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 Edelmia, la capitale

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Nuntius

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Nuntius

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MessageSujet: Edelmia, la capitale   Edelmia, la capitale I_icon_minitimeVen 27 Mar - 17:19

EDELMIA
Edelmia, la capitale Barre11

Edelmia, la capitale D1ow





Sommaire:
  1. Fondation de la cité
  2. Organisation urbaine
  3. Le Forum - Centre du pouvoir et des croyances

  4. Le Colosseus - Amphithéâtre
  5. Castra Urbana
  6. Les quartiers

  7. Lieux d'expression et de plaisirs

  8. Les fortifications



FONDATION DE LA CITE

Ou la petite histoire de la capitale d'Oncmélie mineure

"Que serait devenu l’Empire Ruvien s’il n’avait eu de cesse de repousser ses frontières jusqu’aux confins du monde connu ? Ce fut très certainement dans l’optique de ne jamais avoir à répondre à ce questionnement que les empereurs successifs n'ont pu se contenter seulement de ce que leur prédécesseur avait su apporter en terre et en richesse. Ils se sont pour cela enfoncés toujours plus profondément dans les contrées les plus inhospitalières et sauvages afin d’y imposer leur présence et de ramener en leur cité le triomphe escompté.

L’empereur Tiberius Oncmelius ne dérogea pas à cette règle fondamentale héritée de ses ancêtres. Dès son couronnement à la tête de l’Empire, après avoir succédé à son oncle Augustus Sevarius, le jeune monarque d’une trentaine d’années nomma le légat Amulius Gepia à la tête d'une légion ruvienne afin d’étendre la frontière au nord-est de la Delgica. Le prétexte fut d’ailleurs tout trouvé lorsqu’on lui rapporta les terribles incursions barbares survenues dans la province conquise un siècle plus tôt par Delgicus Flavius. La répression contre ces tribus disparates débuta en l’an 155 une fois  passée non sans mal la Montis Ermeticae. L’hiver venu rendit d’ailleurs le voyage de retour impossible et contraint les légions menées par l’empereur lui-même à ne pouvoir  que triompher de leurs ennemis. Forts de leur  supériorité militaire, les ruviens remportèrent de grandes victoires et repoussèrent aux prix d’âpres batailles les barbares au  delà de la Nera et de l’interminable forêt de Volisfodia.  Ils y établirent un Limes de quatre castrum deux ans plus tard, avant qu’ils ne partent combattre plus au sud. Lorsqu’enfin toute le territoire fut  conquis, l’empereur donna son propre nom à cette toute nouvelle province nommée Oncmelie. Le territoire étant beaucoup trop vaste, il scinda la province en deux, qu’il baptisa Oncmelia Minor au  nord et Oncmelia Maior au sud. Suite à la conquête militaire succéda les premières vagues de colons ruviens encouragés par les promesses faites par l’empereur. C’est ainsi que  débuta la fondation d’une cité au bord de la Neropola en 178. Afin de prouver leur attachement à la déesse mère, cette nouvelle cité impériale prit le nom d’Edelmia et ne fit que s’étendre d’années en années. Grâce à la richesse de ses terres environnantes, des villages et villas se bâtirent dans les environs de la cité, lui donnant de véritables airs de province ruvienne obéissant à tous les standards usités depuis des siècles".

"Fondation de la cité d'Edelmia", livre I, Priscus Decimus



ORGANISATION URBAINE


Edelmia, la capitale 6dbt

"Le visage actuel de la cité est aujourd'hui bien différent de ce qu'il put  être lors de sa fondation en 178. Elle obéit pour autant depuis sa création à d’innombrables rigueurs et logiques urbaines afin de lui donner l’apparence et la forme d’une parfaite cité à l’image de sa très grande et colossale sœur de Ruvia, capitale de l’Empire. Ce ne fut hélas pas sans compter sur l’incendie de 293, provoquée par l’armée du chef barbare Wulrrekk, qui manqua presque de signer l’arrêt de mort de la cité. Force fut néanmoins de constater que l’incendie, aussi dévastateur qu’il put l’être, n’impacta pas pour autant la force de caractère des ruviens, qui près de vingt ans plus tard et une fois la rébellion matée, réinvestirent leur cité brûlée et la reconstruisirent en bien plus belle et bien plus grande. Il fallut tout d’abord commencer par la surélévation de l’enceinte fortifiée, la mise en place d’un véritable chemin de ronde et la construction de quelques tourelles de défense, afin de mieux la protéger d’autres éventuelles attaques. Un mur fut même érigé au  bord de la Nera, autrefois inexistant, de façon à prévenir un débarquement ennemi.

