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 Arnec, roi des Broín

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Arnec le Chenu

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Arnec le Chenu

Messages : 35
Date d'inscription : 15/04/2020
Age : 27

Personnage
Âge: 99 ans
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MessageSujet: Arnec, roi des Broín   Arnec, roi des Broín I_icon_minitimeVen 24 Avr - 9:29



   


   
ARNEC LE CHENU

 











Nom/Prénom : Arnec le Chenu

Âge/ Date de naissance : 99 ans (Né quelques jours avant le Grianstad d'été de l'an 300).
Sexe : Masculin
Faction : Tribus barbares
Liens notables : Magetobrigos le Sanglier (Némésis)

Fonction : Roi des Broín

Personnage
POSSESSIONS :

Arnec est roi des Marais. Ce qu'il possède, c'est la moitié. La moitié des allégeances du peuple Broín, la moitié du grand palais de Bothanmòran, la moitié des rades d'Arcasadrigun, l'un des deux anneaux de la Loidha'Boglach et la moitié des terres qui composent le territoire de ses ancêtres. L'autre moitié est détenue par son binôme, une coutume qui remonte à des temps anciens que les moins de deux siècles ne peuvent pas connaître. Pour ceux-là, la tradition a toujours exigé un tel partage, qui s'est plus ou moins fait sans heurts selon les époques, les humeurs et les personnalités.

Son épée fut forgée à Plaincridhe, en territoire Aonghusa, un cadeau diplomatique vieux d'une vingtaine d'années et qui n'a jamais quitté son fourreau depuis. Arnec s'est toujours vanté de savoir se défaire de ses ennemis sans jamais en tirer la lame, ce qu'il a maintes fois prouvé au grand déplaisir du fer assoiffé de sang qui repose dans son étui de bois et de gemmes. Sa vieille cotte de mailles, elle non plus, n'a pas brillé sur un champ de bataille depuis des lustres. Piètrement entretenue par les membres de sa maisonnée, elle commence à rouiller comme son maître, renvoyant une image qui pourrait très ironiquement faire penser au Chenu ; celle d'un homme à l'apparence vieillissante, mais toujours solide et diligent malgré son siècle d'existence.

Le vieux roi possède également un bien très particulier, un colosse au dos large et aux muscles saillants. Il s'agit de son petit-neveu Burú, au destin malheureux. Le pauvret était pourtant un solide gaillard aux atouts grandioses, avant qu'une terrible blessure à la tête ne l'amène sous la tente d'un chaman. Trépané par le sage, le brave Burú vit depuis une existence de simple d'esprit, à l'intelligence proche de celle d'un jeune enfant. Après ce terrible accident, Arnec prit l'idiot en pitié, et à mesure qu'il se rendait compte que ses jambes ne le portaient plus comme avant, décida d'en faire son transport. A cheval sur les épaules du géant, Arnec peut ainsi dominer les autres de quelques têtes, tout en profitant des cuisses infatigables de son porteur pour se déplacer en campagne à bonne vitesse.

APPARENCE :

A l'aube de fêter sa centième année sur cette terre perdue dans les marécages, Arnec tient une forme insolente. Ayant fait bon usage des divers potions et décoctions préconisées par ses amis chamans, tout autant que ses nombreux sacrifices faits aux Dias, ces attentions ont sans nul doute permis à son corps de maturer de la manière la moins handicapante. Certes, ses jambes ne le portent guère plus que sur quelques mètres. Certes, son cuir se fripe et ses rides sont légions. Ses cheveux s'effilochent et deviennent plus gris que le ciel couvant l'orage. Mais ses yeux gris clair portent sur le monde ce même regard plein de sagacité qui fit sa renommée parmi les gens de son peuple. Derrière son apparence de vieillard rabougri, gare à celui qui sous-estime l'être tapi sous les fumeroles de la vieillesse. Un esprit duplique aux yeux chafouins, dont le sourire torve aux lèvres craquelées vient parfois assombrir son visage fatigué par le temps.

Méfiez-vous des vieillards et de leurs faux-semblants. Plus d'un homme est tombé d'avoir fait l'erreur de sous-estimer le Chenu et son génie retors.

