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 Peuples barbares

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Nuntius

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Nuntius

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MessageSujet: Peuples barbares   Peuples barbares I_icon_minitimeDim 29 Mar - 14:41

LES PEUPLES BARBARES
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Sommaire:
  1. Les castes

  2. Education et passage à l'âge adulte
  3. Religion et rites




Bien qu’issus de peuplades différentes, aux traditions propres, Les Broìn, les Cléirigh, les Pluincéid et les Aonghusa possèdent de nombreux points communs.


LES CASTES


La société barbare est divisée en trois castes. La classe sacerdotale, la classe guerrière et la caste productrice.

LA CASTE SACERDOTALE

Elle regroupe tous ceux qui sont en lien étroit avec les Dias, les Tuas et les Spiors. On trouve au sein de celle-ci, les Druides, les Chamans et les Bardes.

Druide

Le Druide est à la fois prêtre, théologien, philosophe, astrologue, historien, juriste et professeur. Il dirige les cérémonies en l’honneur des Dias et fait dresser les cromlechs et menhir en l’honneur de Ruigsin. Perpétuant la tradition orale, les druides mémorisent les grandes sagas de leur peuple pour les enseigner aux nouvelles générations. Sages et éloquents, ils font souvent office de juge pour départager des litiges entre deux membres d’un même clan et leur parole n’est jamais contesté, car issue de leur réflexion et de leurs contacts privilégiés avec les Dias et les Tuas. C’est le druide qui célèbre les mariages et prononce les dernières prières avant la crémation sur le bûcher funéraire. Le Druide bénit également chaque nouveau-né le jour de leur naissance. Ils sont bien souvent de proches conseillers des chefs de clans et des rois.

Les druides se rassemblent en ordre, qu’on appelle Seanadh, qui se réunit au premier jour du printemps afin de prier les Dias et de communier avec eux, ainsi que de décider de l’élévation d’un apprenti au statut de druide. À la tête de chaque Seanadh, on trouve le Vergobret, élu à vie par et parmi ses pairs, traditionnellement le doyen. Tout druide a le droit de prendre un apprenti qu’il aura la charge d’héberger, de nourrir et d’éduquer comme s’il s’agissait de son propre enfant, en lui enseignant tout le savoir qu’il détient et en le poussant à le surpasser dans sa quête de sagesse et de savoir.  
Cette fonction est exclusivement réservé aux hommes.

Chaman

Le Chaman (appelé parfois Sorcier) est en contact privilégié avec les Spiors. Du fait de ce contact, ils choisissent généralement un animal totem, qu’ils élèvent ou utilisent comme emblème. Il est à la fois guérisseur, apothicaire et augure. Leurs connaissances des plantes et des racines est exceptionnelle, ce qui leur permet de créer des décoctions et des baumes aux multiples usages. Proche de la nature, les chamans vivent en général légèrement à l’écart des villages et préfèrent bâtir leurs huttes au milieu de la forêt ou sur le flanc d’une colline isolée. Les gens de son peuple viennent le consulter pour toutes sortes de soucis d’ordre médical et c’est lui qui accouche les femmes.

Une autre fonction du chaman est la divination. On les consulte pour obtenir des augures qu’ils parviennent à rendre grâce à leur proximité avec les Spiors et leur interprétation des divers signes divins qui les entourent. Au contraire des Druides, les Chamans sont indépendant les uns des autres et chacun d’eux exerce son art là où il juge bon de s’installer, pour aider ses pairs. La charge de Chaman est bien souvent héréditaire, même si, il est possible de prendre un apprenti qui n’est pas lié par le sang.
Cette fonction peut aussi bien être exercé par un homme que par une femme, sans restrictions autre que d’honorer les Spiors chaque jour.

Barde

Le Barde fait parti de cette caste et est considéré comme le favori de Ceol. On pourrait presque le comparer au Druide, car comme lui, c’est un érudit et un fonctionnaire qui perpétue la tradition orale. Il est spécialisé dans l’histoire, la généalogie, la poésie orale et chantée ainsi que dans la musique. Le Barde est en charge de la création des sagas des peuples et peut, à l’instar des Druides, enseigné aux plus jeunes.

On distingue trois formes de poésies et de chants différents, la louange, la satire et le blâme. La louange s'apparente à une bénédiction ou une prière, remerciant les Dias et les les Tuas pour leur bienfaits ou pour apporter leurs regards bienveillants sur un village, un enfant ou un couple de jeunes mariés. La satire est une oeuvre comique, ayant pour but de divertir l’auditoire, généralement lors de banquets ou des fêtes lors des équinoxes et des solstices. Le blâme est une oeuvre tragique, à l’opposé de la satire, réservé pour les rites funéraires et les périodes de deuil. Le blâme peut aussi faire référence au compte-rendu d’un jugement druidique lors de la tenue d’un tribunal.

Le Barde s’accompagne de divers instruments : la lyre, la bombarde, la flûte, le tambour et lors des rituels de préparation à la guerre et sur le champ de bataille, le carnyx.
La fonction peut être occupé par des hommes et des femmes (nommé Bardesse).