Passons les détails des fortifications si vous le voulez bien, et intéressons nous plutôt au cœur même de la cité caractérisé par son Forum réinstauré en son centre. Véritable cœur névralgique et tête pensante de la cité, c’est en son sein que l’on retrouve  la curia dans lequel les patriciens de la cité se réunissent pour prendre toutes les décisions. Non loin et toujours sur ce monumental forum se trouva également les temples d’Ukko et d’Hedelma faisant face à celui de Tuodé où brûle jour et nuit la flamme entretenue par les tudiales. Malheur à elles si la flamme s’éteint ! Ce forum est aussi l’espace sur lequel se retrouve chaque jour les edelmiens venus acheter les marchandises apportées de l’Empire tout entier où des fruits et légumes cultivés par les cultivateurs installés dans leurs villas aux alentours de la cité.

Le soir venu, lorsque l’astre solaire tombe de fatigue, l’ombre du Colosseus recouvrerait presque la place du  Forum. Véritable monument bâti à l’image de sa sœur aînée de Ruvia, cette arène est la plus  grande située au  nord de l’Empire. Elle fut construite pour honorer l’empereur Colosseus venu libérer l’Oncmelie des années auparavant.  Elle est ainsi devenue le plus haut lieu des plaisirs et des réjouissances et ne manquent d’être remplis dès lors que l’on organise les grands jeux annuels. Que serait aussi la cité sans ses thermes dans lesquelles les edelmiens peuvent venir se détendre et se prélasser après d’épuisantes journées de labeur ? Des vapeurs d’eau s’en échappent jour et nuit, témoignant ainsi du travail permanent de ses hommes et femmes qui se relaient pour entretenir la bonne température des eaux récoltées grâce aux innombrables pluies diluviennes qui balaient l’oncmelie plusieurs mois de l’année.

 Les lieux de plaisir ne s’arrêtent pas là pour autant ! Les Latrinae sont aussi de très appréciés lieux où l’on peut échanger et parler affaire. Tout comme les tabernae prises d’assaut à n’importe quel moment de la journée afin d’y consommer du vin importé du sud de l’Empire ou du  breuvage bien plus fort à base de houblon cultivé sur les terres avoisinantes. Ces tabernae sont d’ailleurs présentes dans les deux principaux quartiers de la cité : Latriae et Bassium. Malgré la similarité des boissons ingurgitées, les clientèles ne sont clairement pas les mêmes dès lors que l’on passe d’un quartier à l’autre.  Celui de Bassium est sans conteste le quartier des familles patriciennes les plus aisées et possèdent de riches et somptueux domus. L’autre, Latriae, est bien plus éloigné du Forum et bien que ses ruelles soient droites et longues, les domus y  sont beaucoup moins nombreuses car ce sont les insula qui s’y élèvent pour abriter les familles moins fortunées. La vie y est certainement moins drôle, mais tout de même bien mieux que celle des barbares vivant encore dans des huttes de bois. Finissons alors notre tour de ville par l’évocation de deux passe-temps favoris des edelmiens : les lupanars et le théâtre. Les premiers sont à l’image des tabernae et se trouvent dans les quatre coins de la cité (hors du Forum bien évidemment). Il y en a bien pour tous les goûts assurément puisque leurs propriétaires veillent à conserver l’exotisme et l’originalité. Le second quant à lui est l’endroit parfait pour tous les grands amateurs de comédies et dramaturgies chantées ou contées par de plus ou moins bons acteurs. Mais ne dit-on pas que l’appréciation d’une pièce  de théâtre est propre à chacun ?"

"Edelmia, une cité aux portes de l'Empire", livre IV, paragraphe I, Titus Vespillo



LE FORUM

Centre du pouvoir


"Laissez-moi vous emmener au centre d’Edelmia ; là même où l’on peut entendre battre son cœur et sentir son souffle dès lors qu’une décision est prise par ses têtes pensantes. Cet endroit se nomme le Forum et il n’est assurément guère possible de venir à la cité sans y mettre les pieds à tel point le lieu est aussi important que  vivant. C’est ici que sont concentrés les organes politiques, religieux et marchands dans lequel il est donc possible d’y côtoyer autant de patriciens de bonnes familles, que de sacerdotes sortant d’une cérémonie d’offrandes, que des marchands venus de tout l’Empire pour  y vendre leurs précieuses denrées. Et pour cela, les oncmeliens n’y  sont pas allés de mainmorte pour donner au lieu  une véritable place dans leur cité. Dès que l’on s’y  rend, l’habitant arrive sur une esplanade ordonnée par des portiques qui  le ferment de tous côtés ; quelques gardes de la cité sont là pour s’assurer que nul n’y vient avec des intentions hostiles. Malheur à celui qui  désirerait venir armé pour mettre à terme un quelconque complot.  Une fois sur cette monumentale place se dresse en face des monuments s’étendant derrière de grandes colonnades. Les plus beaux sont dédiés aux dieux, dont celui adressé à Ukko et Hedelma, mais aussi  un plus petit dédié à la gardienne de la flamme et la déesse du foyer, Tuodé, dont la flamme est perpétuellement entretenue par les mystiques tuodiales. Non loin, à côté, se trouve la moins imposante mais tout aussi importante  curia où se réunissent les patriciens quotidiennement. Un passage donne directement au monument faisant l’angle et appelé le tabularium civitatis (archives de la cité préservées de l’incendie), qu’il est bien impossible de manquer lorsque l’on reconnait les statues des bienfaiteurs et des magistrats ayant marqué la cité de leur empreinte. La basilique, mitoyenne du tabularium civitatis, abrite quant à elle l’espace juridique ; lequel est un privilège de dire son droit en basse justice. Plus petites et plus sobres, figurent non les corpora dans lesquelles se réunissent les corps intermédiaires entre la plèbe et l’aristocratie représentée généralement par les marchands n’appartenant pas aux honorati. Puisque le forum, nous le verrons plus tard, est également un marché quotidien à ciel ouvert où le moins fortuné mais plus ambitieux des hommes peut devenir riche et important malgré ses origines modestes".

