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 Le clergé

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Nuntius

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Nuntius

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MessageSujet: Le clergé   Le clergé I_icon_minitimeSam 28 Mar - 20:19

LE CLERGE
Le clergé Barre11



Sommaire:
  1. Présentation
  2. Le Pontife
  3. Les sacerdotes

  4. Les tuodiales
  5. Les actes religieux





PRESENTATION


La religion est une partie prédominante de la vie de n'importe quel ruvien. Chaque moment de la journée est dédié à l'un des nombreux dieux du Palais Céleste, tout comme chaque événement joyeux comme malheureux leurs sont imputés. Tous les dieux du panthéon ruvien n'ont pourtant pas tous la même signification. Car lorsque les légionnaires prient le dieu de la guerre Soltar, d'autres plus épicuriens leur préféreront Alko, dieu du vin et de la fête. C'est la raison pour laquelle les sacerdotes (prêtres) sont aussi nombreux que les dieux eux mêmes dans la cité. Et pour cause, ces prêtres nommés les flamines sont chacun les représentants d'une seule divinité. Ceux-là ont pourtant à leur tête un homme nommé le Pontife et chargé de faire surveiller la bonne observance des pratiques de chacun des membres appartenant aux sacerdotes, dont figurent notamment les augures, les haruspiceset les tuodiales chargées de veiller scrupuleusement au maintien éternel de la flamme. Ces femmes et ces hommes, choisi dès leur plus tendre enfance pour la plupart, ont pour seule et unique mission de véhiculer les volontés divines, d'apaiser les cœurs, mais aussi de prévenir les homini des dangers encourus. Nulle cité ne saurait se passer d'eux.


LE PONTIFE


Le Pontife est la charge religieuse la plus élevée que l'on puisse trouver dans une cité ruvienne. Ils sont issus du collège pontifical et nommé directement par le Pontifex Maximus installé à Ruvia. Ces hommes exercent leur charge à vie et ont pour principale mission de s'assurer des bonnes pratiques des membres appartenant aux sacerdotes. Pour cette raison, on dit d'eux qu'ils veillent à l'entretien du pont sublicius (pont sacré) entre les homini et les divins. Le Pontife doit également se faire l'interprète des augures lorsqu'ils sont appelés afin de régler les problèmes survenus dans la cité. Plus encore, le Pontife doit s'assurer de la bonne tenue des archives en lien avec toutes les cérémonies perpétrées dans les temples. Les faits notables sont ainsi transcrits dans les Grandes Annales (seulement accessibles au Collège pontifical et au Pontifex maximus.


LES SACERDOTES


LES FLAMINES

Ce sont les prêtres voués au culte d'un seul dieu majeur ou mineur Ils sont choisi par le Pontife dans les cités ruviennes, ou par la plèbe lorsque ce dernier vient à manquer. Ces hommes, puisque cela ne peut être des femmes, jouissent d'un grand prestige et respect dans la cité, mais sont aussi pourvus de nombreux interdits. S'ils veillent ainsi à perpétrer les enseignements et les préceptes dédiés à leur divinité, ils doivent se plier à certaines règles entravant quelque peu leur quotidien. Il ne peut monter à cheval ; ne peut toucher des chiens. Ses cheveux et ses ongles ne peuvent être coupés que par un homme libre, tout comme ses rognures d'ongles et cheveux coupés doivent être enterrés au pied d'un arbre sacré. Il ne peut toucher les morts, ni entrer dans un lieu où l'on en incinère. Il ne peut toucher une chèvre, de la viande crue, des fèves, ni même prononcer le nom. Lors de ses déplacements, il est précédé d'un licteur pour annoncer son passage afin qu'il ne puisse jamais voir quelqu'un travailler, car tous ses jours étaient considérés comme fériés. Si un travailleur vient à être vu en pleine ouvrage, celui-ci écope d'une amende. Sa femme (car les flamines peuvent être mariés), doit être vêtue de robes aux couleurs vives, mais elle aussi dispose d'interdits. Elle ne doit pas dévoiler ses chevilles, ne peut se coiffer avec un peigne en bois ou utiliser des ciseaux de fer. Le flamine ne peut également pas divorcer, ni se remarier en cas de veuvage. Si cela devait arriver, il perdrait sa dignité de flamine.

