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 Les Broín

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Nuntius

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Nuntius

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MessageSujet: Les Broín   Les Broín I_icon_minitimeMar 7 Avr - 11:23

BROÍN
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Sommaire:
  1. Territoire

  2. Les Rois des marais

  3. Vie sociale et économique

  4. Guerre




TERRITOIRE




Frontière naturelle du Nord de l'Oncmélie, la Nera marque la longue frontière Sud qu'entretiennent les Broín avec leur voisin ruvien. Son bras se perd entre la forêt de Volisfodia au Sud-Est, que le peuple Broín préfère nommer Mòr fiodha (Grand Bois), seule véritable futaie digne d'en être qualifiée sur le territoire. Car l'intérieur des terres n'est en réalité qu'une succession de marais limoneux, de tourbières fangeuses et de rades salantes. De l'Est au Nord, s'étend Muire Dhubh la grande mer avec qui les Broín partagent de forts liens. A l'Ouest, les Boglachòmar (les Marais d'Ambre) aux reflets évocateurs, symbolisent la séparation avec leurs rivaux Cléirigh. Le Sud-Ouest lui fait office de seul lopin sec, et on y trouve un enchaînement de monticules surnommés Nippas (Les Mamelons). Le coeur du pays, Talamh'Vasaich (La Terre des Vasières) aurait tout d'une lande inhospitalière pour le visiteur profane, mais il regorge en réalité d'une vie foisonnante, insoupçonnée, tapie dans les bourbiers. Il n'est point aisé de vagabonder en ces lieux, les dangers y sont nombreux provenant de la terre elle-même. Mais les Broín réussirent à dompter cette nature mouvante et en firent leur foyer, allant jusqu'à ériger leur chef-lieu Arcasadrigun (Rade Royale) sur une de ces presque-îles. En face, balayé par les embruns, l'îlot sacré de Eilean'an'Dias fend l'écume et sauvegarde le littoral de la puissance des flots.


TALAMH'VASAICH

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Vaste lande étendue et sans grand reliefs, Talamh'Vasaich compose l'essentiel du pays des Broín. La vie y est d'une rudesse peu commune tant le paysage qui compose la terre des vasières est changeant et dangereux. La mer y rencontre la terre en de longs sillons aqueux l'empêchant de cicatriser. Les tourbières s’enchaînent au hasard des creux d'eau, laissant place à des étendues plus sèches qui se transforment sans crier gare en de traîtresses vasières. La boue y est lourde, la fange argileuse et le limon omniprésent. Malheur à celui n'ayant point l'habitude d'évoluer en de tels lieux : la terre y est mouvante et prête à envaser les imprudents en sacrifice aux dieux. Marbhacrèdha (La Morte-Glaise), est le nom donné par les Broín à ces trous mortels donnant directement sur l'autre monde. On peut les reconnaître aux autels érigés à proximité et dédiés à Beinn le Dia de la Terre et à Baran Dibom, le Tua de la Mort.

Les principaux bras d'eau de mer se mélangent aux infiltrations d'eau douce provenant des nappes souterraines, créant un milieu aquatique saumâtre changeant. Certains sillons comme Làmh'an'Beinn (La Main de Beinn) à l'Est se veulent particulièrement salins et uniquement colonisés par quelques salicornes fougueuses. Les rades  centrales de Mheur'mhòr (Le Grand doigt) et Forc'grinnan (La Fourche Fine) sont elles aussi salines mais propices à l'exploitation de la saumure. Le bras du fleuve Nera que les Broín nomment Sruth Ciùin (Le Ruisseau doux) et quand à lui favorable aux cultures aquatiques.

Les arbres y sont rares et peu feuillus, faisant du bois une ressource rare en cet endroit, bien qu'on dénombre quelques essences de type arbre à trogne et autres saules. A contrario, on y trouve une multitude d'arbustes épineux et autres brise-vent ligneux, abritant une faune endémique. Les roselières font elles aussi partie du paysage, dressant leurs fières quenouilles au gré des vents et servant de refuges aux nombreux oiseaux qui y nichent et s'y reproduisent.

Les Broín s'installèrent dans ces différents écosystèmes aussi proches sur la forme que différents sur le fond. Les hameaux palustres s'implantèrent de manière erratique en fonction des typologies et de la volonté de leurs pionniers.


