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 Histoire - La Longue Guerre (284-304)

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Nuntius

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Nuntius

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Date d'inscription : 01/03/2020


Histoire - La Longue Guerre (284-304) Empty
MessageSujet: Histoire - La Longue Guerre (284-304)   Histoire - La Longue Guerre (284-304) I_icon_minitimeDim 29 Mar - 13:52

LA LONGUE GUERRE D'ONCMELIA MINOR
284-304
Histoire - La Longue Guerre (284-304) Barre11

Histoire - La Longue Guerre (284-304) Pwfm





Sommaire:
  1. Les raisons de la colère
  2. Le roi des Rois
  3. L’échec Ruvien
  4. Désirs de vengeance
  5. La fin d'un rêve



LES RAISONS DE LA COLÈRE


Il y a certaines années que l'on souhaiterait oublier plus que d'autres. Ce genre d'années où l'alignement des planètes n'est pas propice à la réussite et au bonheur et ou les dieux semblent vouloir mettre les hominii à rude épreuve. L'année 284 en fait partie, tout comme les vingts autres qui ont suivi juste derrière. Voilà donc deux décennies que les ruviens préféreraient assurément oublier bien qu'on les commémore encore afin de ne plus jamais reproduire les mêmes erreurs. Tout commença pourtant assez bien pour les habitants d'Oncmelia Minor puisqu'aux beaux jours furent célébrés les grands jeux rassemblant des milliers de spectateurs venus de tout le nord de l'Empire pour assister aux combats. A ce moment-là, les récoltes étaient bonnes et la vie n'avait jamais été aussi prospère et paisible. Edelmia, sous son ancienne forme, abritait plusieurs centaines de familles ne pensant plus qu'à s'élever par le commerce ou autre. Les arrivages incessants d'esclaves venus des contrées sauvages au delà du Limes continuaient de rappeler à tous que l'Oncmelia possédait encore des ennemis, bien que ces derniers semblaient s'être enterrés dans leurs huttes en ne tentant plus que quelques incursions sévèrement matées. L'une d'elle s'était d'ailleurs soldée par la capture d'un groupe de jeunes barbares dont figurait celui qu'on disait être le fils d'un Roi. Ce jeune fils nommé Welgren dû, comme ses compagnons d'infortune, être réduit en esclavage avant d'être envoyé dans l'arène pour combattre les prestigieux gladiateurs d'Oncmelia. Aux yeux et à la vue de tous, le jeune Welgren se défendit ardemment jusqu'à se faire blesser par le trident d'un rétiaire. La foule demanda qu'on le grâcie, mais trop fier d'avoir un tel prisonnier pour servir d'exemple, le tribun Marcus Antonius Scofa ordonna sa mise à mort. Faut-il alors rappeler que cette décision fut la dernière goutte d'eau qui fit déborder la jarre ? Car si jusque-là, les tribus barbares et autres clans s'étaient retrouvés plus désunis que jamais, la mort d'un seul allait faire basculer les événements pour le plus grand malheur des oncmeliens.


LE ROI DES ROIS


La nouvelle de la mort de Welgren ne tarda pas à traverser la frontière pour regagner la cité royale des aonghusa, Plaincridhe. Un homme en fut particulièrement bouleversé, son père, le Roi Wulrrekk. Il était le Roi d'Aonghusa, fière tribu ayant traversé des siècles de guerres internes et contre les ruviens pour continuer de survivre. Ce roi était apprécié par les siens et craint par ses voisins ; suffisamment du moins pour que ses contrées aient pu rester jusque-là en paix. Mais cette annonce de la mort de son unique fils héritier provoqua en lui une envie dévorante de vengeance à l'encontre des envahisseurs ruviens. Mais bien que les aonghusa aient été de rudes guerriers aux capacités destructrices, ils n'en étaient pas moins inférieurs en nombre en comparaison des milliers de légionnaires ruviens arpentant le Limes jour et nuit. Au constat s'était pourtant fait au fil des dernières décennies : les ruviens, sûrs de leur supériorité, avaient dégarni les Castrum pour aller combattre d'autres peuples plus au sud. L'occasion, presque inespérée, conduit Wulrrekk à demander la tenue du Coinneamh Righrean. La demande fut envoyée aux trois autres Rois des tribus voisines de Pluincéid, Broin et Cléirigh. L'absence de réponse manqua de réduire à néant tous ses espoirs de vengeance. Ceux-ci revinrent pourtant très vite lorsque des légionnaires franchirent le Limes pour commettre quelques exactions  dans des villages frontaliers. De nouveau, Wulrrekk profita de cet événement pour redemander que les rois se rassemblent enfin. Cette fois-ci, tous répondirent par l'affirmative face au danger des ruviens. L'événement, assez exceptionnel faut-il le rappeler, est à inscrire dans les mémoires barbares. Wulrrekk, fort de sa prestance et d'un charisme naturel, parvint à convaincre les rois de mettre de côté leur rivalité passée pour s'unir à lui et débarrasser l'Oncmelie des ruviens envahisseurs. Les rois approuvèrent, non sans éprouver quelques réticences, pensant assurément que leur voisin leur offrirait tôt ou tard l'occasion de les renverser. Ainsi acceptèrent-ils en imposant quelques conditions comme le partage des terres conquises et la nomination limitée dans le temps d'un nouveau titre : celui de Roi des rois. Maintenant fort de plusieurs milliers d'hommes prêts à aller jusqu'à l'ultime sacrifice pour venger des décennies d'humiliation, Wulrrekk attendit le moment le plus opportun afin de faire déferler une vague mortelle sur leurs ennemis jurés.


