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 Religion ruvienne(WIP)

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Caïus Protero Feles

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Caïus Protero Feles

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MessageSujet: Religion ruvienne(WIP)   Religion ruvienne(WIP) I_icon_minitimeMar 3 Mar - 10:43

PANTHEON RUVIEN





Sommaire:
  1. Dieux des Palais Célestes

  2. Dieux Mineurs






DIEUX DES PALAIS CELESTES




UKKO, ROI DES DIEUX
Dieu du tonnerre et des éclairs

Symbole : Deux éclairs croisés entourés d’une couronne de laurier
Attribut : Couronne de laurier doré
Couleur : Or et Blanc
Animal : Aigle
Iconographie : Vêtu d’une toge ample et savamment tenu par une ceinture épaisse, Ukko a les cheveux longs et blanc et la barbe fournie. Une couronne de laurier entoure son crâne et il tient dans sa main gauche un sceptre, symbole de sa fonction de Roi des Dieux et de Gouverneur du royaume Céleste, dans sa main droite, un duo d’éclair qui navigue entre ses doigts. Il est parfois représenté assis sur le trône au coeur de son Palais, il troque alors son sceptre pour un long bâton au bout duquel on peut voir une boule de lumière crépitante.

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HEDELMA, REINE DES DIEUX
Déesse de la Fécondité et du Mariage

Symbole : Coupe entourée d’un anneau
Attribut : Coupe d’argent et plume de paon
Couleur : Argent
Animal : Paon
Iconographie : La déesse est représentée comme une femme apprêtée et richement vêtue. Sa longue chevelure se perd son un voile de soie et une myriade de pierres précieuses décorent ses cheveux. Elle porte plusieurs colliers élégants, bracelets et bagues et une tiare délicate enserre son crâne. Elle tient entre ses mains, une large coupe d’argent, dans laquelle on trouve le nectar d’Hedelma, qui assure fécondité et bonheur pour les jeunes mariés. On trouve généralement un paon à ses pieds, qui apporte la bénédiction de la déesse pour permettre la naissance d’un descendance.
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VALTA
Dieu des Mers et des Océans

Symbole : Vague déferlante ou Trident
Attribut : Trident
Couleur : Bleu
Animal : Hippocampe (animal mythique mi-cheval, mi-poisson) ou dauphin
Iconographie : La barbe et la chevelure hirsute encadre des traits marqués et une couronne doré vient asseoir sa position de Roi du Royaume Marin. Valta est généralement représenté torse nu, vêtu d’une jupe faite de coquillages et d’algues tressées. Juchés sur un char tiré par deux hippocampes, il circule sur une vague haute et puissante, entouré par une bande de dauphins bondissant hors des flots. Il tient dans sa main droite un trident d’or et dans sa main gauche, on retrouve souvent le sceptre du Roi des Océans, et parfois une immense conque, dans laquelle il souffle pour déchaîner les tempêtes.
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KUO
Dieu des Enfers

Symbole : Balance et serpe
Attribut : Balance et serpe
Couleur : Noir et Or
Animal : Chien
Iconographie : De longs cheveux bruns encadrent un visage émacié et austère. Une fine couronne, symbole de son rang de Roi des Enfers, entoure son crâne. Kuo est souvent vêtu d’une longue cape à capuche, qui révèle une tunique richement brodée. À sa ceinture est accrochée la serpe qui sert à séparer l’âme du défunt de son corps mortel et dans sa main droite, il porte la balance qui sert à peser le poids de celle-ci, déterminant dans quel enfer, l’âme sera accueillie. Il tient en laisse, Vartija, son molosse, Gardien de la Porte de son Royaume, qui veille à ce qu’aucune âme entrée en Enfer n’en ressorte jamais.
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VEHNA
Déesse des Moissons

Symbole : Corne d’abondance
Attribut : Corne d’abondance
Couleur : Vert
Animal : Porc, mouton et boeuf
Iconographie : Une grande est belle jeune femme aux cheveux blonds, dans lesquels jaillissent des épis de blés, telle est la représentation la plus répandue de Vehna. Elle porte une robe simple et sans fioriture, sans manches, et une ceinture de fleurs tressées enserre sa taille. Elle tient dans ses mains la Corne d’Abondance, dont elle verse le contenu sur les champs et jardins pour les fertiliser et permettre aux Hominii de récolter les bienfaits de la terre. Autour de ses pieds nus, on retrouve souvent un mouton et un porc, ou un boeuf, symbole des bêtes qui nourissent de leur viande les adeptes de la déesse.
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SOLTAR
Dieu de la Guerre

Symbole : Glaive pointant vers le haut
Attribut : Glaive, pilum et bouclier
Couleur : Rouge
Animal : Lion
Iconographie : Soltar est vêtu d’une armure dorée richement décoré, avec des épaulières en forme de tête de lion rugissant, auxquelles s’attache une longue cape rouge. Un casque recouvre sa chevelure qu’on devine rase. Son visage possède des traits anguleux et un nez aquilin. Il porte un glaive à la ceinture et dans ses mains, on trouve un large bouclier et un pilum à la large pointe. On le représente parfois chevauchant un lion, ou sur un char tiré deux de ces félins.

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TIDE
Déesse de la Connaissance

Symbole : Astrolabe et rameau d’olivier
Attribut : Lance, casque, rameau d’olivier
Couleur : Jaune
Animal : Chouette
Iconographie : Coiffé d’un casque qui épouse les formes gracieuses de son visage, la déesse porte une toge élégante, et brandit la Lance de la Connaissance dans sa main droite. Dans sa main gauche, elle porte souvent un astrolabe ou d’autres outils utilisés par les savants du monde tel qu’un compas, une boussole ou une équerre. Sur son épaule, trône une petite chouette tenant dans son bec un rameau d’olivier, que la déesse envoie voler au-dessus de ses fidèles serviteurs pour leur apporter inspiration et persévérance dans leur recherche de connaissance.