"Edelmia, une cité aux portes de l'Empire", livre IV, paragraphe II, Titus Vespillo


POLITIQUE

Edelmia, la capitale Bxxn

"La curia n’est guère le monument le plus impressionnant du Forum. D’une hauteur assez modeste contrairement aux temples d’Ukko et d’Hedelma, il ne se distingue pas non plus par sa largeur et sa longueur puisqu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une structure carrée entourée de colonnes droites et lisses.  Endroit privilégié des honorati de la cité qui forme l’ordre des patriciens, les lieux leur sont exclusivement accessibles. Ils forment ainsi quotidiennement l’équivalent du Sénat ruvien et se rassemblent pour prendre les décisions, des plus banales aux plus vitales. Pour  cela, ces hommes bien nés doivent franchir la seule et unique porte permettant de rejoindre l’intérieur. Celle-ci fait la taille de deux hommes et est continuellement surveillés par deux gardes de la cité contrôlant les identités des patriciens portant la toge des patriciens. Une fois en son sein, les hommes s’installent sur des estrades que l’on pourrait assimiler à celles d’un petit théâtre. Deux chaises, aussi sobres que confortables, sont installées au centre de la tribune pour  y recevoir les deux magistrats incarnant les membres du duumvir (Tribun consulaire et Procurateur impérial). Il n’est guère difficile de s’imaginer l’endroit bruyant dès lors qu’il est plein. Tout aussi bruyant d’ailleurs que la Basilique non loin de là lorsqu’est proclamé une séance de justice administrée par les prêteurs de la cité. C’est bien là l’endroit qui nous distingue des barbares vivant au-delà des frontières et pratiquant d’abominables punitions sans forme de procès. Dans ce lieu empreint de droit, n’importe qui a le droit d’être défendu et d’être écouté pour prouver son innocence ; qu’il soit pauvre ou riche".

"Edelmia, une cité aux portes de l'Empire", livre IV, paragraphe III, Titus Vespillo


RELIGIEUX

Edelmia, la capitale Pfge

"Il règne en ces lieux un mysticisme permanent entretenu par les divers encens embaumant nuits et jours l’espace cloisonné dans lequel se trouve les majestueuses et colossales sculptures aux effigies d’Ukko et d’Hedelma. Un temple leur a été dédié à chacun, se retrouvant dans le divin comme sur terre encore et irrémédiablement côte à côte. Tous peuvent entrer dans leur maison et venir se recueillir auprès d’eux. Le pontife et les sacerdotes déambulent alors entre les croyants, professant quelques litanies mystiques adressées aux dieux. Pour ceux souhaitant communier et prier pour les autres divins habitant sur le Palais céleste, ils pourront les retrouver éparpillés dans les quatre coins du temple d’Ukko, logé dans des petites niches où l’intimité est bien plus  grande et appréciable qu’au centre même du temple. Ainsi peuvent-ils venir implorer Soltar le dieu de la guerre avant de partir en campagne contre les barbares au-delà des frontières ; ou venir supplier Kuo, le dieu des enfers, de ne point tourmenter les âmes de leurs défunts.
Le temple d’Hedelma quant à lui est un peu moins grand que celui dédié à son divin époux. Le lieu est d’ailleurs dédié aux autre divinités vivant en dehors du Palais céleste, à commencer par Tuodé, gardienne de la flamme et déesse du Foyer. Icelle possède son propre temple jouxtant celui de la déesse mère. Nuls sacerdotes n’y viennent, ni même le Pontife préférant garder ses distances avec cette maison hébergeant les fameuses tuodiales retirées à partir de leur 6 ans par le Pontife pour entretenir et maintenir constamment la flamme".

