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 Les Aonghusa

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Nuntius

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Nuntius

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Date d'inscription : 01/03/2020


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MessageSujet: Les Aonghusa   Les Aonghusa I_icon_minitimeSam 28 Mar - 20:25

AONGHUSA
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Sommaire:
  1. Territoire

  2. La Reine des Aonghusa
  3. Vie sociale et économique

  4. Guerre


À l’est de Telioprate et de la forêt Gardia, entre le Fumhaireantìr au Nord et les rives de l’Abhainn Uaine (le Fleuve Vert) au Sud, se trouve le territoire des Aonghusa (ou Anguses). Ce peuple a conquis la plaine allant de la frontière ruvienne jusqu’au Loch Seann et son légendaire gardien, Tuinncù. La cité royale de Plaincridhe se trouve au sud du Loch, bordant l’Uèir, confluent de l’Abhainn Uaine et est la cité la plus peuplée des quatre peuples voisins de la province ruvienne. Habiles agriculteurs et artisans, les Aonghusa ont développés un sens du commerce particulier, entretenant des relations relativement cordiales avec leurs voisins impériaux. Autre particularité de ce peuple, le pouvoir royal, héréditaire, se transmet au premier-né, sans distinction de sexe.



TERRITOIRE


LES PLAINES

Comprise entre le massif du Fumhaireantìr au Nord et l’Abhainn Uaine au Sud, les plaines Anguses (du nom du peuple qui y vit) sont fertiles. Elles profitent de la protection des montagnes qui forment une barrière naturelle face aux intempéries qui caractérisent le territoire des Pluincéid au Nord. Au Nord-Ouest, on trouve quelques collines qui bordent les plaines , où la Coille Geal (Forêt Blanche) débute pour courir au pied du massif jusqu’au Loch Seann.

Depuis les collines, surnommés les Chnaps (les Bosses), le Sruth s’écoule paisiblement jusqu’à l’Abhainn Uaine et est utilisé pour irriguer les nombreux champs qui parsèment le centre du territoire des Aonghusa. Entre le Sruth et et l’Uèir, sur les terres royales, on trouve de vastes cultures de céréales et des vergers qui profitent du climat clément pour offrir des récoltes abondantes, permettant à la population de prospérer.

Quelques cromlechs ont été dressés par les druides tout autour des plaines, ainsi que plusieurs autels envers Beinn, afin qu’il accepte de bénir le peuple Anguse de ses bienfaits. On trouve également des autels en l’honneur de Grha, entre les différentes parcelles agricoles, honorant le Tua des Moissons pour qu’il épargne le grain des maladies.

LOCH SEANN

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Au Nord-Est des plaines, le Loch Seann apparaît. Plus long que large, il est le plus grand lac d’eau douce de la région, et si le temps n’est pas au beau fixe, on a du mal à distinguer l’autre rive. Situé aux pieds du Fumhaireantìr, le Loch est légèrement en pente et l’Uèir s'écoule depuis le Loch pour aller se jeter dans les flots rapides de l’Abhainn Uaine.

On dit que le Loch possède une profondeur insondable, et qu’il mène jusqu’à la demeure de Tuinn elle-même. Afin de garder ce passage vers le monde de la déesse, une créature séculaire et gigantesque, châtiant tout impudent qui ose s’aventurer trop longtemps sur les eaux sombres du Loch. Cette créature est appelé Tuincù (le Chien de Tuinn).

Tuinncù est un gigantesque reptile, à la mâchoire triangulaire hérissée de dents tranchantes, semblables à des poignards. Sa silhouette évoque la forme d’un serpent marin, muni de deux pairs de puissantes nageoires. Il n’est pas rare d’apercevoir le dos du Tuinncù effleurer la surface de l’eau pour laisser échapper une gerbe d’eau tandis qu’il prend son inspiration avant de plonger dans les tréfonds du Loch Seann.




L’ABHAINN UAINE


Le Fleuve Vert ou Abhainn Uaine tire son nom des reflets à sa surface, reflétant le feuillage des nombreux arbres qui bordent ses rives. Il marque la frontière Sud du territoire des Anguses, avant de plonger vers l’intérieur du continent, une fois sous les frondaisons de la forêt Gardia. Le fleuve devient plus large après chaque confluence, ainsi ses berges sont plus éloignées à l’extrémité ouest qu’à l’est du territoire. Les flots du fleuve sont tumultueux, dévalant le lit avec un courant puissant, dans lequel fraient de nombreux poissons. Tirant parti de ceci, les Aonghusa plongent des filets en amont de rapides pour les remplir de truites, de carpes ou de blêmes gras.