PERSONNALITE :

Arnec n'a jamais reconnu l'existence que de deux catégories d'hommes et de femmes. La première subit le destin, la seconde le façonne. Au cours de sa longue vie, il s'est toujours targué d'être de cette trempe particulière, de ceux qui peuvent sentir leur destinée entre leurs doigts puissants et autoritaires. Il a l'âme d'un chef, et c'est pour cela qu'il est roi alors que tout portait à le détourner de cette voie. Il n'est guère grand, il n'est guère fort, et à présent qu'il est vieux c'est pire encore. Toute sa vie, il dut se reposer sur d'autres atouts. La patience lui apprit à attendre le bon moment pour frapper avec efficacité. Le pragmatisme lui permit de s'affranchir des règles imposées par la bienséance et la moralité, afin de considérer chaque avantage à sa juste valeur. L'étude lui octroya des savoirs occultes, des secrets qui lui furent très utiles lors de son ascension. La clairvoyance lui servit durant toutes ces années à nouer des contacts lucratifs avec les bonnes personnes, tout en se prémunissant des mauvaises en en faisant ses obligées, constituant un véritable réseau de clients, d'amis et de partisans.

Le vieux roi a toujours su profiter des dons que lui octroyèrent les Dias. Un grand homme ne peut seulement se mesurer qu'à sa taille et son poids. Un grand homme ne peut se mesurer qu'à l'utilisation qu'il peut faire de son esprit. Et celui d'Arnec est une arme de guerre, aiguisée, affûtée et toujours prête à l'emploi. C'est un serpent aux crochets venimeux, une dague cachée sous le manteau. Lorsqu'elle frappe, c'est sournoisement, mais toujours avec efficacité.


HISTOIRE

Lorsque Segovacar émergea de sa profonde léthargie, ses yeux mirent du temps à s’adapter. Il faisait sombre dans cet endroit, et il voyait encore flou comme s’il s’était saoulé d’un alcool frelaté. Il regardait droit devant lui, sans trouver la volonté de bouger ni la tête, ni les mains, ni les jambes. Une soudaine pensée l’angoissa à l’idée d’être complètement paralysé, et un regain de peur le fit tenter d’agiter ses membres dans tous les sens, en vain. Segovacar gronda. Guerrier dans la fleur de l’âge, finir ainsi cloué au sol et infirme était la pire des fins pour lui.

« Ah, le voilà qui se réveille, Burú. »

La voix avait surgi de nulle part, avant qu’une ombre ne passe devant son regard, forçant ses yeux à s’habituer plus vite à son nouvel environnement. Quand les contours reprirent leur netteté, il devina d’abord puis vit enfin le plafond au-dessus de lui. D’énormes madriers couverts de longues fentes le parcouraient. Le bois était vieux, il avait travaillé. Aux frontières de sa vision reposaient différentes décorations d’intérieures : crânes de cerfs, boucliers usés et poussiéreux. Il n’était pas dans la maison de n’importe qui. Son mystérieux hôte se tenait d’ailleurs proche de lui, mais à contre-jour d’un feu qui rendait ses traits indéchiffrables.

« N’aie d’inquiétude, ton dos n’est pas brisé. Mais cela ne veut pas dire que tu pourras bouger de sitôt... »

Cette voix portait le timbre enroué des vieillards, et pourtant elle était encore riche et compréhensible. Elle se parait également d’un soupçon de dédain et de sournoiserie, deux sonorités qui feraient tiquer n’importe quel Cléirigh digne de ce nom. Or, Segovacar faisait partie de ce fier peuple des collines.

« Qui es-tu ? Qu’est-ce que je fais ici ? »

L’ombre s’approcha un peu plus du guerrier immobile, lui permettant de deviner quelques traits et antiques rides de son visage. Il avait l’air si vieux qu’il ressentit une grande honte de paraître si faible devant un tel ancêtre.

« Si je te dis qui je suis, tu devineras sans nul doute ce que tu fais ici. »

La silhouette croisa les bras sur sa menue poitrine, avant d’annoncer tout de go :

« Je suis Arnec, roi des Marais. »

A peine eut-il prononcé son nom que Segovacar tenta une nouvelle fois de se relever, s’excitant tout seul en lâchant toute une série de beuglements et d’insultes, tout en restant ridiculement immobile et flasque. Le contraste ne fit que davantage sourire son geôlier, et Segovacar n’arrêta sa logorrhée qu’une fois à court de souffle. Là, Arnec reprit la parole, légèrement amusé.