LES AUGURES

Il s'agit des prêtres chargés d'interpréter les phénomènes naturels pouvant être considérés comme des présages. Ils sont ainsi les interprètes des volontés d'Ukko. Leur importe est capitale, surtout lorsqu'il est question de savoir s'il faut partir à la guerre ; tout comme pour la désignation des hommes aux charges politiques. Leur pratique est divinatoire et chaque signe naturel comme la foudre ou une envolée d'oiseaux doit faire preuve d'une réflexion afin de connaître la volonté des dieux. Pour se faire, ils se tournent vers le nord afin d'avoir l'orient à droite et l'occident à gauche ; si le vol, l'animal ou l'éclair passait à droite (dexter), les dieux étaient favorables ; contrairement à s'il passait à gauche (sinister), les dieux étaient alors défavorables. Les oiseaux privilégiés pour la tenue des augures sont les aigles, vautours, milans, hiboux, corbeaux et corneilles. Pour procéder à la consultation, l'augure prend son lituus (un bâton recourbé de présentant aucun nœud) et trace dans le ciel et sur le sol le templum, lieu sacré à l'intérieur duquel il pourra entrer en relation avec Ukko. Cela s'appelle l'inauguratio. L'augure trace ensuite une ligne Nord-Sud et une ligne Est-Ouest. Il se place à leur intersection, tourné vers l'Est, tandis que celui qui le consulte se tourne vers le Sud. L'augure a ainsi son épaule et son bras droits entièrement découverts au moment où il « prend les auspices », au moment où il observe le vol et les chants des oiseaux. S'il s'agit d'un affaire politique importante et urgente de la cité, l'auspice doit être faite en présence des honorati afin de savoir si les dieux sont ou non favorables à leur décision.

LES HARUSPICES

L'origine de leur art divinatoire est inconnu et remonte assurément à plus d'un millénaire. Toujours est-il que les haruspices, contrairement aux augures, ne se contentent pas d'étudier le vol des oiseaux où les endroits que la foudre percute. Ils lisent purement et simplement l'avenir dans les entrailles des animaux sacrifiés, comme les viscères d'oiseaux, vésicules de volaille, foie de mouton. Après un sacrifice rituel bien respecté, l'haruspice examine ainsi la taille, la forme, la couleur, les signes particuliers de certains organes dont figurent le foie. Après avoir été divisé en quatre parties correspondant aux quatre points cardinaux, l'organe coupé en quatre représente alors la demeure de certaines divinités invoquées, permettant ainsi de demander l'intercession dans les affaires humaines. Pour le reste de l'animal, celui-ci est rôtie et divisé entre les participants de la cérémonie au cours d'un banquet. Les organes internes cuits sont jetés dans le feu du foyer en offrande aux dieux invoqués. Nulle femme ne peut appartenir aux collège des haruspices. Il en existe pourtant qui officient de la même manière et plus officieusement (pour les plébéiens). Elles ont la réputation d'être considérés comme des sorcières ou stryges, mais sont aussi craintes que respectées puisque leur art ne se limite pas à la seule divination, mais aussi à la connaissances des herbes guérissantes ou meurtrières.


LES TUODIALES


Le clergé Gk4k

Contrairement à la majorité des cultes religieux ruviens, les femmes sont en charge de la vénération de Tuodé. Le foyer est sacré pour cette déesse, l’une des trois principales déesses vierges de Ruvia. Seize prêtresses vierges dévouent tout leur temps à Tuodé et ont leur propre résidence, l’Atrium Tuodiae ou maison des tuodiales, jouxtant le temple d'Hedelmia. C’est dans ce lieu de culte situé le long du Forum que les prêtresses veillent au feu sacré de la déesse. Une fois par an, elles rallument le feu et s’assurent ensuite qu’il brûle pour le reste de l’année. Leur travail n’est pas à prendre à la légère car le feu est lié aux fortunes de la ville. S’il venait à être négligé, un malheur s’abattrait sur Edelmia et la Province toute entière.