L’ÉCHEC RUVIEN


Le Roi Wulrrekk était un homme de guerre aussi avisé qu'expérimenté dans l'art de la guerre. Celle contre les ruviens avait été pratiquée pendant des décennies. Il les connaissait suffisamment pour connaître leurs tactiques basées sur l'attente et la défense perpetuelle en position toujours favorable. Bon nombre de ses aîeuls, frères d'armes et amis étaient morts en réitérant toujours les mêmes erreurs. Pour cette raison, les multriples forts ruviens installés en lisière de la forêt Volisfodia incarnaient tout autant des cibles à abattre que des zones à éviter pour ne pas risquer de s'épuiser inutilement et de perdre des hommes plus utiles pour l'avenir. Chose qui ne s'était alors jamais produite dans la stratégie barbare, Wulrrekk patienta malgré les atermoiments constants de ses chefs. Malgré l'armée conséquente qu'il avait réussi à réunir, Wulrrekk ne fit tout d'abord qu'envoyer des petits groupes armés éprouver les défenses ruviennes qui ne virent aucune véritable différence. Ces petites embuscades durèrent néanmoins plusieurs mois et s'accentuèrent de plus en plus jusqu'à affoler leurs ennemis qui concentrèrent leurs forces dans le castrum le plus impacté par les multiples assauts effectués de nuit comme de jour. Wulrrekk fit envoyer en l'an 287 une forte troupe sur ce castrum le plus touché. Leur présence, aussitôt remarquée, incita les ruviens renforcés à tenir leur position face à cette armée ne représentant qu'un faible nombre. Ce drôle de « siège » dura des mois jusqu'à ce que le Roi Wulrrekk, accompagné du plus fort de son armée, pénètre la forêt à l'exact opposé. Ils n'y rencontrèrent que peu de résistance et réduisirent le castrum désengorgés en tas de cendres. Ils remontèrent le Limes et dévastèrent les autres castrum jusqu'à rejoindre le petit corps d'armée acculant depuis pratiquement une année l'unique légion ruvienne laissée dans la Province. Trop nombreux et assiégés depuis trop longtemps, la stratégie du Roi Wulrrekk finit par payer et ils virent les ruviens tenter de sortir de leur foyer protecteur pour aller les affronter sur leur terrain de prédilection : la forêt. Sous alimentés et exténués, les ruviens subirent leur plus grande défaite lors de cette bataille sanglante en l'an 289. Surnommé à juste titre la bataille des pendus pour la simple et unique raison que tous les prisonniers furent pendus aux innombrables sapins centenaires, elle permit au Roi Wulrrekk de se défaire de la dernière défense ruvienne afin d'entamer une marche en direction des cités de la province.

Tout fut réduit à néant sur leur passage, des riches villas aux plus petites habitations des affranchis où des ruviens installés. Le Roi délaissé la cité de Valtaia, dont la prise était difficile, et se concentra tout d'abord sur la cité de Telioprate pour laquelle il mit le siège. Les quelques défenses de la cité lui permirent de résister quelque temps sans qu'aucune légion ruvienne ne vienne les empêcher. Coup du hasard ou chance incroyable, l'absence de renforts ruviens fut à imputer aux tristes jours vécus par l'Empire dont la capitale manqua cette année-là d'être prise par un général venu d'Orient dénommé Hasdrubal. Ce sort favorable provoqué par des circonstances qu'il ne maîtrisait, ni ne connaissait, lui permit ainsi de prendre Telioprate et de la réduire à l'état de ruine. Les bâtimens, temples, habitations furent ainsi détruites les unes après les autres. Les femmes et enfants survivants devinrent esclaves et furent envoyés en guise de trophées dans leurs territoires. Les hommes quant à eux, périrent pendus, brûlés ou décapités durant cette journée que l'on a appelé « le jour du sang ».

