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 Les Cléirigh

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Nuntius

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Nuntius

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MessageSujet: Les Cléirigh   Les Cléirigh I_icon_minitimeMar 7 Avr - 11:22

CLÉIRIGH
Les Cléirigh Barre11

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Sommaire:
  1. Territoire

  2. Le Roi des Collines

  3. Vie sociale et économique

  4. Guerre




TERRITOIRE


Au Nord des frontières ruviennes coule la Nera et pousse l'ancestrale forêt de Volisfodia dont les troncs furent  et sont toujours les témoins des rivalités qui animent ces ethnies limitrophes. En traversant les bois par la droite, s'étire le pays valonné et brumeux des Cléirigh. Fier peuple des collines, leurs terres s'étendent sur une large bande rectangulaire. A l'Est , le fleuve Brò marque une séparation naturelle avec les Pluincéid, quand à l'Ouest, leur belliqueuse frontière avec les terres des Broin est symbolisée par Boglachòmar (les Marais d'Ambre). L'intérieur de leur territoire est surnommé Cnuicarann et se compose  d'un enchaînement de vallées enclavées, de lacs et de forêts rendant les communications difficiles et les voyages périlleux. Le fief royal de Dùnlodunum est réputé comme étant une forteresse imprenable construite entre deux abruptes collines et protégeant le véritable cœur de la civilisation Cléirigh, le lac sacré de Stòr a ’cheò (La Source des Brumes). Possédant un accès à la Muire Dhubh au Nord, les Cléirigh n'en font que peu usage, les falaises y étant abruptes et traîtresses. Préférant de loin exploiter les bois comme la grande forêt de Coille Smocaidh (la Forêt Fumante) qui tapisse la route menant à la mer.


CNUICLARANN, LE PAYS DES VALLONS ET DES LACS

Les Cléirigh 60uq

En posant son regard sur Cnuiclarann, on comprend avec aisance le caractère rustre et fier qui fait la réputation du peuple Cléirigh. Si d'aspect ces terres semblent austères, elles sont en réalité un trésor qui ne serait s'offrir qu'aux plus méritants. S'étendant à perte de vue jusqu'à la mer, les collines de Cnuiclarann forment une maille myriadique de vallées plus ou moins étendues et baignées par la brume. Bien qu'elles ne culminent pas très haut en comparaison des sommets du pays des géant, chaque Cnoc (Colline) se différencie de ses voisines et ce sont ces  enchaînements de Cnuic que durent dompter le peuple Cléirigh pour s'adapter à cette rude existence. Chaque vallon possède un nom qui lui est propre et certaines singularités inexistantes chez leurs voisins. Peuple d'éleveurs dans l'âme, les frontières des clans peuplant les vals sont souvent naturelles et constituent les limites de leurs pâtures.

On dénombre quelques célèbres lacs faisant la renommée des clans en possédant un. Source de nourriture, de ressources et de bienfaits, l'on peut en citer quatre parmi les plus fameux. Loch Orains (Lac orange) à l'Est et se caractérise par les reflets orangés qui teintent ses eaux. Amar'an'Beinn (Le bain de Beinn) se situe au Nord, il est le loch le plus étendu et les Cléirigh y voit ici un lieu de repos du Dia Beinn, de nombreux autels parsèment ses plages de galets coupants. Lagan'Tuinn (Vasque de Tuinn) se niche quand à lui à l'Ouest, possédant une forme caractéristique, ses eaux sont poissonneuses et nourrissantes, la Déesse y est là aussi révérée par moults offrandes. Enfin, Stòr a ’cheò, le lac sacré, se situe au centre du territoire.

On peut noter aussi la présence de quelques bois sur les terres occidentales, si ces derniers n'ont rien à voir avec la grande forêt du Nord-Est, ils sont eux aussi source de subsistance pour ceux en étant le plus proche. Celles bordant la frontière du peuple Broin à l'Est, se nomment respectivement Bhon Beag (La Petite du Haut) et Bun Beag (La Petite du Bas). Les bois parcourant la frontière Sud portent le nom de Thaldaraich (Le Bois aux chênes) et se veut particulièrement abondant.