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SANAAN
Dieu-Messager des Voyageurs, du Commerce et de la Médecine

Symbole : Caducée
Attribut : Sandales ailées, caducée
Couleur : Bleu clair
Animal : Coq
Iconographie : Le Messager est souvent représenté nu, ou vêtu d’une simple cape et porte aux pieds des sandales ailées, lui permettant de se déplacer plus vite que le vent. Il tient dans sa main droite un caducée, symbole de sa fonction de Messager Divin et on le représente aussi avec un parchemin dans l’autre main, s’enquérant de sa tâche. On lui attribue souvent un coq comme animal de compagnie, car le volatile vit au rythme du cycle qu’impose Aurin et Musta, chantant lorsque le premier arrive et s’endormant lorsque la seconde prend sa place dans les Palais Célestes. Il est le Dieu des Voyageurs et des Itinérants (commerçants et médecins).
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AÏKA
Déesse de la Beauté et de l'Amour

Symbole : Miroir à main
Attribut : Miroir et rose
Couleur : Rose et Blanc
Animal : Colombe
Iconographie : La déesse de la Beauté et de l’Amour est la plus belle de toutes les déesses. Ses traits sont harmonieux et ses cheveux ondulés cascadent sur son dos jusqu’au creu des reins. Elle est représentée soit vêtue d’un robe légère, dévoilant un corps aux formes voluptueuses, ceint de roses entrelacées, soit entièrement nue, au coeur d’un groupe de colombe qui prend son envol. Elle tient dans sa main droite, le Miroir des Âmes, qui permet à la déesse de jauger ce que sont les Hominii avant de leur accorder la bénédiction de l’Amour en envoyant son fils, Rakka, sceller le destin du couple.
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LOÏMU
Dieu-Forgeron du Feu

Symbole : Marteau frappant une enclume
Attribut : Marteau de forge, enclume et masque
Couleur : Orange
Animal : Salamandre
Iconographie : Né bossu, avec un visage difforme et un pied bot, Loïmu porte un tablier de forgeron et cache parfois son affreux visage derrière un masque de métal qu’il a lui-même forgé. Il est traditionnellement représenté en train de frapper sur son enclume massive, forgeant ou réparant les attributs de ses frères et soeurs divins, ou créant ses serviteurs de métal. À force de jouer avec les flammes pour façonner le fer, l’or, l’argent et le bronze, il a apprit à vivre et dompter les salamandres, et on trouve souvent quelques unes se faufilant entre ses jambes ou le long de son dos voûté.
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METSA
Déesse-Lune de la Chasse

Symbole : Croissant de Lune
Attribut : Arc et flèches
Couleur : Marron
Animal : Cerf
Iconographie : La fille de Musta est une chasseresse, portant une tunique de cuir près du corps et des sandales hautes nouées au sommet de ses mollets. Elle tient dans sa main droite un arc long finement ouvragé et dans son dos, on trouve un carquois rempli de flèches qui ne se vide jamais. Toujours dans l’ombre de sa mère, éclairant les Hominii pour les empêcher de vivre dans les ténèbres, il est fréquent de la voir représenter par un croissant de lune. Sous sa forme “humaine”, on la voit aussi accompagné d’un cerf, montrant le lien étroit et respectueux entre le chasseur et sa proie.
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ALKO
Dieu du Vin, de la Fête et de l'Ivresse

Symbole : Grappe de raisin
Attribut : Grappe de raisin, coupe et canthare
Couleur : Violet
Animal :  Âne
Iconographie : Alko est ventripotent, les joues bien rondes et rougies par le vin et est vêtu d’une tunique simple. Une couronne de feuilles de vignes orne sa tête et plusieurs grappes de raisins pendant à sa ceinture. Une coupe dans une main, la canthare débordant de vin dans l’autre, il est souvent représenté le visage jovial et la coupe levée en signe de bonne fortune. Il se déplace généralement sur un âne ou dans une charrette, lui évitant de devoir parcourir les chemins en titubant, à cause de son ivresse permanente. On lui attribue parfois un tambourin ou tout instrument de musique qui lui sert à amuser les esprits des Hominii lorsque la fête bat son plein.


DIEUX MINEURS





AURIN
Dieu-Soleil du Jour

Symbole : Soleil
Attribut : Lumière
Iconographie : Frère d'Eka et Maa. Rival perpétuel de Mutsa, il est en charge de la construction et la réparation des Palais Célestes pendant le jour. Sa présence lumineuse baigne les Hominii de sa chaleur et de sa lumière. On le représente comme un homme puissant, aux cheveux longs, à la barbe fournie et le teint hâlé. La lumière émane de son corps et ses yeux brûlent d'une chaleur incandescente. Il est vêtu d'un simple pagne ou entièrement nu, incapable de porter le moindre vêtement sans que celui-ci ne tombe en cendres.



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MUTSA
Déesse de la Nuit

Symbole : Quatres étoiles en losange
Attribut : Cape, Lance et Bouclier
Iconographie : Soeur d'Eka et Maa. À l'inverse de son adversaire éternel, Mutsa est souvent représentée comme une femme frêle, vêtue d'une longue cape sombre constellée d'étoiles qui dissimule sa nudité. Elle est souvent armée d'une lance et d'un bouclier pour combattre Aurin si jamais elle devait le croiser et l'affronter. Lorsque cet affrontement inéluctable survient, elle brandit le bouclier pour masquer la lumière de son adversaire, créant une éclipse sur le monde des Hominii.