"Edelmia, une cité aux portes de l'Empire", livre IV, paragraphe IV, Titus Vespillo


TABULARIUM CIVITATIS - CENTRE DU SAVOIR

Edelmia, la capitale Je1k

"C’est un autre lieu emblématique du Forum qui nous intéresse désormais ; celui où se retrouve concentré tout le savoir et l’érudition de la cité. Ce lieu regorge d’esprits instruits et d’autres en quête d’apprentissage. Il manqua pourtant d’être la victime du grand incendie ayant presque intégralement détruit la cité. Préservées de justesse, les archives sont aujourd’hui accessibles à tous les edelmiens le demandant, puisqu’un maître n’est jamais loin pour renseigner le visiteur sur des lois anciennement votées ou sur la mémoire collective scrupuleusement gardée. Mais le tabularium civitatis est aussi  un lieu  d’apprentissage puisqu’on y envoie les fils des partriciens afin de parfaire leurs connaissances sur l’Empire et ses innombrables ennemis qu’il a soumis auprès des quelques magister que comptent la cité. Des cours sont pratiqués dans les salles annexes présentant quelques  similitudes avec la Curia. Les futurs patriciens y sont installés sur des estrades et écoutent leur précepteur leur  faire les leçons d’histoire, de géographie, d’arithmétique et de rhétorique. Le savoir religieux leur est néanmoins dispensé par l’un des sacerdotes choisi par le Pontife en personne. L’entraînement physique ne saurait être enseigné dans ce temple du  savoir. Adoncques est-il pratiqué dans le colosseus lui-même".  

"Edelmia, une cité aux portes de l'Empire", livre IV, paragraphe IV-II, Titus Vespillo


COMMERCIAL

Edelmia, la capitale Gwx0

"Je ne vous ferais certainement pas l’affront de vous expliquer en quoi consiste un marché composé d’étals en tout genre, vendant à qui le souhaite des marchandises locales ou importées du reste de l’Empire. Ces derniers, petits et grands vendeurs sont forts nombreux et s’installent sur l’esplanade du Forum avant même la levée du jour. Dès lors, leurs grosses voix portent et résonnent dans tout le Forum à tel point nul règlement ne vient leur interdire d’alpaguer le visiteur. Leurs origines sont diverses, tout autant que les produits proposés et pouvant aller de simples fruits et légumes produits dans les villas alentours, aux  épices importés d’Orient, ou même des esclaves vendus dans un coin du Forum leur étant dédié. Ils sont issus des tribus barbares, capturés durant les campagnes militaires des Légions ou d’ailleurs. Il y  en a pour toutes les bourses ; les plus beaux spécimens sont par ailleurs souvent achetés par les propriétaires de ludus pullulant dans toute la Province, dont le prestigieux se trouve en plein cœur  de la cité. Voilà donc ce qu’il est possible de voir et d’entendre en se promenant à n’importe quelle heure du jour dans le poumon de la cité. La chose devient dès lors beaucoup plus  intéressante lorsque l’on s’intéresse d’un peu plus près à l’organisation de ces marchands répartis en différentes corpora. Il serait ainsi bien sot de s’imaginer une anarchie complète régissant les centaines de vendeurs. Au contraire, les corpora que l’on compte au nombre de 4 ont à leurs têtes des hommes se situant entre la plèbe et les honorati, et qui se réunissent dans leurs locaux pour statuer sur les prix du marché. La première corpora regroupe ainsi les vendeurs de bétails ; la deuxième regroupe les vendeurs de denrées alimentaires ; la troisième regroupe les vendeurs de matériaux (bois, cuivre, or, etc…) ; la quatrième quant à elle regroupe les marchands d’esclaves. A l’image de la Curia, chacune des corpora est dirigé par un tribun, qui  aidé de ses partenaires commerciaux, baisse ou monte les prix pour éviter les concurrences déloyales. Il pourrait éventuellement leur être associé non par une corpora mais un collegia établi à l'extérieur du Forum, ayant pour but quant à lui de structurer la tenue des paris lors des combats de gladiateurs dans le colosseus".  

"Edelmia, une cité aux portes de l'Empire", livre IV, paragraphe V-I, Titus Vespillo




