont pourtant nécessaires à la construction correcte d'une phrase négative. On les retrouve sous la forme "ne...pas/plus/guère" ou "ni...ni". Et quand on les oublient, c'est souvent lorsqu'il y a une liaison. Par exemple "on a pas besoin de ça" est une phrase complètement fausse. Il faut ajouter un "n'" qui formera le fameux "ne pas". Compris ?

Il est important de se souvenir que les noms de famille ne prennent pas de "s" au pluriel. Jamais. C'est une énormité d'écrire par exemple : les Capétiens. Pour être correcte, il faudrait écrire : les Capétien. Eh oui ma brave Huguette rien n'est jamais simple !

Une dernière pour la route tant qu'à y être : typographiquement il est de notre devoir d'écrire "5e" plutôt que "5ème". Bref, comme ce n'a pas du tout été fait jusqu'à présent. Si ça n'a pas grande valeur orthographique, sachez que c'est une faute aux yeux de l'Académie Française. Rien que ça.

Voilà. Nous avons fait le tour. Vos rps doivent être IM-PE-CCA-BLE
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