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UNI
Dieu du Sommeil et des Rêves

Symbole : Barque
Attribut : Barque des Songes
Iconographie : Fils de Kuo et d'Aïka et frère jumeau de Paa. Petit et barbu, Uni est souvent vêtu d'une robe sombre à capuche qui lui permet de se fondre dans les ténèbres nocturnes. Il vogue sur la Barque des Songes et prend à son bord les Hominii pour veiller sur eux pendant la nuit. Si les flots oniriques sont agités, la personne fait un cauchemar alors que s'ils sont paisibles, le rêve est agréable.



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PAA
Dieu de la Mort

Symbole : Crâne cerclé de chaînes
Attribut : Ailes noires et chaînes
Iconographie : Fils de Kuo et d'Aïka et frère jumeau d'Uni. Au contraire de son frère, Paa est très grand, disposant d'une stature importante, à laquelle s'ajoute une paire d'ailes noires. Il est vêtu d'une longue robe ou d'un grand manteau et une lourde chaîne entoure sa taille. Quatres autres chaînes pendent depuis ses poignets, avec lesquelles il emmènent les âmes des défunts depuis leur corps mortel jusqu'aux Enfers. L'esprit des défunts est ainsi jugé par Kuo qui décide dans quel Enfer l'âme passera l'éternité.


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KOHTA
Déesse du Destin

Symbole : Trois Visages (Triste, Neutre et Joyeux)
Attribut : Les fils du Destin
Iconographie : Elle est la soeur de Paa et Uni et la fille de Kuo et d'Aïka. Comme ses frères, elle oeuvre depuis le Palais Céleste de leur père et depuis le Royaume des Enfers. Elle tisse le destin de chaque personne vivante et coupe le fil de sa destinée lorsqu'il est temps pour l'Hominii de passer de vie à trépas. Elle est souvent représentée avec trois visages ou sous la forme de trois jeunes femmes. Vêtue d'une longue toge blanche avec un voile rabattue sur la tête, elle tient généralement dans ses mains une bobine de fil qu'elle déroule et une paire de ciseaux en or. On la dit fantasque, passant d'une émotion à une autre en un clin d'oeil, pouvant s'esclaffer pendant des heures avant de sombrer dans un chagrin inconsolable.

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TUODE
Déesse du Foyer

Symbole : Flamme
Attribut : Flamme Sacrée
Iconographie : Elle est la fille d'Eka et Maa et la soeur d'Ukko, Valta, Kuo, Vuori, Hedelma et Vehna. Tuodé est souvent représentée habillée selon les coutumes ruviennes, portant une palla et une stola blanche, ainsi qu'un voile fin couvrant ses cheveux. Elle tient dans sa main gauche la Flamme Sacrée ou un flambeau et dans sa main droite un sceptre signifiant son ascendance primordiale. Vierge, la déesse est un symbole de pureté et elle est toujours représentée sous les traits d'une femme séduisante au teint pâle.



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RAKKA
Dieu de l'Amour

Symbole : Coeur ailé
Attribut : Ailes, Arc et Flèches
Iconographie : Dernier fils de Kuo et Aïka, il est le frère des jumeaux Paa et Uni et de Kohta. Rakka fait naître l'amour dans le coeur des Hominii en les frappant de ses flèches. Vêtu d'une jupe ou d'une toge, il brandit toujours son arc bandé d'une flèche aux pointes en forme de coeur, visant sa prochaine cible. Il est représenté avec d'élégantes ailes blanches dans le dos qui lui permettent de voleter à la recherche de la prochaine personne qui succombera à l'Amour. Rakka a des traits jeunes, parfois même enfantins, et arbore généralement un sourire franc.


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VUORI
Dieu des Montagnes et de la Pierre

Symbole : Montagne
Attribut : Masse et burin
Iconographie : Dernier fils d'Eka et Maa, frère d'Ukko, Valta, Kuo, Hedelma, Vehna et Tuodé. Vuori est gigantesque, il dépasse en taille tous les autres dieux. Il est généralement représenté sous la forme d'une silhouette cyclopéenne dont on ne distingue pas le visage, perdu dans les nuages. Il est le sculpteur du Royaume Terrestre, ayant dessiné chaque relief, érigé chaque massif montagneux et poncé chaque vallée. Il porte un sceptre qu'il utilise comme burin pour tailler la pierre et donner sa forme aux ravins et aux falaises. Il tient dans son autre main une masse ou de la pierre qu'il s'aprête à déposer pour créer une nouvelle montagne.


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MAA
Déesse-Monde, Mère des Dieux

Symbole : Arbre
Attribut : Arbres, fleurs et animaux
Iconographie : Maa est le monde. Elle est né en même temps qu'Eka, Aurin et Musta. Elle a créé les différents Royaumes avec son époux, Eka. Les représentations de Maa sont nombreuses, mais la plus commune reste celle d'une femme au corps d'arbres, dont les racines noueuses s'enfonçent profondément dans le sol. Elle est la source de vie de chaque être vivant et veille sur eux avec bienveillance. Même si elle se tient éloigné des Palais Célestes, elle a su garder l'oreille de son engeance et sait leur distiller ses conseils avisés ou leur rappeler leurs devoirs contre les blasphémateurs.



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EKA
Dieu du Temps, Père des Dieux

Symbole : Clepsydre
Attribut : Clepsydre
Iconographie : Eka est le Temps. Son apparence change perpétuellement, car il vieillit et rajeunit continuellement. Tantôt représenté par un jeune garçon, tantôt par un vieillard à la peau grisâtre, il veille sur les différents Royaumes auprès de Maa, son épouse. Le seul point commun de chacune des représentations du Dieu, il porte toujours une clepsydre, soit dans une de ses mains, soit en pendentif autour du cou. Au même titre que Maa, il est immuable et influe sur la vie de chaque être vivant qu'elle crée.