LE COLOSSEUS - AMPHITHEÂTRE


Edelmia, la capitale Dbph

"Magistral ! Prodigieux ! Le Colosseus n'a pas son pareil dans tout le nord de l'Empire et ne saurait assurément envier son grand frère construit un siècle plus tôt en plein cœur de Ruvia. Il est pourtant moins haut, tout comme son envergure un peu moins généreuse. Il peut néanmoins accueillir plus de dix mille personnes. Une cinquantaine de portes permettent d'accéder aux gradins, dont chacune d'entre possède la sculpture des empereurs et héros qui ont fait la grandeur de l'Empire. Mais revenons en à sa construction si vous le voulez bien. Le Colosseus tire son nom de l'empereur Coloesseus venu en Oncmelie Minor afin de reprendre la Province des mains des tribus barbares coalisées sous le commandement du Roi Wulrrekk. Ce ne fut qu'après d'âpres batailles et de lourds sacrifices que l'Oncmelie toute entière recouvra la paix. Afin de l'honorer pour ce triomphe, l'ordre fut donné d'élever au centre de la cité brûlée un monumental amphithéâtre. Des années plus tard, en 315, le crique fut inauguré par des jeux s'étant étalés sur plusieurs semaines. Les prisonniers capturés durant les guerres y furent envoyés pour y affronter la fine fleur des gladiateurs provenant des meilleurs ludus impériaux. Ces jeux permirent également à Edelmia de regagner une population d'origines diverses et variées comprenant aussi bien des honorati de Ruvia que des plébéiens venus pour faire fortune grâce aux promesses impériales. Mais revenons au cirque en lui-même et en son intérieur avant que je ne finisse par complètement divaguer. Son centre est constitué d'une arène ovale en terre séchée l'été et boueuse durant les trois autres saisons. Autant dire qu'il est bien pénible de s'y rendre pour combattre à ces saisons. Le spectacle n'en est que plus saisissant ! Pour abriter les spectateurs durant les fortes pluies, d'immenses toiles recouvrent les gradins à l'image de ceux servant dans l'arène de Ruvia. Les plus fortunés peuvent ainsi être au sec lorsque les moins aisés sont bien plus exposés aux éléments dès lors qu'il leur faut monter de plus en plus haut afin de s'asseoir. Des tribunes spéciales sont allouées aux familles patriciennes qui disposent des revenus suffisants pour conserver les meilleures places. Une loge toute particulière est d'ailleurs à la disposition des deux hommes constituant le duumvirat de la Province. Celle-ci est bien entendu confiée gracieusement à l'Empereur lorsqu'celui-ci vient en visite. Ce qui n'est hélas plus arrivé depuis le départ de Colosseus si ma mémoire ne me joue pas des tours !"

"Edelmia, une cité aux portes de l'Empire", livre IV, paragraphe V-II, Titus Vespillo



CASTRA URBANA


Edelmia, la capitale Hjtc

"La castra Urbana où loge et s'entraîne la cohorte urbaine n'est qu'à deux pas du Forum. Il m'a été donné la permission de pouvoir y circuler librement, ce qui vous vous en doutez, ne serait pas permis à n'importe quel badaud à tel point le lieu est savamment gardé. L'endroit est à priori semblable à beaucoup d'autres bâtiments aux abords du Forum, si tant est que celui dispose d'une concentration de gardes plus élevés dans la ruelle par laquelle on vient pour y pénétrer. De rusés commerçants ont ouvert des tabernae vendant à ces braves hommes de quoi se restaurer et se rafraîchir, mais là n'est pas le sujet ! Dès lors que l'on entre par le portique continuellement surveillé, on arrive dans une magistrale cour d'entraînement ; laquelle accueille les entraînements quotidiens, ainsi que les passages en revus comme vous vous en doutez. Cette cour carrée est entourée de baraquements, dont les deux latéraux abritent les hommes de la Cohorte sur deux étages pouvant en loger plus de 450. Celui d'en face, plus haut et plus large, abrite quant à lui l'Edile en charge de diriger la cohorte urbaine, ainsi que ses officiers subalternes l'aidant à la tâche. Le bâtiment est également pourvu d'une monumentale salle pouvant accueillir tout le monde afin d'y célébrer quelques honorables cérémonies ou les différents repas du jour. Pour cette raison, des tables sont dressées en longues rangées pour permettre à tous de manger. Les autres salles attenantes et toutes aussi importantes sont l'infirmerie et la salle des armes pour lesquelles il me serait sans doute bien inutile de vous expliquer leur utilité, j'en conviens. De l'autre côté, un petit temple est dédié à Soltar, dieu de la guerre ; juste à côté des cellules pouvant enfermer une trentaine d'hommes ou de femmes simultanément. Car dois-je vous rappeler que la cohorte urbaine est avant tout là pour s'assurer de la sécurité dans la cité et sévir lorsque l'Edile à sa tête le lui demande ? Bien entendu, elles sont avant tout réservées aux grands criminels rendus coupables plus que pour les petits voleurs de poule qui auraient pu être pris sur le fait."

"Edelmia, une cité aux portes de l'Empire", livre IV, paragraphe VIII, Titus Vespillo



