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 Les Pluincéid

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Nuntius

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Nuntius

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Date d'inscription : 01/03/2020


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MessageSujet: Les Pluincéid   Les Pluincéid I_icon_minitimeVen 27 Mar - 19:11


PLUINCEID
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Sommaire:
  1. Territoire

  2. Le Roi et le Comhairle
  3. Vie sociale et économique

  4. Guerre



TERRITOIRE


Au Nord-Est, après les terres des Aonghusa et des Cléirgirh, se trouve le territoire des Pluincéid. Les Pluincéid vivent principalement de la chasse et de la pêche, ainsi que de l’élevage, bovin en particulier. Peuple pieux, les Pluincéid ont élevés de vastes cromlechs tout autour de leur territoire en l’honneur de Ruigsin. Au coeur de leurs terres, sur les rives de l’Eascann (comme la majorité des villages), se trouve la ville royale, Caladh, fief du roi. Tout au Nord, sur les côtes de la Muire Dhubh, on trouve de hautes falaises blanches, les Fiaclann Beinn (les Dents de Beinn), qui tombent à pic dans les flots tumultueux. Les Pluincéid ont surnommés la forêt qui recouvrent en grande majorité l’Ouest de l’Eascann, la Gàrradh Spioradan (le bois des Spiors) et celle de l’Est la Gàrradh Tuadan (le bois des Tuas). Les Fuamhaireantìr (Terre des Géants) marquent la frontière Sud avec le territoire des Aonghusa et remontent le long de la Gàrradh Tuadan vers le Nord.

FUAMHAIREANTÌR

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En comparaison des Montis Ermeticae, les montagnes qui bordent la frontière méridionale du territoire des Pluincéid sont peu élevées. Le massif sépare le plateau sur lequel règnent les Plincèdes de la plaine dans laquelle vivent les Anguses. Alors que les pentes sur le versant Aonghusa sont abruptes, le versant Pluncéid connaît une déclisivité plus douce, permettant à l’Eascann, qui prend sa source au coeur du massif, de s’écouler paisiblement à travers le territoire pour aller se jeter dans la Muire Dhubh (Mare Tenebris). Sur les sommets, on trouve quelques fermes pastorales, construites au pied de chaumes, ces pâturages d’altitude qui fournissent un fourrage court et parfumé dans les troupeaux raffolent.

Entre les sommets, on trouve de ci, de là, quelques petits lacs de montagnes que les autochtones appellent Tuinn Deoìr (les Larmes de Tuinn) et qui sont réputés pour être la demeure de Spiors. Sur les flancs des montagnes, outre les loups et les bouquetins au-dessus desquels volent des aigles et des buses, on trouve des marmottes, des lapins et des lynxs.

GÀRRADH SPIORADAN ET GÀRRADH TUADAN

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Bien qu’il s’agisse en réalité d’une seule et même immense forêt, les Pluincéid différencient la Gàrradh Spioradan, sur la rive Ouest de l’Eascann et la Gàrradh Tuadan à l’Est.

On trouve beaucoup d’arbres résineux, (pin, sapin, épicéa ...) dans la Gàrradh Tuadan, qui court jusqu’aux contreforts du Fuamhaireantìr. C’est sur ces pentes que la futaie devient plus rase et laisse la place à des myrtilliers et autres arbres à fruits rouges sauvages. Les chamanes et les druides s’enfonçent dans cette partie de la forêt pour adresser leurs prières au Tuas, car on dit que Tehach le Messager y vit et qu’il peut porter la voix des Hommes à ses semblables de façon plus clair. C’est dans la Gàrradh Tuadan qu’on trouve les gros coqs de bruyère que les Pluincéid nomment Cearcann.

La Gàrradh Spioradan est une forêt plus dense, composée d’arbres feuillus et hauts (chêne, hêtre …) qui forment une canopée épaisse, ne laissant filtrer la lumière du jour que partiellement. Sous l’impulsion des druides, les larges clairières qui parsèment le bois des Esprits, accueillent des ensembles de menhir, érigé à la gloire de Ruigsin, ou des totems honorant les Dias. Terrain de chasse favori du peuple, la forêt est giboyeuse, abritant des troupeaux de biches paissant sous l’oeil attentif de cerfs au bois majestueux et des hardes de sangliers se vautrant dans leur fange boueuse.