« Vous autres Cléirigh êtes des outres. Vous vous gonflez, vous enflez pour vous donner de la consistance, mais quand vous ouvrez finalement la bouche, vous ne crachez que du vent. »

Le soufflet ulcéra Segovacar davantage. Malheureusement, il n’était rien qu’il puisse faire. Frustré, il se contenta de reprendre son souffle, préparant sa prochaine bordée de jurons. Arnec en profita pour continuer de parler.

« Et j’en ai crevé des outres, durant cette longue et interminable vie. Des fils et des pères. Même si chaque père est également fils, maintenant que j'y pense. »

« De nobles fils des collines ! »

Arnec sourit.

« Oh, pas seulement. Toutes sortes de fils. Certains venaient de tes grandes collines, d’autres de ces marais. Certains étaient des étrangers, d’autres venaient de ma propre famille. »

Segovacar se saisit de l’occasion pour l’insulter.

« Alors tu es un parricide ! Maudit... »

Arnec secoua la tête.

« Allons, tout le monde le sait. C’est même pour cela que je suis devenu roi. »

Le vieillard semblait d’humeur bien bavarde ce soir.

« J’étais le dernier-né de mon père, Cadfael. Il s’était fabriqué une sacrée marmaille, car je dus partager ma maison avec six autres enfants. Elowen, ma mère, était réputée très fertile. Et nous ne nous ressemblions pas tous au sein de mes frères et sœurs ! »

L’ancien ricana dans sa barbe grise, pendant qu’un mince dépôt de bave s’amassait aux commissures de ses lèvres.

« Toujours est-il que cela a posé quelques problèmes lorsque mon père a rejoint mes ancêtres. Cet imbécile n’avait encore choisi personne au sein de la fratrie, alors nous étions un peu à couteaux tirés pour briguer le trône. Je n’étais guère le plus fort, ça, c’était mon aîné Carúdeg. Je n’étais pas non plus le plus aimé, cet honneur revenait à Adauco. Je n’étais pas le plus charismatique, ma sœur Kelyn était bien plus captivante et bien plus courtisée. Moi, j’étais le petit dernier. Je suivais les enseignements des chamans. Qui aurait pu parier sur moi ? »

Ses yeux brillèrent un instant dans l’obscurité de son visage.

« Moi. Moi, j’ai parié sur moi. Ils se sont tous couchés devant moi. Littéralement. Les enseignements chamaniques sont complexes et occultes, mais ils sont très utiles pour qui sait s’en servir. Tous tombés malades au même moment… étrange, non ? Tout le monde savait que c’était moi, car j’étais le seul à ne pas avoir cané. Quand le vergobret m’a montré la barque que je devais emprunter pour rentrer à Arcasadrigun, il a hésité. Un seul instant, mais je l’ai vu. Le plus cocasse en revanche, c’était le regard mi-horrifié mi-impressionné que m’avait lancé le roi Brenno, le second souverain de mon peuple. Essaye un peu d’imaginer sa tête lorsque nous avons dû nous faire l’accolade. Je jurerais qu’il avait peur que je cache un quelconque poison dans ma manche pour venir l’achever et régner seul sur les Broín. Mais cela aurait été incroyablement bête, tu ne crois pas ? Les dias n’auraient pas apprécié. N’étant pas sûr qu’ils accepteraient facilement mon nettoyage familial non plus, j’ai même décidé d’adopter mes neveux et nièces, pour faire bonne figure. »

Segovacar ne savait quoi répondre. Il avait entendu parler d’Arnec comme d’une vipère sournoise, un roi sanguinaire et sans honneur. Pourtant, il semblait parler de ses vices sans éprouver la moindre honte. C’était un esprit malade.

« Voilà pourquoi tes insultes ne me touchent pas, jeunot. Tuer un membre de sa famille est certes peu reluisant. Mais quand c’est nécessaire, je considère que la fin justifie le moyen. N’importe quel homme sensé l’aurait fait. »

Segovacar cracha, mais le glaviot lui retomba dessus, et il jura à nouveau.