LES QUARTIERS


LATRIAE

Edelmia, la capitale Iwin

"Le quartier Latriae est le plus éloigné du Forum, laissant aux classes aisées des honorati le privilège d'être au plus près du cœur de la cité. Faut-il rappeler que ce quartier fut le plus impacté par le grand incendie et qu'il fallut tout reconstruire après que l'empereur Colosseus eut ramené la paix ?  Plus excentré donc, mais aucunement moins vivant ! Car là-bas, la vie y est constante qu'il fasse jour ou nuit. Bien évidemment, la population n'est certainement pas la même selon le degré d'obscurité régnant dans les ruelles. Les domus y sont bien plus rares, préférant de loin l'optimisation de l'espace à l'étalement pour une seule famille. La plèbe, puisque c'est ainsi qu'on la nomme, s'entasse dans les trois ou quatre étages des insula composés de quelques pièces permettant à une famille complète d'y vivre à l'étroit. Les rez-de-chaussée sont d'ailleurs généralement pourvus de tabernae ouvertes à toutes les heures de la journée et dont les cris d'ivrognes animent les lieux. Le quartier Latriae n'en est pas pour autant malfamé et particulièrement dangereux. S'y rendre la nuit seul n'est forcément pas le plus conseillé, d'autant plus lorsque l'on est une femme. Il est vrai que les patrouilles des cohortes urbaines se font plus rares dès lors que la nuit tombe. Vous l'aurez donc compris, les classes les plus modestes y ont établi leurs foyers, espérant pour la plupart faire fortune afin de s'offrir une domus dans le quartier de Bassium, bien mieux fréquenté !"

"Edelmia, une cité aux portes de l'Empire", livre IV, paragraphe VI, Titus Vespillo


BASSIUM

"Contrairement au quartier Latriae, celui de Bassium est bien plus appréciable. Il suffit assurément de parcourir quelques ruelles pour avoir le sentiment de se promener dans le centre même de Ruvia. Les ruelles pavées sont correctement entretenues quotidiennement par les esclaves s'occupant du maintien de la voirie. Les façades des innombrables domus abritant tous les patriciens de la cité et les riches marchands rivalisent chacune de beauté et de prouesse architecturale. Elles sont avant tout là un moyen de montrer leur richesse et d'affirmer leur puissance. Mais de toute évidence, ce sont les domus réservées aux deux membres composant le duumvirat qui sont les plus impressionnantes et grandes via leurs grands patios et jardins consciencieusement entretenus. Pour sûr également, la différence avec Latriae réside dans le peu d'activité nocturne que le quartier propose, quand bien même est-il guère surprenant de voir déambuler de jeunes ou de moins jeunes ivrognes sortant d'orgies. Car les soirées ne se font là-bas que sur invitation et que pour cultiver les sempiternels réseaux d'alliance entre familles patriciennes voulant gravir les échelons. Autre chose paraissant assez importante pour être expliquée ici, les prix des domus varient considérablement selon leur proximité avec le Forum. Vous comprendrez donc que les plus belles et grandes domus ne se trouvent pas à la limite de Litriae, ni le long des murailles (les plus exposées en cas d'attaque). Il est peut-être aussi utile de rappeler à quel point Bassium fut aussi touché par les incendies, bien qu'un grand nombre aient heureusement résisté ; dont il est d'ailleurs possible d'observer les traces laissées par les flammes sur quelques-unes des devantures".

"Edelmia, une cité aux portes de l'Empire", livre IV, paragraphe VII, Titus Vespillo


LIEUX D'EXPRESSION ET DE PLAISIRS


LES THERMES - THERMAE

"S'il est bien un endroit dans lequel tous les edelmiens aiment se rendre, en dehors des tabernae et du cirque, les thermae figurent sans nul doute en très bonne position. C'est un lieu où règne la mixité sociale et ou chacun, muni d'une petite pièce, peut venir se détendre et entretenir son corps. Ils y viennent pour prendre soin de leur hygiène tout d'abord. Mais cela peut aussi pour le plaisir de jouer aux dés avec des compagnons, et même de faire du sport dans une salle entièrement consacrée. D'autres alors y viennent pour se montrer à tous où peut-être pour conclure quelques fructueuses affaires.

De toute évidence, les thermae d'Edelmia sont aussi riches que celles se trouvant au sud de l'Empire et dans Ruvia même. Il suffit seulement d'y pénétrer pour quitter la grisaille habituelle de l'Oncmelie et se retrouver dans des bains orientaux dont les inhalations d'encens permettent de croire à un exotisme constant. Mais tout d'abord, l'amateur de bain doit passer par l'apodyterium afin d'y entreposer ses habits dans des casiers ou sur des étagères. Là enfin, un havre de paix s'offre à lui. Certains choisissent de se rendre au gymnase afin d'y suer à grosse gouttes. D'autres, moins courageux, se rendent plutôt au tepidarium (salle tiède) avant d'aller dans le laconium (étuve sèche) ou le sudatorium (étuve humide), qui leur permettent de transpirer. Il peut ainsi aller se reposer au caldarium avant de passer aux bains tièdes et enfin froids ! Bien entendu, chacun est libre de prendre le temps qu'il souhaite pour entreprendre un tel périple ! Hommes et femmes peuvent s'y rendre simultanément sans pour autant que les bains soient mixtes. La richesse de ces thermes lui permet ainsi d'accueillir séparément les deux sexes dans des bains différents. "


"Edelmia, une cité aux portes de l'Empire", livre IV, paragraphe VII-I, Titus Vespillo