Fort de ses nombreuses victoires qui lui assurèrent le respect des siens et une terrible réputation chez ses ennemis, Wulrrekk ne s'arrêta pas là et poursuivit sa route jusqu'à Edelmia, la capitale d'Oncmelia Minor. Tout un symbole en perspective et une possibilité de mettre un terme définitif à la présence ruvienne. Tout comme pour Telioprate, Wulrrekk marcha à la tête de son armée et y mit le siège après avoir découvert les terres brûlées par les paysans ruviens. N'étant pourvues que de modestes défenses, Edelmia leur offrit néanmoins une résistance longue et acharnée. La cohorte urbaine, aidée des habitants s'affairèrent à leur rendre la tâche la plus ardue possible dans l'espoir de tenir assez longtemps pour que l'empereur daigne enfin leur envoyer les renforts tant espérés. Mais ceux-ci, toujours en proie à la guerre contre le général Hasdrubal, manguèrent encore une fois à l'appel et laissèrent les edelmiens à leur triste sort, puisqu'en l'an 293, la cité céda enfin et fut sauvagement incendié. Des quartiers entiers partirent en cendres, tout comme une partie du Forum. Sauvé par une pluie diluvienne qui s'abattit le lendemain même, le Roi Wulrrekk décida que la victoire était totale et commis les mêmes exactions et sanctions que sur les teliopratiens. Il laissa dans la cité détruite quelques chefs et leurs hommes et repris finalement le chemin du retour en triomphateur jusqu'à ce que la cité de Valtaia, toujours sous possession ruvienne, ne lui mette quelques bâtons dans les roues en entreprenant quelques embuscades à l'encontre de ses convois d'approvisionnement. Ne pouvant plus l'ignorer, Wulrrekk décida alors de fondre sur la cité dans les marais afin de s'en défaire une bonne fois pour toute. C'est ainsi que débuta les premiers ennuis pour le Roi à qui tout, jusque-là, avait réussi.



DÉSIRS DE VENGEANCE


Histoire - La Longue Guerre (284-304) Jz2h

Les choses commencèrent à évoluer dès la fin de l'année 296 pour les ruviens. En effet, le général ennemi Tharginois Hasdrubal fut finalement vaincu par le nouvel empereur Colosseus. Ce dernier avait pris la succession impériale par la force pour palier à l'incompétence notoire de son prédécesseur Nucius Ribus Alpa. La victoire de Colosseus le conforta dans son nouveau titre et permit à l'Empire tout entier de recouvrer son souffle. La situation en Oncmelia Minor n'ayant échappé à personne dans la capitale, Colosseus décida de rassembler trois légions, VI, X et XIX pour partir à la rencontre de ce fiévreux chef barbare dont de funestes échos lui était parvenu. Le jeune empereur ruvien traversa ses vastes provinces pour arriver finalement là où les ruviens s'étaient fait massacrés quelques années plus tôt à cause du total délaissement de Ribus Alpa. Les trois légions découvrirent une Province mise à sac et dévastée. Seule Valtaia luttait encore contre le fameux roi ennemi qui n'était pas parvenu à la prendre. Il est vrai que la cité, en bordure d'eau, avait un atout considérable pour continuer de nourrir ses habitants. Les barbares avaient été incapables de construites des embarcations suffisamment résistantes pour empêcher cela. Telle est sans-doute l'erreur qui leur aura coûté le plus cher dans toute cette guerre. En apprenant la venue des trois légions disposant de quinze mille hommes, Wulrrekk décida d'abandonner le siège de la cité maudite pour regagner la forêt Volisfodia. C'est ainsi qu'il perdit les territoires conquis si durement sans même pouvoir les défendre. Cette retraite calculée ne fut pas du goût de tous ses chefs alliés, et notamment des rois qui l'avaient choisi quatorze ans plus tôt. Des premières dissensions se firent ressentir. Dissension qu'il corrigea aussi sûrement que durement. Cela eut pour effet de créer des tensions de plus en plus vives dans les rangs.