Dernière édition par Caïus Protero Feles le Sam 28 Mar - 17:26, édité 29 fois
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MessageSujet: Re: Religion ruvienne(WIP)   Religion ruvienne(WIP) I_icon_minitimeSam 7 Mar - 15:40

COSMOGONIE

Religion ruvienne(WIP) Tkc5




Sommaire:
  1. Origine
  2. Les Dieux des Palais Célestes
  3. La Fondation de Ruvia




ORIGINE



À l’origine était le Chaos.

Et du Chaos, jaillirent quatres Dieux. Maa, Eka, Aurin et Musta. Dès les premiers instants, Aika et Maa tombèrent amoureux l’un de l’autre, alors qu’Aurin et Musta, au contraire, se détestèrent viscéralement. Afin d’éviter une guerre céleste qui pourrait les détruire tous les quatre, Eka proposa à Aurin et Musta de construire les Palais Célestes, l’un après l’autre, leur attribuant le même temps, afin que chacun puisse tenter de surpasser l’autre. Lorsque l’un d’eux oeuvre à l’érection des Palais Divins, l’autre peut veiller avec eux, sur le monde qu’il commençaient à bâtir. Incapable de supporter la présence de l’autre, Aurin et Musta acceptèrent, déterminés à surpasser leur némésis afin d’obtenir le droit de veiller à jamais sur le monde.

De l’amour de Maa et Eka naquirent les premiers Dieux, quatre frères, qu’ils firent souverains des Royaumes du Monde. L’aîné, Ukko, se vit confier le Ciel et la gestion des Palais Célestes. Le Puiné, Valta, reçu le Royaume marin,le troisième Vuori, sculpta les montagnes et les ravins, les collines et les vallées, faisant du Royaume Terrestre, son jardin, tandis que le benjamin, Kuo, fut fait Roi des Enfers, accueillant les âmes défuntes des espèces qui commençaient à peupler le monde dessiné par leurs parents.
Alors que le monde se développait, une race s’éleva au-dessus des autres, les Hominii, qui s’élevèrent à la conscience et à la curiosité. Voyant que cette espèce avait besoin de davantage de choses, de nouveaux enfants naquirent, fruit de l’union d’Eka et Maa. Cette fois, trois filles rejoignirent les Palais Divins. Hedelma, Vehna et Tuodé. Les trois soeurs se virent confier la mission de veiller sur les Hominii. Hedelma se vit confier la mission de veiller à leur union et leur fécondité, Vehna, leur capacité à se nourrir en tirant profit de la terre et Tuodé, à ce qu’il aient toujours chaleur et lumière, même lorsque la présence sombre et froide de Musta étendait son ombre au-dessus du monde. Maa fut très marqué par cette triple naissance et prit de moins en moins part aux décisions divines.Eka, toujours fou amoureux de son épouse, laissa à son tour la gestion des palais Célestes à Ukko leur aîné, et bientôt, ils se contentèrent de faire respecter à Aurin et Musta leurs engagements, sans chercher à se mêler des affaires de leur progéniture et des Hominii.


LES DIEUX DES PALAIS CELESTES


Fort de son nouveau statut de roi des Dieux, hérité de son père, Ukko prit pour femme sa soeur, Hedelma. Déterminés à poursuivre l’oeuvre de leurs parents, le couple s’appliqua à veiller sur les Hominii et à faire naître une nouvelle génération de Dieux, qui pourraient les guider et veiller sur eux. Ainsi naquirent, Aïka et Soltar, puis Tidé, Alko et enfin Loïmu, chacun se voyant confier un aspect de la vie des Hominii.

Loïmu naquit difforme malgré une force terrifiante, causant malgré lui les premières dissensions au sein du couple divin. Ukko confia son fils difforme à son oncle, Vuori, pour qu’il l’enferme dans les forges sous les montagnes. La dextérité du bossu, fit que son martèlement puissant creva les cîmes de certaines d’entre elles, faisant naître les volcans. La Reine des Dieux ne pardonna jamais à son époux, l’enfermement de son dernier-né.

S’éloignant, petit à petit, l’un de l’autre, Ukko et Hedelma trouvèrent en Musta et Aurin, des compagnons bien plus agréables, et leur présence alternée, aida le Roi et à la Reine àa développeré des rapports de plus en plus intimes avec les Dieux Ennemis. Musta donna naissance à une fille, Metsa, qu’elle souhaita garder près d’elle dès qu’elle était présente dans les Palais Célestes. De son côté, Hedelma donna un fils à Aurin, qu’elle nomma Sanaan. Craignant la colère d’Ukko, qui ne voyait pas d’un bon oeil l’adultère de son épouse, elle confia à son fils, la mission de messager, voyageant incessamment pour ne jamais se retrouver seul face à Ukko et son courroux dévastateur. Empli de joie, Aurin fit bâtir un Palais supplémentaire pour Hedelma, qui s’empressa de le confier à Loïmu, fruit de la discorde du couple royale.