LES LATRINES - LATRINAE

"Dois-je réellement vous expliquer l'utilité des latrinae ? S'il est un lieu particulièrement apprécié et fréquenté, c'est bien celui-ci. Pour ces raisons, je ne vous expliquerai pas le fonctionnement et les façons de procéder pour se soulager, mais je me concentrerai seulement sur le lieu en lui-même et sa représentation dans notre société. Tout d'abord, les latrinae publiques se trouvent à presque chaque coins de rues à tel point elles sont indispensables à notre fonctionnement et à la bonne hygiène de la cité. Il y en a donc pour toutes les classes et chacun peut s'y rendre à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. Elles sont pourtant bien plus qu'un endroit dans lequel on vient pour se soulager. Elles sont un véritable lieu dans lequel les hommes et les femmes (pour celles qui leurs sont réservées), viennent avant tout pour se rencontrer et partager quelques banalités ou discours formels. Il n'est pas rare, pour cette raison, d'y croiser quelques riches marchands appartenant aux corpora et venant pour y négocier les prix, etc... Il est également fréquent d'y voir des patriciens et même des honorati pour y aborder des questions politiques et nécessaires au bon fonctionnement de la Province. Bien entendu, le simple plébéien ne pourrait guère mettre les pieds dans les latrinae utilisées par des patriciens. Icelles sont d'ailleurs mieux entretenues et souvent bien plus odorantes. Leur dénominateur commun est néanmoins les graffitis gravés sur les murs et pouvant représenter des noms, des symboles, mais aussi des illustrations d'hommes ou de femmes en quête d'inspiration afin de pouvoir se satisfaire".

"Edelmia, une cité aux portes de l'Empire", livre IV, paragraphe VII-II, Titus Vespillo


LES TAVERNES - TABERNAE

"Il n'est pas inutile de rappeler que là où l'on trouve des latrinae, on trouve aussi des tabernae. L'un ne va pas sans l'autre de toute évidence. Aussi est-il nécessaire de m'attarder quelque peu sur ces tavernes pullulant par centaine dans la cité à l'image de sa grande sœur Ruvia. Ces tabernae sont situées aux rez-de-chaussées des insulae dans les deux quartiers de la ville. Bien moins nombreuses dans le quartier de Bassium, surtout pourvus de Domus, on en trouve néanmoins, plus grandes et mieux fréquentées. Il n'est pas rare d'y trouver, à la nuit tombée, quelques patriciens venus pour y officier quelques gargantuesques orgies. Mais attardons-nous si vous le voulez bien aux tavernes se trouvant dans le quartier Latriae. Icelles sont de tailles plutôt modestes et semblables entre elles. Il s'agit ni plus moins que d'une seule pièce s'ouvrant par une large baie sur la voie publique. Sur un buffet y est vendu par le propriétaire quelques mets à manger sur le pouce et préparé dans une arrière salle. Le buffet reste néanmoins continuellement entretenu par un foyer se trouvant en dessous et permettant de garder la nourriture chaude et prête à être avalée. Derrière ce buffet aussi, le vendeur dispose de quelques jarres achetées sur le marché et dans lesquelles se trouve les différents brevages fermentés en provenance de l'Empire tout entier pour les plus fortunés ou de l'Oncmelie pour les moins aisés. Tout le monde y vient. La tabernae est un véritable lieu de rencontre ou les edelmiens se rendent après leur harassante journée afin de se tenir au courant des dernières rumeurs ou des dernières décisions politiques prises par les honorati. Bien malheureusement, ces lieux ne fermant que très tard dans la nuit, accueille également pour certains de bien mauvais oiseaux qui ont l'alcool mauvais. Il n'est donc pas rare de devoir recourir à la cohorte urbaine pour y sanctionner les ivrognes trop téméraires".

"Edelmia, une cité aux portes de l'Empire", livre IV, paragraphe VII-III, Titus Vespillo


LES LUPANARS - LUPANARIA

Edelmia, la capitale Ewpe

"Edelmia n'est pas dépourvu d'autres endroits de plaisirs plus ou moins fréquentables. Je parlerai bien entendu des lupanars bien plus discrets que les tabernae mais dont leur existence n'est un secret pour personne ici. Peu importe la bourse, peu importe le rang, les hommes, (Interdits aux femmes), viennent prendre du plaisir dans les lieux dédiés aux plaisirs de la chair. Non pas celle d'un poulet bien rôti, bien sûr, mais bien celle pour les plaisirs que vous savez. Ces lupanars sont présents dans les deux quartiers de la cité. Ceux de Bassium sont de véritables institutions dans lesquelles les propriétaires prennent un soin tout particulier à ne proposer que des esclaves de choix. Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Des femmes et hommes s'en venant d'Orient, ou bien en provenance des contrées nordiques encore insoumises. La rigueur est grande pour celles et ceux travaillant là-bas. Nulle rébellion ne saurait y être autorisée ! Ces lupanars, toujours dans Bassium, sont de véritables petits palais des plaisirs où règne l'érotisme dans les moindres recoins. Il n'est donc pas rare de croiser quelques fresques colorées sur les murs où l'on reconnaît quelques gestes et actes sensuels et plus. Des statuettes et sculptures aux seins dénudés ou phallus en érection sont également là pour rappeler aux riches clients l'endroit dans lequel ils sont. Dès lors qu'ils ont fait leur choix, ces mêmes hommes peuvent aller dans des pièces privées et confortablement parées afin d'y passer le meilleur moment souhaité.