LA CASTE GUERRIÈRE

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La caste guerrière est l’aristocratie. Les guerriers assurent la protection du village tout entier et les Eorl font tous partis de familles issues de cette caste. Les guerriers sont riches, possédant les troupeaux les plus populeux et les plus grandes parcelles cultivables. Ils servent d’exemple pour le peuple (la classe productrice) et les représentent lors des conseils royaux ou claniques.

Loin du bagarreur indiscipliné que les Ruviens imaginent, le guerrier “barbare” est un combattant soigneusement entraîné au maniement des armes,redouté pour sa technique et possédant un équipement raffiné. La guerre n’est pas anodine chez les peuples frontaliers et on peut même y percevoir une connotation divine, tant les célébrations en l’honneur de Cogadh qui précédent les combats sont pleines de ferveur. Les membres de la caste guerrière sont les seuls à pouvoir manier l’épée, une lame longue à tranchants parallèles qui repose dans son fourreau métallique. Ils manient également un bouclier mélant bois et métal de forme ovalaire, au contraire du peuple qui va généralement manier un bouclier rond en bois uniquement. Les guerriers portent aussi des casques ouvragés, symboles de leur fonction. Ils sont décorés de plumes ou d’un cimier en crin teint, et sont généralement gravés de Madah, l’Esprit-Loup. Ce Spior est très souvent représenté sur les pièce d’armures et les armes des guerriers, et il n’est pas rare que les guerriers portent des peaux de loups, ou des colliers de dents.
Les femmes peuvent être des guerrières au même titre que les hommes.

LA CLASSE PRODUCTRICE

C’est la caste avec le plus de membres, regroupant les artisans, les éleveurs et les paysans. Ils n’appartiennent à aucune famille de renom. Ils peuvent participer aux assemblées populaires s’ils payent leurs impôts mais leur voix n’a pas la même valeur que celle d’un membre de la caste guerrière ou sacerdotale.

Le peuple travaille sur les terres détenues par les aristocrates et contribuent aux semailles et aux récoltes, à la coupe du bois, ainsi qu’à la chasse ou à la pêche.
Les marchands ont un statut un peu à part, étant autorisés à faire le commerce des biens au nom de l’Eorl du village, voir même du Roi, mais ne sont pas autorisés à faire de profit ni à fixer les prixs. Ils se contentent d’acheminer les biens pour les échanger avec leurs pairs contre une denrée de valeur équivalente. De même, certains maîtres artisans, excellant dans leur art, sont plus respectés que d’autres, s’attirant parfois les faveurs de l’aristocratie, friande de leur travail. En échange de leur labeur et des impôts, la classe productrice est protégé par la caste guerrière et peut aussi faire appel au jugement druidique en cas de litige.

On compte les esclaves dans la caste productrice, bien qu’ils n’aient encore moins de droits qu’une membre du peuple. Etant la plupart du temps des prisonniers de guerre, le statut d’esclave se transmet de générations en générations. Là où le membre du peuple peut espérer obtenir des promotions pour s’élever un peu dans la hiérarchie de son emploi, l’esclave est irrémédiablement relégué au bas-oeuvre, au service ou à l’entretien des habitations ou de tout autre bien de leur maître.



EDUCATION ET PASSAGE À L'ÂGE ADULTE


Durant leur enfance, les plus jeunes suivent les enseignements des Druides. L’instruction générale est porté sur l’enseignement de l’histoire du peuple, les sciences et sur le combat. Les Bardes initient les enfants à la poésie, à la musique et au chant. Il ya deux classes séparées selon la caste d’origine de l’élève. Les enfants des classes sacerdotale et guerrière sont rassemblés le matin tandis que ceux originaires de la classe productive suivent les cours l’après-midi. Garçons et filles suivent le même enseignement jusqu’au passage à l’âge adulte.

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C’est à l’âge de 14 ans que les barbares considèrent qu’un enfant devient adulte (Inbheach). À partir de cet âge, il peut se marier, combattre ou débuter son enseignement sacerdotal ou exercer son métier. Pour fêter ce changement de statut, on offre au nouvel entrant dans l’âge adulte, le Fàinngàirdean, un anneau de métal qu’il portera au tour de son bras jusqu’à sa mort. Simple cercle métallique pour les plus humbles, le Fàinngàirdean devient une pièce de joaillerie finement ciselé et ouvragé pour les membres de l’aristocratie. On offre aussi une arme au nouvel Inbheach et, là encore, tout dépend de la caste d’origine de l’enfant. Les membres de la caste guerrière reçoivent une épée longue, que seuls eux peuvent porter, tandis qu’il s’agira très fréquemment de dagues pour les autres.