Dans le Royaume des Enfers, Kuo se lassait de sa solitude. Epris d’Aïka, il parvint à la faire le rejoindre dans son Royaume et tenta de la séduire en lui offrant milles présents et en accomplissant des résurrections, en vain. La Déesse resta sourde aux avances du Dieu, qui prit d’une rage démesurée, l’enferma dans son Palais et abusa d’elle à maintes reprises. Loin des Palais Célestes et du Royaume Divin, elle ne put lutter contre Kuo. De ces relations forcées, Aïka accoucha de jumeaux, Uni et Paa, puis d’une fille Kohta. Kuo éloigna les enfants de leur mère, leur confiant des tâches au sein de son royaume. Uni ne put pourtant se résoudre à ignorer sa mère et profitant que son père soit occupé à répartir les âmes défuntes, il libéra Aïka de sa prison, laquelle s’enfuit, porteuse du dernier enfant de l’infâmie de Kuo. Elle donna naissance à Rakka, qu’elle décida de garder dans son Palais, à l’abri du regard inquisiteur du Seigneur des Enfers.


LA FONDATION DE RUVIA


Lorsque les Hominii devinrent de plus en plus omniprésent dans le royaume terrestre., ils se regroupèrent en clans. Les clans devinrent des villages, les villages des villes et bientôt des royaumes entiers. Dans la péninsule vénite, le royaume de Cynicie était dirigé par Iredias. Iredias était un grand roi, sage et bienveillant, mais il n’avait pas de descendance. Au crépuscule de sa vie, rongé par la maladie, il dut se résoudre à choisir un héritier. et Iil fit venir deux des meilleurs hommes du Royaume ; Argamenas, qu’on disait être le détenteur de tous les savoirs du monde, un scientifique, féru des arts et des lettres, de mathématiques et d’astrologie, connaissant l’histoire des Hominii sur le bout des doigts et chaque région du monde;, et Ruvios, le meilleur général du royaume, brillant stratège et tacticien, un athlète puissant et endurant, capable de porter des troncs d’arbres seul, d’abattre des bêtes sauvages à main nues ou de renverser une muraille à lui seul.

Iredias proposa alors aux deux hommes un défi, le gagnant devenant son héritier. Le défi du roi était de planter une lance en plein coeur du Royaume de Cynicie, sous cinq jours.
Argamenas, grand savant, calcula avec exactitude l’emplacement géographique du centre du royaume, usant de son savoir et de ses instruments de mesure. Il planta alors une lance à l’endroit désigné, au sommet d’une colline.

Ruvios quand à lui, erra pendant des heures, arpentant les couloirs du Palais d’Iredias, cherchant à deviner comment trouver le coeur du royaume. Désespéré, il se rendit dans le temple de Soltar et pria son dieu, lui implorant de lui venir en aide. Pieux serviteur et dévoué à sa gloire, Soltar apparut devant les supplications du général. Auréolé de gloire, le Dieu se pencha sur son fidèle serviteur et lui dit :

"Pourquoi tant de suppliques ?
- J’aspire à devenir roi, je sais au plus profond de mon âme que je serais un grand souverain et que je saurais porter l’honneur d’Alba à son zénith. Mais je ne sais pas comment réussir le défi d’Iredias. Je ne suis pas un savant. Je ne suis pas un lettré. Je ne connais que la guerre et le combat et comment te servir, Ô Soltar.
- Tu veux être roi ?
- Oui, grand divin ! Mais je ne sais comment trouver le coeur du royaume.
- Le coeur du royaume est dans la poitrine de celui qui le gouverne, général.
- Tu … Tu veux dire, Ô Soltar … Tu veux que je tue le roi ?
- Si tu fais ainsi, tu deviendras le plus grand roi des rois. Je t’en fais le serment, général.
- Es-tu sûr ?
- Remets-tu en question la parole d’un Dieu, mortel ?"

Au cinquième jour, Ruvios et Argamenas rejoignirent la chambre du roi Iredias, mourant. Le savant expliqua comment il avait trouvé le centre d’Alba et amenait avec lui des témoins de son exploit. Iredias écouta paisiblement Argamenas faire sa démonstration, hochant la tête, impressionné par la débauche de science et d’ingéniosité dont avait fait preuve le sage. Le roi se tourna alors vers Ruvios, portant son armure et sa lance, l’interrogeant sur sa trouvaille. Le général resta quelques instants silencieux, la tête baissée, puis en un éclair, projeta son arme vers le roi et lui transperça le coeur. Alors que la vie quittaient le vieux corps fatigué d’Iredias, Ruvios répéta les mots de Soltar. “Le coeur du royaume bat dans la poitrine de celui qui le gouverne”.

Tous les témoins de la scène furent choqués et Ruvios dut s’enfuir pour échapper au courroux des gardes et des conseillers du Roi. Il parvint à rejoindre sa femme, Alania, et s’échappa de la ville. Pendant des jours entiers, le couple coupa à travers champs et forêts, fuyant le courroux vengeur d’Argamenas qui avait été fait roi d’Alba et décrété Ruvios et tout ceux qui le suivraient, traîtres et bannis à vie du Royaume de Cynicie. Au bout de dix jours de fuite, le couple déboucha dans une baie, surmonté de huit collines, au milieu desquelles coulaient paisiblement un fleuve aux eaux calmes.
Tandis que la nuit tombait et que Musta étendait son grand manteau sombre au-dessus du royaume terrestre, Ruvios et Alania s’endormirent sur les rives du fleuve. Alors que son épouse se laissait transporter par Uni dans sa barque des Rêves, Ruvios fut tiré de son sommeil par une nouvelle apparition divine. Face à Soltar, l’ancien général ne put retenir sa colère.

"Tu m’as menti !
- À quel sujet ?
- Tu m’as promis que je deviendrais roi !
- Qu’ai-je promis ?
- Que … Que je deviendrais …
- Que tu deviendrais le plus grand roi des rois.
- Je suis banni ! Un meurtrier ! Sans un toit sous lequel dormir !
- Et pourtant je tiendrais parole.
- Comment ?!
- Tu m’as servi toute ta vie, tu as écouté mes conseils et je t’ai promis la récompense que tu attendais. Demain, lorsqu’Aurin t’éblouira, tu seras roi."