COILLE SMOCAIDH


La Forêt Fumante possède une aura nimbée de mystère. Ses sous-bois regorgent de clairières envahies par les ronces et les arbustes à baies. Bien que les Cléirigh n'hésitent pas à y pénétrer pour en exploiter les différentes ressources, ils font néanmoins preuve d'un grand respect à chaque fois qu'ils en fendent la lisière. Préfèrant tourner les talons quand ils tombent sur les Cearcsidhin (Ronds des Petits-Esprits), des cercles de champignons trônant au milieu d'une éclaircie des futaies, ils apprécient néanmoins y chasser et y cueillir ce que les Dias souhaitent bien leur offrir en ces lieux. On peut croiser dans la forêt des autels et autres lieux consacrés aux Dias, Tuas et aux Spiors, on dit même qu'un vénérable chaman ayant réussi à se faire oublier de la mort s'y terre et apparaîtrait aux malheureux s'étant égaré entre les troncs.

On ne trouve que peu d'essences fruitières dans Coille Smocaidh, mais les chênes, les châtaigniers et autres sous espèces s'y plaisent à foison. Tout comme les différents types d'arbustes nourriciers qui font la richesses de ceux sachant les dénicher.


LE BRÒ

Le Brò est un fleuve plutôt calme, marquant la frontière physique avec le peuple Pluincéid. Ses eaux sont sombres et le limon qui constèle son lit ne perçoit que rarement les rayons du soleil. On dit qu'une fois récupéré, ce dernier est un fertilisant puissant et un onguent capable de calmer les brûlures les plus terribles.
Prenant sa source au Sud-Est du territoire, il s'écoule lentement en direction de la mer. Ses rives sont particulièrement glissantes et peuvent se révéler traîtresses dans certains cas et par gros temps. Bien que le fil de l'eau semble paisible, le Brò se révèle profond en certains endroits et le courant s'y fait alors plus fort et difficilement surmontable.
Les Cléirigh vivant à proximité connaissent certains passages ou la traversée se révèle possible et où l'eau n'en dépasse pas la taille. Néanmoins, chacune de ses entreprises se voient précédées de multiples offrandes à Tuinn.


DÙNLODUNUM ET STÒR A'CHEÒ


Les Cléirigh Kuld

Le chef-lieu des Cléirigh se situe  au centre même de leur territoire dans un vallon se prénommant Gleann'an'Rìgh (La Vallée du Roi). Dùnlodunum peut se traduire par Fort-du-Roi. Car plus qu'un village de colline, l'endroit fait office de réel forteresse. 350 âmes s'y massent entre les masures de pierre, de bois et les quelques constructions troglodytes qui bordent l'endroit. On y accède par un pont unique pont de pierre, menant à une muraille haute qui clos le val entre deux collines aux flancs abruptes. Derrière le mur s'étend un vaste plateau où les habitations se tassent sans suivre de plan précis, outre celui des castes régissant la société. L'endroit est assez spacieux pour y loger les hommes et le bétail.
Les quartiers étant construits à même le flanc de la colline font office de lieu de culte troglodyte, les druides se réunissent dans les alcôves de pierres et dressent des autels aux Dias et Tuas dans des cryptes de pierres. Dùnlodunum possédant deux flancs communs avec les collines, il existe ainsi deux quartiers dédiés aux entités divines, à droite le Nàbach'Dias (Quartier des Dias) et à gauche le Nàbach'Tuas (Quartier des Tuas).
Le Roi siège dans un édifice construit entièrement en pierre, du soubassement à ses murs en passant par son toit plat se nommant Ceàrnagdun (Le Carrée des Rois). De forme carré, il impose le respect autant par sa forme que par les multiples bas-reliefs ornant ses parois. Faisant office de point culminant dans la cité, derrière cette somptueuse bâtisse, un à pic franc tombe en direction du lac sacré.

Stòr a'cheò (La Source des Brumes) est considéré comme un lieu béni  pour le peuple Cléirigh. Les légendes entourant ce loch profond sont aussi nombreuses que mystiques. De forme ovale, il est entouré du flanc des collines le bordant et ne dispose presque pas de rives. On le dit donnant sur un autre monde, véritable portail que les Dias et les Tuas emprunteraient pour déambuler parmi les mortels.  Semblable à une cupule géante, des hauteurs de la capitale, on n'en distingue point sa surface, car une mer de brume perpétuel semble constamment prisonnière de l'endroit et en cache la vue. Les Cléirigh s'y rendent en certaines occasions particulières et quiconque braveraient ces interdits, se verraient punis de mort.