Malgré le défi que cela représente, les Anguses ont réussis à développer des barges qui leur permettent de faire du commerce en suivant les méandres de l’Abhainn Uaine, envoyant leurs marchandises manufacturés vers le coeur de l’Empire Ruvien, dans les provinces plus au Sud.







PLAINCRIDHE

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La capitale Anguse prend place sur les berges calmes de l’Uèir, au Sud du Loch Seann. Pour les peuplades barbares vivant au-delà d’Oncmelia Minor, la cité fait figure de véritable mégalopole avec ses 1500 habitants. Au contraire de leurs voisins Pluincéid, qui même à Caladh laisse les habitations se greffer au hasard de la disponibilité du terrain, les Aonghusa, sous l’impulsion de leurs divers souverains, ont établi de vrais plans d’expansion urbaine, traçant des rues et des petits quartiers, nommé Sgìre, regroupant certains corps de métiers ou membres d’une même caste. Ainsi, on peut, par exemple, trouver le Sgìre Gobha (quartier des forgerons), le Sgìre Gaisgich (quartier des guerriers) ou encore le Sgìre Ceannaich (quartier des marchands).

Au sommet de la motte qui surplombe la ville, le Plaincridhedun déploie sa toiture dorée et sa double porte massive, gravée du visage des Dias. La bâtisse, de forme oblongue, ne possède qu’un seul étage, large et richement aménagé, avec à une extrémité l’entrée, et de l’autre le trône du souverain, sculpté dans un bois de chêne centenaire. L’immense pièce sert autant de lieu de vie pour la famille royale que de salle de réception lors des fêtes et banquets, ainsi que pour les conseils de guerre. Les écuries royales s’adossent au Plaincridhedun en formant un L et sont creusées en partie dans la terre, afin de garder la chaleur des bêtes.




LA REINE DES AONGHUSA


Le peuple Anguse possède des règles de succession originales, donnant au premier né du souverain précédent, l’héritage du titre. Ainsi, il n’est pas rare de voir une Reine s’asseoir sur le trône de Plaincridhe. C’est le cas aujourd’hui, la Reine Morgana dirige son peuple de sa poigne implacable, aux côtés de son consort Pergasos. Des quelques témoignages de commerçants ruviens qui ont atteints les murs de la capitale des Aonghusa, la Reine est décrite comme grande, terrible à voir et dotée d'une voix puissante, des cheveux roux flamboyants lui tombant jusqu'aux genoux, et elle porte un torque d'or décoré, une tunique multicolore et un épais manteau retenu par une broche.

Morgana est la troisième Reine successive des Aonghusa et est mère de deux filles, ouvrant la voie à une poursuite de ce qui devient une tradition du folklore Anguse.  Tradition qui s’ancre de plus en plus dans les esprits, à force de voir le peuple prospérer sous le règne des Reines. Elle est la descendante du Roi Wulrrekk, dernier Roi des Rois, qui a uni les peuples barbares pour envahir la province oncmélienne. Aucun conflit majeur entre clan Aonghusa, ni contre d’autres peuples barbares ou leurs voisins impériaux n’a éclaté depuis près d’un siècle, ce qui a permit le développement du commerce, des arts et de l’artisanat au sein du territoire.







VIE SOCIALE ET ECONOMIQUE


AGRICULTURE

Comme leurs pairs des autres peuplades barbares, les Aonghusa sont d’habiles agriculteurs, utilisant les cours d’eau à leur disposition pour irriguer leurs champs de céréales et de légumes, ainsi que les vergers qui s’étendent au Nord de Plaincridhe et à l’Est de la Coille Geal. Outre les traditionnelles cultures de blé, d’orge, de millet, les Aonghusa ont maîtrisés la culture du seigle, bien plus adaptée au climat frais de la région. Ils ont développé l’horticulture maraîchère en plantant diverses formes de fèves, des choux, des navets, des panais et des carottes blanches. Dans les vergers, les Anguses veillent à la récolte de pommes, de glands et de noisettes, ainsi que de prunes et de cerises. On trouve même sur les pentes douces des Chnaps, quelques vignobles de raisins blancs et sucrés.