RELIGION ET RITES


DIAS, TUAS ET SPIORS

Chez les peuples barbares, la religion est un sujet qui peut paraître complexe. Pourtant, elle demeure assez facile à comprendre. Chaque clan partage un Panthéon commun, celui des Dias. Le Dieu Suprême, Ruigsin ; Ana, la Déesse du Vent ; Tuinn, la Déesse de l’Eau ; Tàirne, le Dieu des Orages ; Beinn, le Dieu de la Terre et Lochran, le Dieu du Feu. Les Druides sont les dépositaires du culte des Dias et veille à la bonne tenue de leur culte, via l’érection de cromlechs en l’honneur du Dieu Suprême ou des idoles représentants les divinités élémentaires. On trouve, sur l’ensemble des territoires qui longent la frontière d’Oncmelia Minor, des statues et des représentations des Dias.

C’est en descendant la hiérarchie divine que tout change. Même si on retrouve des Tuas et leur Spior dédié un peu partout dans le territoire, ils ne sont pas priés avec la même ferveur selon les clans. Certains se tourneront plus volontiers vers l’un que l’autre en leur dédiant des sculptures et des gravures. Certains clans isolés possèdent même leur propre Tua protecteur, n’étant honoré que dans celui-ci. Le culte des Tuas revient aux Druides, qui, selon le village dans lequel ils vivent, savent lequel veille sur le village.

Il revient aux Chamans de communiquer et de communier avec les Spiors. Ils les consultent pour rendre leurs augures à la demande de celui ou celle venu le réclamer. Les Spiors étant liés aux Tuas, il est logique que tous ne soient pas honorés selon les clans et les régions. Les animaux sont les avatars des Spiors dans le monde des Humains.

LES FÊTES DES SAISONS

Il n’y a pas de calendrier autre que celui des saisons. Les Druides calculent les jours d’équinoxe (Cofhadthràth) et de solstice (Grianstad) grâce à leur savoir et font organiser de grandes cérémonies festives.

Lors du Cofhadthràth du Printemps, les Seanadh de chaque peuple se réunissent afin de prier les Dias et les remercier de leur bénédiction pour l’année passée et en appellent à leur bienveillance envers les semailles à venir. Il fait office du premier jour de l’an.

Vient ensuite le Grianstad d’Eté, pendant lequel tous les habitants sont amenés à faire la fête en chanson et en musique, sous la houlette des Bardes. C’est lors de cet évènement que ces derniers présentent leurs dernières satires et leurs plus beaux chants.

Le Cofhadthràth d’Automne signifie le temps des récoltes et de grands banquets sont organisés dans les plus grandes bâtisses du village, ou les castes se mêlent pour festoyer, cognant les chopes de bière en frères et soeurs.

Enfin, le Grianstad d’Hiver honore les défunts. Les Chamans président, aux côtés des Druides, des rassemblements face aux dolmens royaux et les Bardes déclament les sagas épiques pour honorer les grands héros du clan.

MARIAGE

Le mariage forge des liens fondamentaux. Les gens ordinaires se marient entre membre d’un même village tandis que les aristocrates se marient avec des gens de clans extérieurs, préservant ainsi la paix de la région. La famille de l’épouse offre une dot à la famille de l’époux, généralement du bétail, des pièces d’artisanat ou des terres. L’homme est considéré comme le chef de la famille mais la femme jouit d’un statut important et peut posséder des biens, au même titre que lui. Si un individu enfreint la loi, c’est toute sa famille qui en porte la responsabilité et peut être punie.

Le mariage est célébré en deux temps. Tout d’abord, une cérémonie religieuse, présidé par un Druide, qui prie Gradh de veiller sur l’union du jeune couple. Puis, c’est au tour du Barde de célébrer une seconde cérémonie, moins codifiée que la première, en l’honneur de Deür, afin qu’il apporte la joie dans le foyer.

RITES FUNERAIRES

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Pour la grande majorité, les défunts sont incinérés sur des bûchers funéraires. La cérémonie d’adieu au défunt est présidé à la fois par le Druide et le Chaman. Le premier prie Baran Didom pour qu’il accueille l’âme et la guide vers Ruigsin pour l’éternité, tandis que le second supplie Fitheach d’accompagner le défunt sur le chemin qui le mène vers les cieux. Le Chaman sacrifie un corbeau pour oindre le corps du sang de l’avatar du Spior afin qu’il identifie avec soin l’esprit qu’il doit guider vers l’Incréé et Créateur.

Pour les souverains ou les grands héros, on fait ériger des dolmens (ou des tumulus), qui serviront de mausolée. Après que le Chaman est procédé à son onction, il procède à un embaumement rituel, couvrant le corps d’aromates et de vin, avant de retirer les viscères et d’entourer le cadavre de bandes de lin trempées dans de la résine. Le corps est ensuite recouvert d’un linceul portant des représentations de Baran Didom et décoré de plumes de corbeaux. On enterre ensuite la momie sous le dolmen, qui est ensuite recouvert d’offrandes (souvent des fruits ou des légumes) afin que l’âme du défunt puisse se nourrir pendant le long voyage qui l’attend pour rejoindre Ruigsin.

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Ecrit par Gaukka le Voyageur
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