Sur ses mots, Soltar frappa son glaive contre son bouclier et Ruvios s’extirpa de son sommeil dans un sursaut. L’ouest commençait à se teinter d’orange et de pourpre, et l’astre du jour n’avait pas encore montré son visage. L’ancien général remarqua au loin, une procession de flambeaux, qui descendaient une des collines qui surplombait la baie. Il se redressa, avant de réveiller son épouse, prêt à fuir de nouveaux ce qu’il prenait pour ses poursuivants. Une troupe de cavaliers chevauchait à l’avant de la colonne. Pris au dépourvu, Ruvios tira son glaive, prêt à donner sa vie pour sauver celle de sa bien-aimée. Il lui ordonna de se jeter dans le fleuve, tandis qu’il retenait les adversaires qui approchaient au galop. Alania hésita, puis sauta dans les eaux refroidies par la nuit, tandis que Ruvios avançait vers le combat, arme au clair. Il ne revit jamais la malheureuse.

Les cavaliers tirèrent sur les rênes et levèrent leurs torches en direction du général, révélant leurs vêtements usés et leurs visages fatigués. Parmi eux, Ruvios reconnu un de ses lieutenants, Tenelas. Ce dernier lui apprit ce qui était advenu de la cité d’Alba et du Royaume de Cynicie après son départ de la ville. Un terrible séisme avait détruit la ville, tandis qu’une tempête faisait rage dans le ciel, comme si Ukko et Maa avaient décidés de punir Alba et son nouveau roi. Un gigantesque incendie ravagea la cité après que les vents tourbillonnants aient cessés et une horde de rats dévora les réserves de blés dans les greniers. Une cinquième plaie affligea les survivants. Des furoncles se mirent à pousser sur leurs corps, grossissant à vue d’oeil, allant jusqu’à exploser dans des jets de pus répugnants. Nombre d’habitants d’Alba fuirent la cité et furent rejoint par d’autres sujets du Royaume qui témoignèrent du même sort dans les villages et les bourgs. La population, exsangue, avait compris le message des Dieux, qui les punissaient pour avoir banni leur vrai Roi.
Lorsque Tenelas reconnu son général, les larmes coulèrent sur ses joues et il fit faire demi-tour à sa monture pour annoncer à tous les réfugiés du Royaume, qu’ils avaient enfin retrouvé le Roi Banni et que leur rédemption était proche. Alors que la divine lumière d’Aurin éclairait la baie qui avait permis à Ruvios de se cacher, les rescapés de la déchéance d’Alba s’agenouillèrent face à lui en l’acclamant. Et alors que Tenelas mettait un genou en terre, pour saluer son suzerain, la lumière d’Aurin se refléta dans son casque et vint éblouir Ruvios, réalisant la prophétie de Soltar.

Devant son nouveau peuple, Ruvios promit de bâtir une cité plus belle et plus grande encore que l’était’Alba, de faire de l’endroit où ils se trouvaient, le centre du monde. Il promit de toujours veiller à ce que son peuple ne manque de rien et soit protégé par les Dieux, en les honorant avec ferveur. Suite à son discours, il chercha dans la foule le visage de sa bien-aimée, en vain. Il fit rassembler les hommes et arpenta sans relâche les rives pendant des jours entiers, à la recherche de son épouse. Hapée par les flots sombres du fleuve, celle qui aurait du être sa reine avait disparu et bien des jours après que son deuil s’acheva, et tandis que les premières pierres de la cité s’érigeaient, il baptisa le fleuve du nom de sa défunte et tant aimée Alania.

Ainsi est l’histoire de la fondation de Ruvia, capitale de l’empire.


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Livia Acilia

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MessageSujet: Re: Religion ruvienne(WIP)   Religion ruvienne(WIP) I_icon_minitimeMer 11 Mar - 13:32

Le Clergé

I. Présentation
II. Le Pontife
III. Les sacerdotes
IV. Les tuodiales
V. Les actes religieux


I. Présentation

La religion est une partie prédominante de la vie de n'importe quel ruvien. Chaque moment de la journée est dédié à l'un des nombreux dieux du Palais Céleste, tout comme chaque événement joyeux comme malheureux leurs sont imputés. Tous les dieux du panthéon ruvien n'ont pourtant pas tous la même signification. Car lorsque les légionnaires prient le dieu de la guerre Soltar, d'autres plus épicuriens leur préféreront Alko, dieu du vin et de la fête. C'est la raison pour laquelle les sacerdotes (prêtres) sont aussi nombreux que les dieux eux mêmes dans la cité. Et pour cause, ces prêtres nommés les flamines sont chacun les représentants d'une seule divinité. Ceux-là ont pourtant à leur tête un homme nommé le Pontife et chargé de faire surveiller la bonne observance des pratiques de chacun des membres appartenant aux sacerdotes, dont figurent notamment les augures, les haruspiceset les tuodiales chargées de veiller scrupuleusement au maintien éternel de la flamme. Ces femmes et ces hommes, choisi dès leur plus tendre enfance pour la plupart, ont pour seule et unique mission de véhiculer les volontés divines, d'apaiser les cœurs, mais aussi de prévenir les homini des dangers encourus. Nulle cité ne saurait se passer d'eux.