FIACLANN BEINN

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Sur les côtes septentrionales du territoire des Plincèdes, on trouve les Fiaclann Beinn, de hautes falaises blanches qui tombent à pic dans la mer. Les vagues déchaînées de la Muire Dhubh s’écrasent bruyamment contre ces murs naturels de craies, de silex et de granit. Sur le plateau, au niveau le plus élevé, s’étend le plus large cromlech érigé par les Pluincéid en l’honneur du Dieu Suprême, jouxtant le Sagartachd, un monument mégalithique concentrique où les druides se rassemblent à chaque équinoxe, et qui sert de véritable temple aux Dias, seul exemple connu de lieu saint chez les Plincèdes.
Une multitude d’oiseaux nichent sur les falaises et bien qu’il serait illusoire de toutes les référencer ici, on peut signaler la présence de macareux et de mouettes rieuses qui tournoient dans le ciel.

CALADH, LA CITE ROYALE

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Sur les rives de l'Eascann, au pied du Fuamhaireantìr, s'élève la ville royale de Caladh. La ville est ceinte d’une haute barricade de bois, au milieu de laquelle des tours de gardes carrés dominent la plaine. Quelques champs et pâtures entourent la ville, et il est fréquent de voir paître de petits troupeaux de moutons sous le regard placide d’un jeune berger. Des bateaux de pêche à fond plat naviguent sur les eaux grises du fleuve et accostent le long des pontons de bois qui bordent la rive. Dès les portes de la ville, on aperçoit la silhouette opulente du Caladhdun, la demeure du roi et les membres du Comhairle (le Conseil qui gouverne avec le roi).

Caladhdun est construit sur plusieurs étages, avec au rez-de-chaussée, le Grand Hall, où le roi réunit le Comhairle pour prendre les grandes décisions, où les banquets sont donnés et qui est le lieu de vie des familles du Conseil, le reste du temps. Sur les poutres qui parsèment le Grand Hall sont accrochés les différents emblèmes des clans qui obéissent au roi des Plincèdes. Au centre, un grand foyer circulaire ou le feu crépite et réchauffe aussi bien le Hall que les étages, couronné d’une large colonne de pierre qui évacue la fumée par le toit.

Au premier étage, on trouve les chambres des membres du Comhairle et de leurs familles et au second, les chambres de la famille royale. Au sommet de Caladhdun, on trouve un cloche de bronze qui sonne l’alarme en cas d’attaque ennemie ou pour annoncer la mort d’un roi ou fêter les mariages.



LE ROI ET LE COMHAIRLE


Le roi gouverne son peuple depuis Caladhdun, entouré par le Comhairle. Le Comhairle se compose, bien entendu, du Roi en personne, le Vergobret, le Chaman, les deux Anciens, ainsi que le Fianais, un membre choisi par le Roi lui-même. Cette assemblée valide les mariages, règle les querelles, rend la justice, débat des édits et des lois, notifie les levées d’impôts ou encore décide de lever les armées. Lors de la mort d’un Roi, les chefs de clans de tout le territoire sont convoqués pour le Comhairle Cinn-chinnidh, afin d’élire le successeur.

Les Pluincéid Haif

La succession Pluincéid n’est pas héréditaire. Lors du Comhairle Cinn-chinnidh, les candidats à la succession se font connaître du Conseil et chacun devra passer l’Amharas, trois épreuves qui départageront les candidats et éliront le nouveau souverain. Les trois épreuves sont appelés le Fiosrian (la Voie de Fios), le Neartrian (la Voie de Neart) et le Fiàsrian (la Voie de Fiàs).

  - Fiosrian : Epreuve d’éloquence, durant laquelle chaque candidat va s’exprimer tour à tour, en évoquant sa vision de la charge de Roi, ses atouts pour honorer sa charge et les desseins qu’il nourrit pour son peuple.
  - Neartrian : Epreuve de force, qui consiste à une chasse en solitaire dans la Gàrradh Spioran. Les prétendants ont trois jours et trois nuits pour ramener le plus gros gibier possible jusqu’au Caladhdun, démontrant leur force et leur adresse.
  - Fiàsran : À l’issue des deux premières épreuves, les aspirants passent devant le Comhairle et sont soumis à une série de questions de la part des membres du Conseil. Cet entretien a lieu en privé, au contraire des deux premières épreuves, et sa durée varie selon les prétendants au trône.

Une fois, les trois épreuves achevées, le Comhairle se réunit pour débattre des résultats des épreuves de chacun des candidats et les Dieux et les Tuas sont interrogés. Lorsque la décision est prise, l’ancien Fianais sonne la cloche au sommet de Caladhdun, effectuant ainsi son dernier acte au sein du Conseil. C’est lui qui annoncera le nom du nouveau Roi, avant de quitter sa fonction et de laisser le nouveau souverain nommer son propre Fianais.