Les jeunes filles deviennent tuodiales par le fruit du hasard. Le Captio, le procédé par lequel les filles sont choisies pour quitter leur famille et devenir prêtresses, signifie également « capture ». Cette expression évoque l'enlèvement des femmes pratiqué dans la capitale impériale en vue d’un mariage.Ces jeunes filles passent ensuite leur vie à l’Atrium Tuodiae, au sein d’une famille de substitution dirigée par des tuodiales plus âgées. Logées et nourries, elles disposent de leurs propres gardes du corps, les licteurs. Les dix premières années de leur service, elles sont des initiées et apprennent des prêtresses plus expérimentées. Au cours de la décennie suivante, elles deviennent prêtresses, avant de passer le flambeau aux nouvelles initiées pendant les dix dernières années de leur service. Contrairement aux autres femmes ruviennes, les tuodiales jouissent de certains privilèges. En plus de pouvoir posséder des biens et d’être exemptées de certaines taxes, elles sont émancipées de la patria potestas ou puissance patriarcale de leur famille. Les tuodiales pouvent aussi rédiger leur propre testament et témoigner lors d’un procès sans avoir à prêter serment. Lors de jeux et des spectacles publics, elles ont une place d’honneur réservée. Les tuodiales témoignent sans le serment coutumier, leur parole ne pouvant faire aucun doute. L'inviolabilité du temple de Tuodé et de la personne de ses prêtresses font qu'on dépose entre les mains de celles-ci les testaments ou les documents d’État comme les traités publics qu'on souhaite mettre en sûreté, et parfois même certains traités solennels. Leur personne est sacro-sainte : la mort est la peine pour avoir blessé leur personne. Lorsqu'une tuodiale rencontre un condamné qu'on mène au supplice, elle a le droit de demander qu'il soit gracié, à la condition toutefois de jurer que la rencontre est fortuite.

Bien que la survie de la flamme soit une mission prépondérante dans leur vie de tous les jours, on leur impute également d'autres aspects et tâches comme celle d'incarner Tuodé dans n'importe quel déplacement. Ainsi, elles peuvent être amenées à parcourir les terres pour assister aux diverses cérémonies liées au culte du foyer et de la flamme, de la plus modeste villa au plus grand castrum situé sur le Limes. Pour cela, une seule tuodiale est choisie pour quitter le temple et emporte avec elle quelques braises qu'elle doit maintenir en vie jusqu'à son arrivée.

Si la tuodiale dispose de devoirs et de privilèges, elle possède également d'interdits et peut-être très durement sanctionné en cas de non respect des règles. Les tuodiales ne peuvent entretenir de rapports intimes, ni tomber enceintes. Si cela devait arriver, l'homme (s'il est pris sur le fait) subirait une peine de mort sans recours. La tuodiale quant à elle devrait être emmurée vive avec quelques mets, une jarre d'eau et un peu d'huile. (Nota: il est interdit de verser le sang d'une tuodiale).



LES ACTES RELIGIEUX


LES JEUX PUBLICS

Sous l'Empire Ruvien, une soixantaine de jours sont consacrés aux ludi solemnes, célébrés à dates fixes. Et les jeux votifs (ludes votivi) célébrés une seule fois en l'honneur d'une grande entreprise. Ils sont organisés par la Curie ( Tribun consulaire et Procurator) ou par des particuliers sous la surveillance de l'Etat.

LECTISTERNES

(lectisternium; de lectus, lit, et sterne, étendre), cérémonie religieuse au cours de laquelle on offre un repas (epulum) à une divinité couchée sur un pulvinar. Le but de cette offrande est de rendre la divinité propice à ses voeux. Ainsi, après l'incendie d'Edelmia, on offre un grand lectisterne aux dieux majeurs pour leur demander de favoriser les armées ruviennes. Les dieux sont représentés par des effigies ou des mannequins. Lorsque le repas sacré était offert à des déesses, celles-ci sont assises et non pas couchées; cette cérémonie est alors un « sellisterne » (sellisternium, de sella, siège).

LUSTRE

Cérémonie, au moment du recensement, qui consiste à conduire autour du peuple assemblé dans le Forum, un taureau et une brebis, qu'on immole ensuite sur l'autel, pour purifier le peuple d'Oncmelia Minor. De là vient l'expression "Lustre" qui désigne une durée de cinq ans, parce que c'était tous les cinq ans qu'on célébrait cette cérémonie.

LES PRIERES, VOEUX ET SACRIFICES

Les prières sont faites tête couverte et tournée vers l'Est, touchant l'autel ou les genoux de la statue ( position du suppliant ). Le fidèle répète à haute voix les formules lues par le prêtre. Et la prière se termine par l'adoratio ( baiser envoyé de main gauche: oscula facere ) ou la prosternation (supplicatio).
Vota facere, suscipere, concipere: faire des promesses à un dieu, bâtir un temple, célébrer des jeux, offrir des sacrifices, des dons, les prémices des récoltes... Parfois on rédige le voeu sur une tablette de cire attachée aux genoux de la statue.
Ecrit par Livia Acilia
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