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 Ulter fils de Gwyngad ¤ apprenti barde, jumeau d'Arzhura

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AuteurMessage
Ulter fils de Gwyngad

Cléirigh



Messages : 16
Date d'inscription : 03/01/2021
Age : 31

Personnage
Âge: 18 ans
Métier: Apprenti Barde
Statut: Cléirigh


Ulter fils de Gwyngad ¤ apprenti barde, jumeau d'Arzhura Empty
MessageSujet: Ulter fils de Gwyngad ¤ apprenti barde, jumeau d'Arzhura   Ulter fils de Gwyngad ¤ apprenti barde, jumeau d'Arzhura I_icon_minitimeDim 3 Jan - 11:49




Ulter, fils de Gwyngad









Nom/Prénom : Ulter, fils de Gwyngad

Âge/ Date de naissance : 37e jour du printemps, année impériale 381. Il a dix-huit ans.
Sexe : Masculin.
Faction : Clan des Barbares, Cléirigh.
Liens notables :
> Arzhura, fille de Gwyngad (sœur jumelle)
> Gwyngad (père, chef du clan de Noravogh)
> Ilkjerda (mère)
> Lochan (frère aîné, 20 ans)
> Fiona (sœur cadette, 10 ans)
> Magetobrigos le Sanglier (roi des Cléirigh)
> Attegiovanos le Taciturne (eorl de la vallée Nemodia, Cléirigh)

Fonction :
Fils de Gwyngad, eorl du clan de Noravogh entre le Lagan Tuin et le bois de Mor Beag, Ulter aurait dû, comme son frère aîné, suivre les pas de son père dans l'exercice d'offices guerriers. Mais quand une légère infirmité motrice s'est confirmée dans son enfance, on l'a dirigé vers les fonctions intellectuelles dans lesquelles il s'est toutefois vite révélé très brillant. Ulter est apprenti barde depuis ses quatorze ans.

Personnage
POSSESSIONS :


Sur le seuil de l'huis
Un faisceau
De branches enlacées


Le foyer crépitant, au centre de la demeure de pierre, réunit autour de lui l'eorl Gwyngad et les membres de sa maisonnée comme autant de racines à leur tronc. L'habitat du chef du clan se dresse lui-même au cœur de Noravogh, plus imposant que les logis voisins – et même décoré, dans un mariage de roc et d'éléments extérieurs en bois sculpté. Ulter réside encore sous ce toit.
Tout ce qu'il possède le lie à sa lignée, à l'apprentissage dont il fait sa fierté, aux dieux qu'il honore avec ferveur. De la canne en chêne dont il ne se sépare jamais, finement ouvragée et vernie selon le désir de sa mère – à sa lyre, ornée de gravures, confectionnée sur demande d'Arzhura. Ce fut son cadeau, le jour où il entra en apprentissage. Dans un échange de bons procédés gémellaires, Ulter lui a offert une ravissante cape bleue quand elle est partie habiter chez la chamane de Noravogh pour commencer sa formation. Il porte au cou un torque et une amulette dédiée à Ceol le Musicien. Il arbore aussi deux bracelets de bronze, dont l'un en forme de serpent évoque Fios – et l'autre Fàis, les Tuas jumeaux. Or Arzhura et son frère se sont vus offrir la même fibule de bronze, touche finale à des tenues de qualité dignes du rang de leur famille. Sans oublier son Fàinngàirdean reçu il y a quatre ans de cela.
Ulter sort de Noravogh toujours armé d'un scramasaxe et d'une hachette. De noble lignée, ses parents possèdent des chevaux – dont un que sa sœur et lui montent régulièrement : un grand fjord têtu, gris souris, que dans leurs moments farceurs ils surnomment Barrique quand bien même son vrai nom soit Storm. Et quitte à finir avec la question des possessions, ce qu'Ulter ne sait pas encore, c'est que lui-même va en devenir une entre les mains des Broín ~