« Plutôt crever que m'entacher ! »

Arnec soupira.

« Alors tu n’es qu’un imbécile. Tout ton peuple est un agglomérat d’idiots aux vertus mal placées. Et les pires de tous, ce sont tes eorls et tes rois. Comme cet énergumène de première… comment s’appelait-il déjà ? Ah, la mémoire me joue des tours parfois… »

Ce fut Segovacar qui devina. Et un frisson lui aurait parcouru le corps, s’il pouvait encore le sentir.

« C’était donc bien toi qui a empoisonné Magatos. Vaurien, serpent ! »

Arnec se rapprocha encore, se penchant sur le corps immobile de Segovacar. Il put constater l’état de ruine avancé du vieillard, dont le cuir était plus fripé qu’un noyé. Ses yeux exerçaient un étrange magnétisme, comme si toute la vérité du monde se cachait derrière ses pupilles grises et luisantes. Il répondit :

« Magatos a mérité ses yeux débiles. Au cours de ma longue vie, j’ai aimé cinq fois. Cinq magnifiques femmes, toutes de grandes guerrières. Ce porc m’a privé de Meriel, la dernière de mes épouses. Puis il était bien trop dangereux pour que je le laisse devenir votre roi. Je n’ai pas eu les mêmes chances de m’occuper de ses fils, malheureusement... »

Segovacar dardait des yeux plus meurtriers qu’une bande de guerre sur le vieil homme. Voilà qu’à présent il se mettait à insulter le sang de son roi. Le guerrier paralysé cherchait un moyen de prendre l’avantage, d’enrager le vieillard pour lui ôter ce petit air satisfait qu’il affichait dans la pénombre. Il tenta :

« Magetobrigos, lui, a tué nombre de tes petits-enfants, rat ! Il a raconté à tous comment tes descendants ont lâchement cherché à le fuir avant de rendre l’âme ! Le roi reconnaît plus facilement leurs dos que leurs visages. »

Le sourire triomphant du Cléirigh se changea vite en grimace coléreuse lorsqu’Arnec ne répondit à l’insulte que par un énième soupir d’ennui.

« Mon clan est bien plus fourni que celui de mon père. En tant d’années, crois-moi bien que j’ai conçu d’innombrables marmots pour aller tester la frontière que nous partageons, et ceux-ci se sont reproduits en masse. Mais de combien de fils ton roi dispose-t-il ? »

Segovacar resta silencieux. Il savait fort bien que Magetobrigos avait perdu femme et fils durant la dernière guerre contre les Broín, la désormais fameuse guerre de la brogue. Lui-même y avait perdu des frères, dont l’un s’était retrouvé avalé par le brasier que Lochran avait déchaîné dans les marais pour mettre fin aux combats. Il lâcha soudain :

« Magetobrigos compte encore deux enfants. »

Arnec répondit calmement :

« Oui, pour l’instant. »

Une nouvelle bordée de jurons chanta aux oreilles du vieillard, lancés dans le plus grand des emportements par un Cléirigh visiblement impuissant. Segovacar se demandait par quelle magie noire le roi paludier le tenait en son emprise. Devinant sans doute ses plus sombres pensées, Arnec y répondit sans que la question fut posée. Il sortit une petite fiole de derrière son dos, l’agitant sous le nez du guerrier vaincu.

« Les craxanton sont de véritables petites merveilles. Leur peau est recouverte d’une toxine dont les propriétés permettent, à faible dose, de paralyser un homme. Une plus grande entraîne un sommeil profond, et mortel. »

Il rangea le petit flacon, faisant un signe indistinct à Burú.

« Je suis fasciné par les grenouilles. Elles paraissent si frêles et inoffensives, mais possèdent sur leur cuir des poisons aussi variés que mortels. Certaines endorment, d’autres tuent, d’autres encore fournissent des toxines qui, mêlées à d’autres, fournissent de puissants hallucinogènes, des produits incapacitants, débilitants… La peau des batraciens recèle bien des secrets. »

Puis sa voix se fit plus froide, comme si le véritable cœur de la conversation pointait enfin le bout de son nez.