BOGLACHÒMAR

A l'Est du territoire Broín s'étendent les célèbres et mystérieux Boglachòmar (les Marais d'Ambre). Frontière orientale et houleuse partagée avec le peuple rival Cléirigh, ces lieux sont emprunts de légendes et de récits mythiques. L'air y est plus lourd et semble vicié les jours de non-vent. Il est dit qu'on peut y perdre la vie sans avoir à tirer la lame, car entre les roseaux, les Spiors vous guettent, prêts à vous rappeler dans le monde des dieux. Ces marais tiennent leur surnom de la couleur ambrée qui se dégage à la fois de la tourbe et de l'eau croupissante des étangs constellant les lieux.

Ici point d'oiseaux, ils semblent en fuir les rives comme si ces dernières étaient soumises à un mal antique et contagieux. Boglachòmar est le royaume des amphibiens, des reptiles et des moustiques. Crapauds et grenouilles se disputent le contrôle de ces flaques dans un ballet de coassements;  vipères et salamandres se livrent à des batailles acharnées entre les roseaux. Les chamans y résidant affirment sans détour que la faune entière se met à reconstituer des affrontements passés, hantée par les esprits des défunts emprisonnés à jamais dans leurs tombes de tourbes.

Partout les autels dédiés aux dieux fleurissent comme des cairns mettant en garde les inconscients ayant décidés de prolonger leur séjour dans ces marais. Tinneas y est révéré afin d'en être gardé de ses maux, Baran Didom y est invoqué pour veiller sur les morts et les vivants, quand à Deür, des offrandes lui sont adressées pour apaiser le cœur des âmes ayant perdu quelqu'un en cet endroit. Boglachòmar fait office de réelle passerelle entre les mondes, les Broín s'y rendent avec déférence pendant le Cofhadthràth de Printemps afin de rendre hommage à Lochran le Dia du Feu. Ce dernier reçoit sacrifices et offrandes devant les étangs qui, à l'arrivée de la belle saison, se mettent à briller des mystérieux Teina'bog (Feu des Marais). Ces lumières dansantes mettant la surface des eaux stagnantes à feu sont considérées comme sacrées.

LES NIPPAS

Les monticules formant de galbés mamelons sortant de terre au Sud du pays Broín sont surnommés les Nippas. Ils marquent l'entrée des terres sèches où la prairie reprend ses droits sur la fange et la vase des marais.  Les bois de Mòr fiodha poussent à leurs contacts à l'Est. A l'Ouest, après avoir franchi le Sruth Ciùin , s'étend Mòint'mhargaidh, la Lande Marchande. Cette vaste étendue de petites prairies praticables favorise les échanges du peuple Broín avec les différentes peuplades frontalières et leur voisin direct, les Ruviens.
Cette stabilité du sol et les conditions favorables de ces lieux, font des Nippas un lieu de rencontre et de célébration des Broín. Lors des grandes assemblées, des fêtes religieuses ou autres rassemblements armés requérent de la place et de l'envergure. Les hommes et femmes des marais s'y rendent pour y entendre la parole des sages ou des Eorls nécessitant d'être écoutée de tous.

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Une réjouissance particulière s'y tient a l'occasion du Grianstad d'Été. Les Broín se massent dans les Nippas à l'appel du Vergobret pour fêter la saison chaude autour d'un célébration nommée Anduin'Cuilc (L'Homme Roseau). Les bardes y chantent leurs fameuses louanges lors d'un gigantesque banquet durant une décennale entière. Au point culminant de la cérémonie, une effigie de jonc confectionnée par les chamans est incinérée avec, dans son buste, les sacrifiés aux Dias.


ARCASADRIGUN ET L'EILEAN'AN'DIAS


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La cité palustre d'Arcasadrigun fait office de chef-lieu au peuple Broín. Elle s'élève fièrement sur une presque-île domptée,  entre les rades de Mheur'mhòr et Forc'grinnan. Dans une région où le bois fait office de ressource rare, il est ici omniprésent, signe de richesse et de royauté. Un épais rempart de rondins constellé de tours de garde et d'un fin chemin de ronde, protège l'enceinte de la ville. Derrière celui ci,  400 âmes y résident et s'ébrouent dans un labyrinthe erratique de masures, de madriers et de chemins sur pilotis. Il n'existe pas de règles de construction, les habitations poussent et s'écroulent en suivant les cycles familiaux de ceux qui les entretiennent. Les huttes se massent jusqu'à grignoter la mer, le port de la cité étant la seule limite à cette extension.