Les lupanars de Latriae sont quant à eux bien moins enviables, mais tout autant visités. Ils sont pour des bourses moins élevées assurément et là-bas, les lieux sont bien moins décorés et spacieux. Je dirais, pour en avoir visité un (pour l'écriture de mon ouvrage bien sûr), que ces lieux ne sont agencés que pour la seule et unique succession des clients et non pour leur confort. Les femmes et hommes y travaillant, quant à eux, sont souvent des esclaves vendus peu chers à cause de quelconques difformités. Et bien plus malheureusement, on y croise aussi quelques filles de plébéiens obligées d'y travailler pour subvenir aux besoins des leurs. Celles-là sont les moins enviables et par ailleurs les moins honorables. Puisque dès lors qu'elles se sont rabaissées à une telle infamie, l'honneur de leur famille entier est à tout jamais disparu. Ceux qui ne font peu de cas de ces questions morales sont bien entendu les propriétaires de ces sanctuaires du vice. Ils ne méritent probablement pas que l'on s'attarde sur leur fructueux commerce, bien qu'icelui soit probablement le plus rentable de tous".

"Edelmia, une cité aux portes de l'Empire", livre IV, paragraphe VII-IV, Titus Vespillo

LE THEÂTRE - THEATRUM

"De tous les lieux d'expression d'Edelmia, le théâtre est sans nul doute le plus emblématique et le plus apprécié après le Colosseus. Celui se trouvant dans la cité a été construit dès sa fondation et a survécu à toutes les intempéries dont figure en tête de liste le grand incendie. Un survivant des premières heures donc, particulièrement cher dans le cœur des edelmiens et des descendants des premiers colons. Principal lieu de distraction, sa scène put accueillir les meilleures troupes de tout l'Empire avant que la cité ne fonde sa première école de théâtre ayant permis de façonner des générations entières d'acteurs. Le magister est à l'image des maîtres enseignants aux enfants, bien qu'icelui instruise les jeunes sur les différentes manières d'exprimer au mieux les différents sentiments. Le théâtre d'Edelmia propose ainsi des pièces diverses et variées allant des plus sombres dramaturgies aux plus risibles comédies, provoquant l'hilarité des spectateurs installés dans la cavea".  

"Edelmia, une cité aux portes de l'Empire", livre IV, paragraphe VIII, Titus Vespillo



LES FORTIFICATIONS


Edelmia, la capitale X7e1

"La facilité déconcertante avec laquelle les barbares mirent le feu à la cité marqua profondément les esprits des edelmiens ayant survécu à la plus douloureuse épreuve de leur existence. Car il fallut se rendre à l'évidence suite à cette infamie. La faute ne fut pas à attribuer aux malheureux cohors urbana qui périrent en défendant leur cité, mais surtout et seulement au manque cruel de défenses qui rendit l'assaut aussi facile que si l'on avait laissé une porte grande ouverte pour les y inviter. Les raisons et autres excuses sont multiples de toute évidence et j'ai pu moi-même les parcourir en élaborant cet ouvrage. Ce qu'il faut noter reste néanmoins « l'après », car jamais les oncmeliens n'apprirent autant de leurs erreurs pour ne plus les reproduire. C'est dans ce contexte que fut ordonné l'élaboration d'une véritable enceinte fortifiée entourant la cité toute entière. Haute de dix mètres et large de quatre mètres, elle permet aux hommes de la cohorte d'emprunter un chemin de ronde donnant à la fois une large visibilité sur les environs, mais aussi sur les domus et insulae de la cité en contre-bas. La vue est assurément meilleure dès lors que l'on gravit les échelles donnant en haut de l'une des vingtaines de tourelles en pierre. Celles-ci ont d'ailleurs sur leur terrasse quelques machines de guerre que l'on pourrait tout autant positionné en direction des plaines verdoyantes que de la cité elle-même. Bien que la Nera serve d'enceinte protectrice naturelle, un mur y fut également érigé dont les contre-bas abrite des quais servant aux différents pêcheurs d'y accoster leurs bateaux avant de décharger leurs denrées vendues plus tard sur le Forum. Grâce à tous ces efforts défensifs, la cité n'eut plus jamais à craindre pour elle et la vie des edelmiens".

"Edelmia, une cité aux portes de l'Empire", livre IV, paragraphe IX, Titus Vespillo

Bg écrit par Livia Acilia
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Edelmia, la capitale
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