L'empereur Colosseus apprit peu de temps après que les barbares étaient allés s'enfermer dans l'un des anciens castrum pris à la dernière légion décimée. Il y avait non seulement l'armée ennemie dans sa presque intégralité, mais également des femmes et des enfants installés depuis des années. Que ne fut pas sa surprise en découvrant cet ancien castrum transformé en véritable oppidum comme l'on en avait plus vu depuis la conquête de la Vaule plus de deux siècles auparavant. Aussi fin stratège et implacable que son ennemi dont il ne connaissait encore que la réputation, l'empereur fit encercler la position des barbares par un réseau de fortifications protégeant à la fois de l'extérieur comme de l'intérieur. Toutes les tentatives d'aide envoyées aux barbares furent énergiquement matées. La Légion XIX, installée plus au nord avait eu pour mission d'intercepter les éventuels renforts barbares ; chose qu'ils firent avec grande réussite. Les légions VI et X, quant à elles, résistèrent aux tentatives désespérées des hommes du Roi Wulrrekk dont figure notamment celle appelée « le charnier des sauvages » ; où les barbares finirent acculés entre leur propre forteresse et celle des ruviens qui saisirent l'occasion pour commettre un véritable bain de sang dans ce charnier tristement célèbre. Ce fut la dernière action armée des barbares. Des années de privations alimentaires et la mort de plus en plus importante des populations assiégées forcèrent finalement le Roi Wulrrekk à se rendre et à déposer les armes devant l'empereur Colosseus en l'an 304. Celui qui avait su si intelligemment terrasser les ruviens pendant près de vingt ans s'était finalement retrouvé pris dans le même piège tendu alors qu'il n'était encore qu'à l'aube de sa gloire.


LA FIN D'UN RÊVE


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Le Roi Wulrrekk déposant les armes aux pieds de l'empereur Colosseus

Comment expliquer un tel revirement de situation lorsque après avoir tout emporté sur son passage, le Roi Wulrrekk termina acculé et abandonné de tous ? On trouve la raison dès le grand incendie d'Edelmia qui marqua la véritable fin de sa soif de vengeance. Edelmia tombée, Valtaia ne représenta plus rien pour lui, si ce n'est la dernière présence ruvienne en Oncmelie. Il dut pour cela céder aux demandes de plus en plus soutenues de ses alliés et s'en alla faire le siège de cette cité complexe à prendre sans véritablement avoir eu de plan en tête. L'art des sièges n'ayant jamais été une de leur spécialité, leur préférant la rapidité d'un assaut éclair, ils se retrouvèrent à devoir monter un siège dans un terrain marécageux et peu propice à pouvoir accueillir dix milliers d'hommes. Cela explique sans doute ces six longues années où Valtaia leur résista avec toute la force du désespoir. Cela explique également pourquoi des dissensions apparurent au sein de l'armée barbare. N'étant plus guidé par la haine, Wulrrekk avait perdu son aura et la chance qui était sienne, le forçant à commettre des erreurs, comme celle de repousser jusqu'à la dernière minute l'abandon du siège après avoir appris l'arrivée soudaine de trois légions commandées par l'empereur en personne. C'est en étant donc pris de court qu'il préféra se barricader dans l'ancien castrum plutôt que de regagner le confort de sa capitale. Avait-il su que la fin était proche ? Nul ne saurait réellement le dire à tel point le Roi n'était plus que l'ombre de lui-même.

Ce manque de réussite et d'obstination profita de toute évidence à l'empereur Colosseus qui brisa le rêve des barbares en quelques années seulement. Plus nombreux, mieux équipés et organisés, les légions n'eurent aucun mal à manoeuvrer dans une Province déjà connue. Il ne faut pas oublier non plus que l'empereur était encore jeune et se servit allégrement de l'exemple Oncmelien pour s'inscrire dans la lignée des conquérants. La fin du Roi Wulrrekk après s'être rendu aux pieds de l'empereur est un exemple parfait de ce genre de (re)conquête ruvienne. A titre d'exemple, le roi barbare fut amené enchaîné jusqu'à la capitale de l'Empire. Il y reçut sans-doute les pires humiliations qu'un homme puisse connaître. Pis encore, sa punition pour s'être ainsi soulevé marqua les esprits ruviens pendant fort longtemps, car l'homme subit sans nul doute les plus dures mutilations imaginables. L'on se souviendra pourtant de ses dernières paroles venant narguer les fiers impériaux « Tremblez ruviens, tremblez que d'autres hommes comme moi viennent de nouveau venger leurs fils et leur famille ! ». Cette célèbre phrase est aujourd'hui passé à la postérité comme l'histoire qui veut que ses membres aient été éparpillés aux quatre coins de l'Empire pour montrer ce qu'il en coûterait à celles et ceux qui souhaiteraient se révolter contre les ruviens.

Comment cela s'est terminé pour Oncmelia à présent ? L'empereur ordonna tout bonnement que l'on réinvestisse cette province désertée depuis moins de vingt années. Des familles entières revinrent habiter les lieux et remettre en état Edelmia et Telioprate dès l'an 305. En l'honneur de l'empereur libérateur sera d'ailleurs construit le grand cirque appelé Colosseus. Cette structure dont l'ombre recouvre la cité est le dernier souvenir de cette Longue Guerre appartenant à l'histoire. Et ce, afin de ne jamais oublier ce qu'il s'est passé.
Histoire - La Longue Guerre (284-304) Qgrk

Ecrit par Livia Acilia
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