LE ROI DES COLLINES


Comme son nom l'indique, Dùnlodunum est le siège du pouvoir royal, le Roi y siège accompagné de sa cours et de son conseil proche le Triùirglic.
Ce conseil se compose de trois figures précises : Vint d'abord le  Vergobret qui réside dans la ville et dirige directement les deux Nàbach de la cité. Puis le Draoiloch (Chaman du Lac), un Chaman particulier, seul être étant autorisé à vivre sur les bords du Stòr a'cheò  et faisant office de gardien. Enfin, le Seann'sgeulach (Le Vieux conteur), doyen des bardes du pays Cléirigh et sommé de vivre à Dùnlodunum.
Bien qu'ils puissent guider le Roi dans ses décisions, ces derniers restent de simples conseillers n'ayant pas de pouvoir décisionnel outre que ceux liés à leurs fonctions et à la coutume.

Pour le peuple Cléirigh, le courage et la force sont des qualités premières, et elles sont essentiels chez un monarque. Ainsi, il n'existe pas de lignée héréditaire, le Roi règne jusqu'à qu'il soit trop faible pour fédérer les clans et mener à bien le pouvoir.
Qu'il décide d'abdiquer, qu'il meurt ou qu'on le juge trop vieux pour régner, la sucession se fait par une épreuve invoqué par le Triùirglic, la Deuchain'nan'Ceo (L'Épreuve des Brumes).

Les différents Eorls des clans sont convoqués à  Dùnlodunum. Ceux souhaitant répondre à l'épreuve sont alors préparés par le Vergobret durant deux nuits dédiées aux Dias et Tuas. Le troisième jour, les participants s'avançent sous les chants du Seann'sgeulach, le corps nu et marqué à la guède, vers le promontoire surplombant le lac sacré.
La communauté présente assiste alors au plongeon majestueux des participants qui disparaissent dans les cotonneux nuages surplombant le lac. S'ils ne peuvent qu'apprécier le bruit de la chute, les événements se déroulant à l’insu des regards reste un secret connu uniquement des participants et des dieux.

Ceux ayant réussis leur plongeon sont accueillis par le Draoiloch. Débute alors un affrontement entre les participants, un combat à mort qui verra le gagnant béni par la marque du gardien du lac. Le survivant devra enfin remonter la falaise par une sente dangereuse, unique accès menant à la surface. Ce dernier sera alors considéré comme élu par les Dias, les Tuas et les Spiors puis couronné Roi des Cléirigh aux sons des carnyx.

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Cette antique épreuve nécessite un courage tel qu'il est bien rare qu'un Roi en exercice soit défié. Dans le cas contraire, ce dernier possède l'avantage de connaître ce qu'il se passe sous les brumes. Si aucun participant ne revient, le Triùirglic devra alors désigner de nouveaux élus et cela, jusqu'à qu'un Roi soit couronné.
Cette épreuve est interdite aux femmes.



VIE SOCIALE ET ECONOMIQUE


AGRICULTURE

La nature de leurs environnements étant particulière, le peuple Cléirigh dut développer des techniques d'agricultures s'acclimatant aux reliefs de leurs terrains pour en tirer le meilleur partis. S'il existe quelques  grand champs dans les vallées plus plate du Sud du pays, la majorité des cultures s'effectuent sur les crêtes et plateau des collines les plus propices. De petites bandes de culture maximisant l'exposition au soleil et permettant la culture d'orge, de  de blés rustique et de lins. Par système de paliers ou de terrasses, les Cléirigh misent sur une polyculture, préférant la diversité à la quantité. Ainsi de nombreux légumes racinaire, tel différentes variétés de choux, les panais et les radis s'accordent avec betteraves, salsifis,  poireaux, asperges et autres bulbilles de fenouils.

Ne disposant pas d'arbres fruitiers hors les quelques dons offert par les forêts, les Cléirighs profitent néanmoins des nombreux types de baies et autres fruits des bois disponibles dans les haies poussant naturellement sur le flancs des collines. Exploitant au mieux leurs ressources, ils font grand office des nombreuses herbes et plantes médicinale qui poussent dans leur environnements proche, tel l'aspérule ou la vipérine.
Les vallons sont aussi plus propice à la culture de la vigne et les Cléirigh exploitèrent les coteaux doux, y faisant pousser quelques fameux cépages faisant la réputation de leurs vins.

L'élevage quand à lui se conjugue à la pratique de l'agriculture. Principalement ovin et caprin, des races à l'assise solide et adapté aux reliefs. Les quelques bovins sont quand à eux plus trapus et moins dispendieux sur le fourrage, au détriment de la quantité de viande. Les pâtres et les bouviers gardent leurs troupeaux aider de gros mastiffs aux pelages grisâtre. Les vallons bénéficiant d'un lac se targuent de pouvoir se fournir en poissons et en écrevisses d'eau douce.