« Alors quand j’ai su qu’un immonde petit bâtard de Cléirigh violait allègrement la trêve imposée par les druides entre nos peuples, je me suis dit que j’irais tester ces merveilles de la nature sur qui de droit. »

Segovacar lâcha un grondement de défiance.

« Ton peuple de pouilleux vient nous narguer à la frontière. Chaque matin, mes frères et moi les observons nous jeter leurs savates pour tester notre patience. Ne viens pas t’étonner si je descends de mes collines pour aller tuer les tiens. Ils ont tout fait pour m’inviter sur leurs terres. »

Soudain, Segovacar se retrouva soulevé de la table sur laquelle il reposait. Il put observer, impuissant, le géant Burú le relever et le soutenir, comme s’il s’était agi d’une simple souche à déplacer.

« Tu t’es présenté sur mes terres en violant la paix proclamée par nos Seanadh respectifs. Par tes actes, tu risques de réveiller à nouveau Lochran, et d’enflammer les marécages pour de bon. Mais je sais comment apaiser les dias. Tu as cherché à enflammer le Boglachòmar, mais tu seras le seul à en payer le prix. »

Après avoir énoncé ces paroles sybilines, Arnec fit un pas de côté, s’appuyant sur une canne, et fit un signe de tête à Burú. Ce dernier fourra une espèce de linge à l’acre saveur dans la bouche de Segovacar, qui se retrouva à mordre, gronder, tenter de recracher cet immonde tissu qui lui obstruait les mandibules. Ensuite, les yeux horrifiés du guerrier se posèrent sur l’endroit où Burú l’amenait d’un pas lent et pesant. Incapable de bouger ne serait-ce que le petit doigt, incapable de hurler toute sa détresse et son horreur, Segovacar ne put qu’observer le brasier dans l’âtre se rapprocher inexorablement. Son corps était flasque, mais sa cornée s’emballait tandis que ses yeux se révulsaient, cherchant inlassablement dans le paysage un point de chute, quelque chose pour le sortir de ce cauchemar. Puis Burú le jeta dans le feu sans état d’âme, et lorsque son dos heurta le tas de bois, un nuage de braise se souleva dans les airs comme si Lochran acceptait tacitement le sacrifice.

Les dernières images que captèrent les yeux fous de Segovacar avant qu’ils ne s’assèchent pour toujours furent les traits ancestraux et noueux du visage d’Arnec, dont les flammes reflétaient à présent sur toute la repoussante vieillesse qui l’accablait. A la lueur du brasier, ses pupilles étaient étranges. Elles brillaient d’un feu peut-être bien plus ardent que celui dans lequel le Cléirigh avait été jeté.

Hors Rôle-Play
Crédit avatar et signature : https://www.deviantart.com/jjpeabody/art/Old-Wizard-620331660
Compte autorisé par : Mwa lel


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Dernière édition par Arnec le Chenu le Sam 25 Avr - 15:28, édité 1 fois
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Gaukka le Voyageur

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MessageSujet: Re: Arnec, roi des Broín   Arnec, roi des Broín I_icon_minitimeSam 25 Avr - 15:04

Ce Roi des Marais s'annonce comme un immonde emmerdeur et un sacré salopard !

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J'AIME BEAUCOUP

VALIDATION
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Te voilà enfin validé par l’équipe administrative. Nous te souhaitons tous la bienvenue officielle parmi nous. Afin de te faciliter la tâche, voici quelques liens qui pourraient t’être utiles très prochainement :
Demande de RP : Si tu souhaites te lancer séance tenante il n’y a pas mieux. Les joueurs se fairont un plaisir de partager un bout d’aventure avec toi.
Journal de bord : Afin de garder une trace de tes différents rps, et aussi pour te permettre d’établir une timeline claire pour toi et tes partenaires, nous t’invitons vivement à créer ton journal de bord où tu pourras archiver tes pérégrinations.
Si jamais tu as encore des questions, n’hésite pas à contacter l’équipe administrative ou à demander un parrain (il n’est jamais trop tard !) ou encore à poser tes questions dans le sous-forum adéquat.
Bon jeu !
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https://oncmeliaminor.forumotion.com/t60-gaukka-le-voyageur
 
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