Il existe pourtant un endroit ayant traversé les siècles et faisant office de pierre d'ancrage dans la vie de la cité : le palais royal de Bothanmòran (La Grande Hutte). Véritable prouesse artistique à toit incliné, l'édifice de bois est sculpté d'incroyables bas-reliefs polychromes représentant les divers scènes des légendes et mythes fondateurs du peuple Broín. Ses portes à larges battants donnent sur une grande salle commune où les rois et leurs magistrats siègent et rendent le pouvoir. Cette longue pièce en enfilade donne sur une ouverture large comme une barque, laissant filtrer la mer à même l'édifice. L'arche pour le nom de Geata'na'Mara (Porte de la mer) et revêt un aspect hautement symbolique. A l'étage se trouve la volière emprisonnant les légendaires Beulbeulnaech, les Bec Parleurs des rois des Marais. Des oiseaux qui dit-on, s'expriment comme des hommes et peuvent prédire l'avenir.

Face à la capitale s'étendent dans la mer de nombreux îlots sans grand intérêt, mais le principal d'entre eux, l'Eilean'an'Dias endosse une aura divine particulière. Les vagues s'y écrasent avec force  projetant des gerbes d'écume loin dans les airs ;  les orages s'y déchaînent en balayant sa surface d'éclairs ravageurs embrasant la flore. Les Broín le considèrent comme une offrande faite par Ruigsin afin d'apaiser la colère des Dias Tuinn, Beinn, Ana, Tàirne et Lochran. Sans sa présence, la cité palustre n'aurait put atteindre le lustre dont elle se targue aujourd'hui.



LES ROIS DES MARAIS


Le pouvoir royal chez les Broín est une curiosité unique en son genre et remontant à des jours si anciens qu’il serait tentant de dire qu’il en a toujours été ainsi. Toujours est-il que chez ces rudes paludiers, il n’y a pas un seul roi, mais deux. Chacun règne depuis le palais de Bothanmòran sur sa moitié du peuple, ce qui les amène à travailler de concert pour le bien de la tribu toute entière. Les Broín soutiennent qu’avec cette singulière coutume, le pouvoir est plus stable car il reste toujours un roi lorsque l’autre meurt.

Les règles de succession s'organisent autour du choix des dirigeants en activité. Parmi leur descendance, les rois des Broín ont alors le devoir de choisir l'héritier le plus apte à prendre leur place une fois leur heure arrivée. Être l’aîné ne garantit en rien l'accession au trône, car l'élu devra faire preuve de capacités nécessaires au bon exercice du pouvoir. Ainsi, une véritable compétition s'instaure au sein de la Loidha'Boglach, la progéniture des rois, désireux de remplacer leur parent. Il arriva au cours des générations que les actes les plus sournois soient commis entre héritiers nécessiteux d'établir leur ascension par tous les moyens, mais les Broín continuent néanmoins de considérer cette règle comme efficace à la succession, car un bon roi se doit d’être également ambitieux.

Une fois qu’un roi trépasse, son corps est conduit sur l'Eilean'an'Dias pour y être enseveli dans un tumulus. Une fois les rites funéraires accomplis, l'héritier sera couronné roi des Broín par le Vergobret sur l'îlot sacré. Son ascension définitive au trône se fera par une procession symbolique où le nouveau roi se doit de pénétrer seul sur une barque par la Geata'na'Mara afin de prendre possession du palais de Bothanmòran où son binôme royal l’accueille et le reconnaît comme son frère, augurant ainsi le nouveau règne dyarchique. Ne pas effectuer cet acte coutumier lance le mauvais œil sur le prétendant, et diminue sa légitimité aux yeux de sa moitié de peuple plus encore qu’à ceux de l’autre moitié. La succession est néanmoins très importante au sein des Broín, car elle est considérée comme un acte d’unité renouvelée perpétuellement par le balai des rois. Chaque réunification symbolique du peuple est fêtée en grandes pompes et permet aux liens qui unissent les différents clans de se renforcer.

Dans leurs tâches, les rois des Marais sont secondés par un conseil d'anciens et de familles nobles logeant capitale. A travers l'histoire des Broín, il arriva que des femmes soient nommées héritières du trône et qu'elles gouvernent jusqu'au jour de leur union.