Les Aonghusa pratiquent l’élevage bovin, ovin, caprin et équin, ce dernier étant bien plus développé que les autres. Bien entendu, selon les corps de fermes et les villages, il est possible de retrouver des porcs, de la volaille et même des élevages de chiens de guerre, grands et élancés au pelage noir et feu et à la mâchoire puissante.

Tirant parti des nombreux chevaux qui habitaient les plaines et qu’ils ont dompté, les barbares de la région s’en servent autant pour la monte et l’attelage que pour le trait. Utilisant majoritairement l’araire, il n’est pas rare de voir chez les plus riches propriétaires terrien des charrues qui permettent de labourer de grandes parcelles lors des jachères.

ARTISANAT ET INDUSTRIE


C’est sur le versant sud du Fumhaireantìr que commence l’extraction des métaux précieux qui servent aux joailliers. Utilisant des esclaves dans les mines d’or, les cargaisons sont acheminées jusqu’à Plaincridhe et sont travaillées afin d’être converties en torques et tiares ouvragées et en bracelet ou collier élégants. Ces pièces d’une grande finesse représentent généralement des Tuas et sont vus comme des talismans qui apportent la protection de ces derniers.

Le travail du cuir permet aux Aonghusa de réaliser de superbes selles et harnais pour leurs chevaux, ainsi que de solides doublures pour les boucliers, casques et armures.

Les temps de paix ont permis à ce peuple de développer l’art de la sculpture sur bois et sur pierre, et là où nombre de leurs pairs “barbares” limitent leurs talents à la représentation des divinités, on trouve de véritables bas-reliefs complexes sur les portes et les frontons des riches bâtiments Anguses. Plusieurs représentations de Mharg et de Each, l’esprit-Cheval, sont visibles à travers les villages et on trouve une sculpture magnifique du duo à l’entrée de Plaincridhe.

HABITAT

À l’image du Plaincridhedun, la majorité des habitations Aonghusa sont des maisons allongées, de forme oblongue. La base est en pierre et le toit est généralement fait de chaume dorée, recouvrant de larges lattes de bois. Les murs sont percés de petites fenêtres sur lesquelles on tend des peaux de vessie de porc qui permettent à la lumière de filtrer à l’intérieur. La bâtisse, bien que paraissant n’être qu’une immense nef, est généralement séparé en trois pièces distinctes. La première sert d’abri pour les bêtes, la seconde de pièce à vivre pour l’ensemble de la famille et de ses éventuels esclaves et la dernière sert de dortoir.



GUERRE


Outre la traditionnelle infanterie qui compose la majorité des troupes barbares en dehors des frontière de l’Empire, les Aonghusa utilisent leurs chevaux lorsqu’ils vont à la guerre. Les nobles montent sur des chars, tirés par deux chevaux. Les bêtes sont coiffés d’un chanfrein de cuir bouilli, sur lequel est généralement ajouté un palet de métal, et d’une barde d'encolure afin de les protéger lors de l’impact contre les rangs adverses. Au contraire du char d’apparat, utilisé lors des cérémonies religieuses et du couronnement, le char de guerre possède des lames au bout de l’essieu central, causant encore plus de dégâts en fauchant les jambes des soldats.

Les Anguses disposent d’une cavalerie habile et légère, préférant harceler les ailes du dispositif adverse avant de fondre sur les arrières de la ligne désorganisée. Juché sur de larges selles en cuir (qui s’attachent sous le ventre de l’animal et maintenues sous l’encolure par une bricole et sous la queue par une croupière et un avaloire), les cavaliers manient de longues lances à la pointe acérée et de petits boucliers ronds ou des arcs courts qui permettent une vraie polyvalence pendant le combat.

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Autre particularité chez les Anguses, l'usage des chiens de guerre. Vêtus d'une armure et d'un collier clouté, les meutes de mastiffs sont lâchés sur les ennemis en déroute ou sur les soldats isolés, ainsi que pour achever les blessés. En dehors du combat, ce sont des chiens de garde efficaces contre les nuisibles qui rôdent près du bétail la nuit.
À l’image de leurs pairs, on trouve autant de femmes que d’hommes au sein des rangs de l’armée Aonghusa, bien que les membres de la caste guerrière sont majoritairement des hommes.

Ecrit par Gaukka le Voyageur
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