II. Le Pontife

Le Pontife est la charge religieuse la plus élevée que l'on puisse trouver dans une cité ruvienne. Ils sont issus du collège pontifical et nommé directement par le Pontifex Maximus installé à Ruvia. Ces hommes exercent leur charge à vie et ont pour principale mission de s'assurer des bonnes pratiques des membres appartenant aux sacerdotes. Pour cette raison, on dit d'eux qu'ils veillent à l'entretien du pont sublicius (pont sacré) entre les homini et les divins. Le Pontife doit également se faire l'interprète des augures lorsqu'ils sont appelés afin de régler les problèmes survenus dans la cité. Plus encore, le Pontife doit s'assurer de la bonne tenue des archives en lien avec toutes les cérémonies perpétrées dans les temples. Les faits notables sont ainsi transcrits dans les Grandes Annales (seulement accessibles au Collège pontifical et au Pontifex maximus.

III. Les sacerdotes

- Les flamines :

Ce sont les prêtres voués au culte d'un seul dieu majeur ou mineur Ils sont choisi par le Pontife dans les cités ruviennes, ou par la plèbe lorsque ce dernier vient à manquer. Ces hommes, puisque cela ne peut être des femmes, jouissent d'un grand prestige et respect dans la cité, mais sont aussi pourvus de nombreux interdits. S'ils veillent ainsi à perpétrer les enseignements et les préceptes dédiés à leur divinité, ils doivent se plier à certaines règles entravant quelque peu leur quotidien. Il ne peut monter à cheval ; ne peut toucher des chiens. Ses cheveux et ses ongles ne peuvent être coupés que par un homme libre, tout comme ses rognures d'ongles et cheveux coupés doivent être enterrés au pied d'un arbre sacré. Il ne peut toucher les morts, ni entrer dans un lieu où l'on en incinère. Il ne peut toucher une chèvre, de la viande crue, des fèves, ni même prononcer le nom. Lors de ses déplacements, il est précédé d'un licteur pour annoncer son passage afin qu'il ne puisse jamais voir quelqu'un travailler, car tous ses jours étaient considérés comme fériés. Si un travailleur vient à être vu en pleine ouvrage, celui-ci écope d'une amende. Sa femme (car les flamines peuvent être mariés), doit être vêtue de robes aux couleurs vives, mais elle aussi dispose d'interdits. Elle ne doit pas dévoiler ses chevilles, ne peut se coiffer avec un peigne en bois ou utiliser des ciseaux de fer. Le flamine ne peut également pas divorcer, ni se remarier en cas de veuvage. Si cela devait arriver, il perdrait sa dignité de flamine.

- Les augures :

Il s'agit des prêtres chargés d'interpréter les phénomènes naturels pouvant être considérés comme des présages. Ils sont ainsi les interprètes des volontés d'Ukko. Leur importe est capitale, surtout lorsqu'il est question de savoir s'il faut partir à la guerre ; tout comme pour la désignation des hommes aux charges politiques. Leur pratique est divinatoire et chaque signe naturel comme la foudre ou une envolée d'oiseaux doit faire preuve d'une réflexion afin de connaître la volonté des dieux. Pour se faire, ils se tournent vers le nord afin d'avoir l'orient à droite et l'occident à gauche ; si le vol, l'animal ou l'éclair passait à droite (dexter), les dieux étaient favorables ; contrairement à s'il passait à gauche (sinister), les dieux étaient alors défavorables. Les oiseaux privilégiés pour la tenue des augures sont les aigles, vautours, milans, hiboux, corbeaux et corneilles. Pour procéder à la consultation, l'augure prend son lituus (un bâton recourbé de présentant aucun nœud) et trace dans le ciel et sur le sol le templum, lieu sacré à l'intérieur duquel il pourra entrer en relation avec Ukko. Cela s'appelle l'inauguratio. L'augure trace ensuite une ligne Nord-Sud et une ligne Est-Ouest. Il se place à leur intersection, tourné vers l'Est, tandis que celui qui le consulte se tourne vers le Sud. L'augure a ainsi son épaule et son bras droits entièrement découverts au moment où il « prend les auspices », au moment où il observe le vol et les chants des oiseaux. S'il s'agit d'un affaire politique importante et urgente de la cité, l'auspice doit être faite en présence des honorati afin de savoir si les dieux sont ou non favorables à leur décision.

- Les haruspices :

L'origine de leur art divinatoire est inconnu et remonte assurément à plus d'un millénaire. Toujours est-il que les haruspices, contrairement aux augures, ne se contentent pas d'étudier le vol des oiseaux où les endroits que la foudre percute. Ils lisent purement et simplement l'avenir dans les entrailles des animaux sacrifiés, comme les viscères d'oiseaux, vésicules de volaille, foie de mouton. Après un sacrifice rituel bien respecté, l'haruspice examine ainsi la taille, la forme, la couleur, les signes particuliers de certains organes dont figurent le foie. Après avoir été divisé en quatre parties correspondant aux quatre points cardinaux, l'organe coupé en quatre représente alors la demeure de certaines divinités invoquées, permettant ainsi de demander l'intercession dans les affaires humaines. Pour le reste de l'animal, celui-ci est rôtie et divisé entre les participants de la cérémonie au cours d'un banquet. Les organes internes cuits sont jetés dans le feu du foyer en offrande aux dieux invoqués. Nulle femme ne peut appartenir aux collège des haruspices. Il en existe pourtant qui officient de la même manière et plus officieusement (pour les plébéiens). Elles ont la réputation d'être considérés comme des sorcières ou stryges, mais sont aussi craintes que respectées puisque leur art ne se limite pas à la seule divination, mais aussi à la connaissances des herbes guérissantes ou meurtrières.