VIE SOCIALE ET ECONOMIQUE


AGRICULTURE

Les marais offrent de nombreux bienfaits à ceux qui savent s'en servir.
L'agriculture des Broín se veut pourtant rudimentaire. S'ils possèdent des étangs d'eau douce, les rades et sillons de mer sont quant à eux impropres à la culture vivrière par irrigation. Ainsi, ils développèrent des techniques basées sur la mise en place de petits champs agradés au fil du temps avec le limon des marais et les fumures de leurs bêtes. Ce mélange hautement riche en nutriments et l'utilisation de toutes les parcelles propres au maraîchage sur butte, permirent de palier l'absence de grands champs. Les Broín cultivent peu de céréales aux profits d'une large gamme de tuberculeux, de racines et de légumes appréciant le limon. Carottes jaunes, panais, fenouils, cerfeuils tubéreux, céleris et aches des marais sont la base de leur alimentation. Au Sud, le Sruth Ciùin permet la culture de cresson sauvage. A ces légumes, ils ajoutent les nombreuses plantes endémiques et autres champignons des marais qu'ils consomment en bouillon, ou dans des décoctions plus médicinales. Les quelques coques et autres fruits des bois du Sud ne servent pas à contenter tout le monde mais sont une manne appréciée.

Misant sur un élevage polyvalent mais peu répandu, les Broín s'occupent essentiellement de porcins, de bovins et d’équidés adaptés à la vie dans les marais. Leurs cochons sont petits et au pelage grisâtre, leurs chevaux ont le poitrail large et le garrot court. Quant à leurs aurochs, s'ils sont impressionnants par la taille, ils restent de paisibles herbivores. Particularité des Broín, ils domestiquèrent une race de sarcelles qu'ils se mirent à élever dans des enclos possédant un étang et recouvert d'un filet.  

Les Broín restent un peuple de chasseurs profitant notamment de la présence des nombreuses espèces d'oiseaux nichant dans les vasières. Prélevant aussi bien les adultes que les œufs, ils s'aident dans leurs tâches d'oiseaux dressés spécialement à la traque. Les nombreuses hardes de sangliers venant s'ébrouer dans la boue et les daims cherchant à profiter de l'argile font aussi des mets de choix.

La pêche fait aussi partie de leur patrimoine. Les étangs regorgent de poissons de vase et d'écrevisses. Batraciens et autres reptiles sont eux aussi consommés. Les plages du nord sont elles propices à la pêche à pied et au ramassage des coquillages. Enfin, les célèbres bateaux de pêche Broín font la fierté de leurs propriétaires et partent défier les vagues pour en ramener quelques denrées.

ARTISANAT ET INDUSTRIE

Chez les Broin, il existe un artisanat porté au rang de véritable industrie, reconnu par tous les peuples barbares : la vannerie. Sur tout le territoire, on trouve des objets d'utilisations et de formes diverses tressés à base de végétaux. Du jonc des saules aux fibres des roseaux, les Broín se révèlent de véritables maîtres en la matière. Confectionnant des paniers de toutes tailles et de toutes sortes à la solidité incontestable, ils tressent aussi des jattes, des cages, des pièges aquatiques, des tabourets et des ustensiles divers. Paroxysme de leur savoir-faire dans le domaine, certains clans paludiers développèrent une technique de nouage particulière permettant la confection de petites barques rondes permettant de se déplacer à coup de rame sur les eaux placides des marais. Ces dernières ressemblent à des coquilles de noix et sont surnommées Bàta cnò (Barque Noix).

Les clans des côtes quant à eux comptent dans leurs rangs quelques fameux ébénistes marins possédant les compétences nécessaires à la confection de bateaux de pêche pouvant affronter les flots de Muire Dhubh. Ces artisans disposent d'un prestige particulier, leur savoir étant aussi précieux que le matériau utilisé. Au même titre que ces ébénistes, les forgerons et autres bronziers sont aussi une manne recherchée, le territoire ne comptant que très peu de mines exploitables.

On connait les Broin pour leur maîtrise du séchage et du fumage des aliments, leurs techniques empiriques permettant une conservation inégalable des aliments sur la durée.
Dans la même veine et grâce aux rades salantes, on compte de nombreux maîtres saumuriers ayant développé une technique d'extraction du sel par la chauffe. L'or blanc devint alors une denrée prisée des autres peuplades barbares, dont ils furent le commerce jusqu'avec les ruviens.