ARTISANAT ET INDUSTRIE

Bien qu'ils existent quelques mines de fer et d'étain permettant aux Cléirigh de transformer ces minerais pour leurs principaux besoins, elles sont bien loin d'égaler les nombreuses carrières de pierres qui jalonnent le pays., afin d'éviter les longs voyage, on trouve des exploitations dans presque tout Cnuiclarann .La faible concentration de bois obligea les Cléirigh à perfectionner le savoirs et le travail des roches, faisant d'eux des bâtisseurs réputés pour la solidité de leurs constructions. Dùnlodunum en étant le plus bel exemple.

Ils sont aussi d'habile tisserand, usant principalement de la laine de leurs troupeaux et du lin de leurs cultures pour confectionner des tartans et des étoffes bariolées, chaque vallons possédant ses motifs particuliers.

On connait aussi les Cléirigh pour leurs penchants  et leurs grandes consommation de boissons qu'ils déclinèrent autant que faire ce put. On trouve alors différents types de corma et de cervoise épicées à travers tout le pays des vallons. Le vin est élevé en en art chez les clans possédants des vignes.
Directement lié à cette intense production d'alcool et afin de rendre son transport plus facile, les Cléirigh abandonnèrent les jarres pour confectionner de solides tonneaux provenant de leurs chênerais, devenant des tonneliers réputés.

HABITAT

Dans les vallées de Cnuiclarann, les communautés se veulent multiples. Dans les vallons les plus petits, les villages se regroupent généralement autours des bâtisses du chef de clan. Dans les vals les plus grands, les différentes masures peuvent parfois s'étendre sur plusieurs lieux créant certaines disparités entres ceux qui y vivent. Il n'existe pas de réel modèle de village clanique. Néanmoins, il existe plusieurs points communs propre à tout les clans Cléirigh. Le premier étant l'utilisation de la pierre, les bâtisses se veulent ainsi petites mais solide. Possédant généralement un soubassement large, certaines se voient même partiellement troglodyte. Les ouvertures y sont petites, protégeant du froid au détriment d'une lumière rare.  L'âtre est quand à lui central et certaines maisons se voit doter de cheminée à col carré permettant l'évacuation efficace des fumées..



GUERRE



Peuple vaillant et téméraire, les Cléirigh sont de courageux et farouches guerriers. Ayant la réputation de ne jamais reculer,  arborant l’héroïsme  comme une véritable bannière, ils leurs arrivent en contrepartie de faire preuve d'imprudence. Glorifiant les actions menées à bien et jetant l’opprobre sur les actes que la coutume veut déshonorante, chaque guerriers cherchent continuellement à se démarquer de la masse afin de briller au yeux du clan et des dieux.
Les Cléirigh ne disposent pas de chars de guerre et ne possèdent pas de cavalerie organisée. Monter à cheval est un privilège réservé aux Eorls et aux Athairs des familles nobles. Outre le coût d'entretien d'un hongre , il est considéré comme prestigieux par ces héros de survoler la mêlée et de braver le danger ainsi à la vue de tous.

Dans les vallons, tous les membres du peuple partagent des notions guerrières. Qu'ils soient nobles ou producteurs, le maniement des lances est un savoir commun. Les pâtres doivent pouvoir faire face aux meutes de loups en maraude, les gens de labeurs et autres carriers ont le devoir de se défendre contre la venu d'un ours solitaire. Même les femmes, gardiennes habituelles du foyer se voient être de farouches belligérantes quand leur marmaille est menacée. On retrouve des autels dédiés à Neart et Codagh dans la majorité des chaumières.

Les Cléirighs sont d'habiles utilisateurs de javelots, qu'ils déclinent sous toutes leurs formes : des petites javelines en fagots efficaces à courte portée, jusqu'aux lourdes tragules propulsés par lanières de cuirs, à la longue portée mais perdant en précision.
Comme chez toutes les peuplades barbares, l'épée est l’apanage des nobles, qu'ils combinent bien souvent avec un scramasaxe, coutelas mi-long.
Une armée Cléirigh partant en guerre est un réel spectacle bariolé, les clans mettant un point d'honneur à porter fièrement leurs couleurs.

Il existe une rivalité séculaire entre le peuple des collines et le peuple des marais. Les Cléirigh considèrent les Broin comme des êtres lâches et sans honneur. Depuis des générations, les deux peuples s'affrontent pour le contrôle de leur frontière respective au niveau des Boglachòmar à l'Est. Ce conflit latent poussa les Cléirigh à ériger tout un chapelet de fortins censés les prévenir d'une incursion plus avant de leurs rivaux des marais.


Ecrit par Sachnasax
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