IV. Les tuodiales

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Contrairement à la majorité des cultes religieux ruviens, les femmes sont en charge de la vénération de Tuodé. Le foyer est sacré pour cette déesse, l’une des trois principales déesses vierges de Ruvia. Seize prêtresses vierges dévouent tout leur temps à Tuodé et ont leur propre résidence, l’Atrium Tuodiae ou maison des tuodiales, jouxtant le temple d'Hedelmia. C’est dans ce lieu de culte situé le long du Forum que les prêtresses veillent au feu sacré de la déesse. Une fois par an, elles rallument le feu et s’assurent ensuite qu’il brûle pour le reste de l’année. Leur travail n’est pas à prendre à la légère car le feu est lié aux fortunes de la ville. S’il venait à être négligé, un malheur s’abattrait sur Edelmia et la Province toute entière.

Les jeunes filles deviennent tuodiales par le fruit du hasard. Le Captio, le procédé par lequel les filles sont choisies pour quitter leur famille et devenir prêtresses, signifie également « capture ». Cette expression évoque l'enlèvement des femmes pratiqué dans la capitale impériale en vue d’un mariage.Ces jeunes filles passent ensuite leur vie à l’Atrium Tuodiae, au sein d’une famille de substitution dirigée par des tuodiales plus âgées. Logées et nourries, elles disposent de leurs propres gardes du corps, les licteurs. Les dix premières années de leur service, elles sont des initiées et apprennent des prêtresses plus expérimentées. Au cours de la décennie suivante, elles deviennent prêtresses, avant de passer le flambeau aux nouvelles initiées pendant les dix dernières années de leur service. Contrairement aux autres femmes ruviennes, les tuodiales jouissent de certains privilèges. En plus de pouvoir posséder des biens et d’être exemptées de certaines taxes, elles sont émancipées de la patria potestas ou puissance patriarcale de leur famille. Les tuodiales pouvent aussi rédiger leur propre testament et témoigner lors d’un procès sans avoir à prêter serment. Lors de jeux et des spectacles publics, elles ont une place d’honneur réservée. Les tuodiales témoignent sans le serment coutumier, leur parole ne pouvant faire aucun doute. L'inviolabilité du temple de Tuodé et de la personne de ses prêtresses font qu'on dépose entre les mains de celles-ci les testaments ou les documents d’État comme les traités publics qu'on souhaite mettre en sûreté, et parfois même certains traités solennels. Leur personne est sacro-sainte : la mort est la peine pour avoir blessé leur personne. Lorsqu'une tuodiale rencontre un condamné qu'on mène au supplice, elle a le droit de demander qu'il soit gracié, à la condition toutefois de jurer que la rencontre est fortuite.

Bien que la survie de la flamme soit une mission prépondérante dans leur vie de tous les jours, on leur impute également d'autres aspects et tâches comme celle d'incarner Tuodé dans n'importe quel déplacement. Ainsi, elles peuvent être amenées à parcourir les terres pour assister aux diverses cérémonies liées au culte du foyer et de la flamme, de la plus modeste villa au plus grand castrum situé sur le Limes. Pour cela, une seule tuodiale est choisie pour quitter le temple et emporte avec elle quelques braises qu'elle doit maintenir en vie jusqu'à son arrivée.

Si la tuodiale dispose de devoirs et de privilèges, elle possède également d'interdits et peut-être très durement sanctionné en cas de non respect des règles. Les tuodiales ne peuvent entretenir de rapports intimes, ni tomber enceintes. Si cela devait arriver, l'homme (s'il est pris sur le fait) subirait une peine de mort sans recours. La tuodiale quant à elle devrait être emmurée vive avec quelques mets, une jarre d'eau et un peu d'huile. (Nota: il est interdit de verser le sang d'une tuodiale).


V. Les actes religieux

- Jeux publics:

Sous l'Empire Ruvien, une soixantaine de jours sont consacrés aux ludi solemnes, célébrés à dates fixes. Et les jeux votifs (ludes votivi) célébrés une seule fois en l'honneur d'une grande entreprise. Ils sont organisés par la Curie ( Tribun consulaire et Procurator) ou par des particuliers sous la surveillance de l'Etat.

- Lectisterne :

(lectisternium; de lectus, lit, et sterne, étendre), cérémonie religieuse au cours de laquelle on offre un repas (epulum) à une divinité couchée sur un pulvinar. Le but de cette offrande est de rendre la divinité propice à ses voeux. Ainsi, après l'incendie d'Edelmia, on offre un grand lectisterne aux dieux majoeurs pour leur demander de favoriser les armées romaines. Les dieux sont représentés par des effigies ou des mannequins. Lorsque le repas sacré était offert à des déesses, celles-ci sont assises et non pas couchées; cette cérémonie est alors un « sellisterne » (sellisternium, de sella, siège).

- Lustre :

Cérémonie, au moment du recensement, qui consisteà conduire autour du peuple assemblé dans le Forum, un taureau et une brebis, qu'on immole ensuite sur l'autel, pour purifier le peuple d'Oncmelia Minor. De là vient l'expression "Lustre" qui désigne une durée de cinq ans, parce que c'était tous les cinq ans qu'on célébrait cette cérémonie.

- Les prières, voeux et sacrifices :

Les prières sont faites tête couverte et tournée vers l'Est, touchant l'autel ou les genoux de la statue ( position du suppliant ). Le fidèle répète à haute voix les formules lues par le prêtre. Et la prière se termine par l'adoratio ( baiser envoyé de main gauche: oscula facere ) ou la prosternation (supplicatio).
Vota facere, suscipere, concipere: faire des promesses à un dieu, bâtir un temple, célébrer des jeux, offrir des sacrifices, des dons, les prémices des récoltes... Parfois on rédige le voeu sur une tablette de cire attachée aux genoux de la statue.
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