Le dressage et l’usage d'oiseaux de proie peut être cité comme artisanat des Broín, qui sont de fameux oiseliers. Bien qu'elle soit majoritairement à but d'aide de chasse, cette technique est utilisée par les nobles à la guerre.

Enfin, les confections de baumes, de potions et de redoutables poisons se caractérisent par leurs mélanges d'herbacées des marais et l’utilisation de différents venins. Ce véritable artisanat est le domaine des chamans Broín qui se veulent véritables maîtres dans le domaine. On retrouve sur le territoire Broín proportionnellement plus de chamans que de druides, signe du lien puissant qui unit la population et les gardiens des Spiors.

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HABITAT

Peuple palustre dans sa majorité, les Broín forment des petites communautés soudées se regroupant autour d'une loge centrale. Les villages sur pilotis sont une particularité des lieux, les huttes y sont plus ou moins grandes et séparées par des pontons de bois ou de jonc tressé. Dans Talamh'Vasaich, on trouve autant de type de villages qu'il existe de communautés différentes, chacune s'adaptant au mieux à la typologie des lieux et aux ressources exploitables. Ainsi, s'il n'existe pas de schéma commun, on peut néanmoins parler de certaines techniques usées pour confectionner les huttes. Certaines faisant office de réel œuvre d'art, elles sont entièrement entre-nouées de fibres et de saules vivants, remplaçant les moellons par un feuillage naturel servant de mur. D'autres encore sont un mélange de tourbe et de torchis, créant des masures au sol battu et aux formes fantasques.


GUERRE


Peuple pragmatique aux tendances chafouines, les Broín sont néanmoins de fiers guerriers à l'endurance reconnue. Forgés par une existence rude, où le crapahutage dans les marais se veut pénible et dangereux, ils considèrent la guerre comme un exutoire nécessaire aux pulsions des hommes. Néanmoins pour les Broín, la finalité compte plus que la manière, la victoire étant acquise à celui se tenant debout en dernier. Ainsi, certaines de leurs méthodes passent pour être déshonorante, et l'on considère certains de leurs actes comme sournois et retords. Les Broín eux n'y voient que la meilleure des méthodes pour arriver à leurs fins.
On ne compte pas de chars de guerre ni de cavalerie dans leurs rangs, les familles d'aristocrates considérant comme idiot le fait de chevaucher un canasson en plein marécage bourbeux.  Ils se démarquent pourtant des communs en usant d'artifices les rendant reconnaissables, notamment par l'usage de casques à huppes et à plumes magnifiques issus des plus beaux pennages des marais. A défaut de montures, les guerriers les plus fortunés disposent de leurs propres oiseaux de proie, qu'ils arborent comme des symboles de puissance et dont ils usent sur certains champs de batailles.


Dans les marais, la forte proportion de chasseurs Broín fait que la plupart des hommes savent y manier la javeline sans pour autant être de courageux guerroyeurs. Les villages étant difficilement attaquables, les marais y servant de remparts naturels, il reste cependant dangereux de s'en prendre à une communauté sans une bonne stratégie.

Les Broín comptent dans leurs rangs un groupement de combattants mystérieux. Il s'agit des redoutés Mhàgachfir (Les Hommes Crapauds). On ne sait que peu de choses sur ces hommes et femmes originaires de Boglachòmar. Il est dit que seuls les bannis, les exilés et les désemparés se voient intégrer leur rang pour y recevoir le sombre enseignement d'un chaman nommé Muir-Thìrich (L'Amphibien). Véritables vauriens, les Mhàgachfir sont redoutés pour leurs talents d'assassins usant de multiples poisons. En temps de paix, ils agissent tels des mercenaires vendant leurs facultés aux plus offrant, en temps de guerre ils deviennent alors des adversaires craints de tous les ennemis des Broín.

Leurs rivaux ancestraux, les Cléirigh, sont d'ailleurs en tête de ligne quand il s'agit de subir leurs perfides assauts. Depuis toujours, le peuple des marais et celui des vallons se disputent le contrôle des marais d'ambre. Ayant toujours tenus en échec ceux des collines, les Broín perdirent de nombreuses âmes dans les conflits qui se succédèrent au fil des siècles. Ils érigèrent alors un vaste complexe de tours de garde et de feux d'alarmes à travers leur frontière Ouest afin de prévenir toute incursion.  

Ecrit par Sachnasax
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