VIE SOCIALE ET ECONOMIQUE


AGRICULTURE

Les Pluincéid pratiquent une agriculture extensive sur de longues jachères, qui leur permettent d’élever de grands troupeaux bovins et ovins, ainsi que dans les chaumes qui tutoient les sommets du Fumhaireantìr. L’élevage de chèvres et de volaille est également pratiqué.
Parmi les cultures, on trouve diverses espèces de blé, de l’avoine, du seigle, du millet mais surtout principalement de l’orge. En se rapprochant de l’embouchure de l’Eascann, on trouve des cultures de fèves, comme le petit pois, ou encore du lin et du chanvre.
Vivant entre les deux Gàrradh, les Pluincéid ont naturellement développés l’arboriculture, cueillant des fruits sauvages et des baies et entretenant attentivement les arbres fruitiers.

ARTISANAT ET INDUSTRIE

Tirant parti de leurs élevages, les Pluincéid sont de très bons tisserands. Le traitement du cuir est le fait des hommes, tandis que les textiles (filature et tissage) sont produits par les femmes. Les manufactures ne dépassent habituellement pas le stade local. Le travail de la laine est essentiel à la confection des vêtements qui permettront aux barbares de survivre à la rigueur de l’hiver et même au sein des autres peuplades, on apprécie l’artisanat textile des Pluincéid.
Autre pratique découlant de l’élevage, les Pluincéid fabriquent du fromage, à pâte fraîche, qu’ils appellent Òst, ainsi qu’à pâte cuite, le Kèis.
Habiles bûcherons, on retrouve en bordure des Gàrradh de larges scieries dans lesquelles les charpentiers viennent s’approvisionner, afin de construire les traditionnelles huttes circulaires et hautes de ce peuple, ainsi que leur bateau de pêche à fond plat.
Sur les contreforts du Fumhaireantìr, les Pluincéid possèdent quelques mines dont ils extraient du fer et du bronze, qui permet à leurs forgerons de fondre des armes et armures solides, ainsi que des cottes de mailles, mais aussi les bracelets qu’on remet aux jeunes membres des clans lors de leur passage à l’âge adulte.

HABITAT

Les Pluincéid vivent dans des colonies relativement petites. Caladh, cité royale et la plus peuplée du territoire, compte un peu moins de 600 habitants, fait unique. Ne suivant pas de plan de construction urbaine, les villages sont le fruit d’une agrégation de maisons, là où une famille s’était déjà installée.
La particularité de l’habitat de ce peuple vient du fait qu’il est généralement circulaire, avec une large enceinte de pierre sur laquelle reposent d’épaisses poutres de bois. Le toit, en bois, est en forme conique, évacuant facilement les eaux de pluie et permettant à la fumée du foyer de s’élever et de s’échapper par de petites ouvertures couvertes d’un auvent. Formé d’une seule pièce, avec parfois un étage en mezzanine, l’habitation abrite toute la famille, ainsi que les esclaves et les animaux.


GUERRE



Les Pluincéid ne sont pas un peuple pacifique. La caste guerrière est influente et les querelles entre clans se règlent généralement dans le sang. Tirant avantage du talent et du savoir-faire de leurs forgerons, les Pluincéid manient des armes d’acier de bonne facture et se protègent à l’aide de longues cottes de mailles et de larges boucliers ronds ou rectangulaires.

L’arme de prédilection est la hache, un simple ou double lame, se maniant à une main ou à deux mains. Les guerriers peuvent utiliser des glaives et des épées longues, ces dernières étant l’apanage de la garde royale de Caladhdun.

Chaque habitant peut prendre les armes, l’enseignement au combat faisant parti de l’éducation de base des enfants Pluincéid. Il est fréquent de trouver dans chaque maison, quelques lances, glaives ou haches ainsi des boucliers peints de l’emblème du clan. Hommes et femmes sont formés au combat et lors des conflits, on retrouve les deux au sein des rangs.

Il existe un rang guerrier particulier au sein des Plincèdes, les Cuthachs. Principalement originaire des villages se trouvant sur les pentes du Fumhaireantìr, ces guerriers sauvages et intrépides préfèrent porter des peintures de guerre, plutôt que des armures, et manient deux armes. Bénis par les Druides avant de partir à la guerre, ils chargent l’ennemi en hurlant et en grognant comme des bêtes, se sentant investis par le pouvoir de Cogadh. Ils portent généralement des peaux de loups ou des colliers de dents, s’assurant la protection et la férocité de Madah pendant les combats. Impitoyables, ils font parti de l’élite guerrière des Pluincéid et sont vus comme des guerriers sacrés.
Ecrit par Gaukka le Voyageur
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