APPARENCE :


Un jeune chêne
Tend ses vingt bras tordus
Vers la Lune – trop parfaite pour lui


On remarque immédiatement les grands yeux très bleus d'Ulter, qu'il a en commun avec sa jumelle. Ils semblent souvent percés de lumière ou perdus en l'air, à s'abîmer sur quelque pensée ou souvenir. Son visage est assez anguleux, marqué de hautes pommettes et d'un nez droit. Ses cheveux bruns – assortis à ceux d'Arzhura à la différence que la tignasse de sa sœur est éclaircie de teintes auburn – sont tirés en arrière, quelquefois savamment tressée. Travailler de diverses manières sa coupe mi-longue enthousiasme Ulter ; c'est aussi lui qui coiffe sa sœur pour les grandes occasions.
Les jumeaux sont de la même taille, un peu au-dessus du mètre quatre-vingt. Du fait de sa petite infirmité, le frère a les jambes maigres. La gauche est légèrement tordue, lui donnant une marche boiteuse, fatigante mais tout à fait possible néanmoins, surtout appuyé sur la canne qui est comme son sixième membre. Exceptionnellement, il peut tenir debout une dizaine de minutes sans appui, ou grimper, mais ce ne sera pas sans épuisement et douloureuses contractures ensuite. Néanmoins le haut du corps du jeune homme est, lui, bien développé. Il n'a jamais renoncé à l'exercice physique, tout estropié qu'il soit et malgré sa préférence pour les activités de l'esprit. Ulter n'a eu de cesse d'acquérir un minimum d'auto-défense sans oublier le maniement du scramasaxe et de la hachette. Son torse est charpenté, ses épaules et sa musculature marquées, notamment celle des bras. Combattre ne lui est pas impossible s'il n'a pas le choix... mais jamais il ne pourra prendre la suite de son père et de Lochan, son frère aîné, dans les arts guerriers.
''Toujours tenir son rang.'' Aussi Ulter soigne-t-il son allure. Propre, bien coiffé, vêtu d'habits d'une laine de qualité, aux belles teintes, souvent ornés de motifs au col et aux manches. Torque, amulette et bracelets le quittent rarement. Ses bottes fourrées ont le double avantage de le tenir au chaud et de dissimuler les virages osseux de sa jambe gauche. Il sort couvert d'une épaisse pelisse, fermée par sa fibule de bronze. On reconnaît aisément sa voix claire, plutôt chaleureuse, aux R fortement roulés et aux sons chantants quand la bonne humeur le tient. L'agacement lui donne volontiers un timbre doucereux où ne ressortira que d'autant mieux ses instants d'ironie.


PERSONNALITE :


Et l'esprit brode
Sur les courbes et les cordes
L'instrument soupire


On connaît Ulter pour son calme et sa discrétion. À l'écoute, il se montre curieux, prompt à affûter son savoir, à découvrir les cultures. Ses domaines de prédilection sont l'histoire, la politique, la foi, les arts et la poésie sous ses différentes formes. Il s'intéresse toutefois aisément à n'importe quel champ de connaissances dont on veut bien lui parler. Persévérant, travailleur, il peut compter en outre sur sa très bonne mémoire qu'il met un point d'honneur à muscler. Sa grande piété le rend soucieux des convenances et des rituels. Exigeant – trop parfois – avec lui-même et avec autrui, il a l'amour du travail bien fait mais manque de patience devant ce qui lui paraît relever de la bêtise. Ulter peine à cacher son ennui face à certaines conversations. Tôt, il mise sur l'activité intellectuelle, conscient que par cette voie il serait le plus utile. Bien que n'étant pas l'aîné, et à ce titre subissant moins de pression que son frère Lochan, il a souffert enfant de la déception du père souvent essuyée à partir du moment où son infirmité s'est déclarée – en commençant à marcher. Gwyngad aurait aimé faire de tous ses fils de grands guerriers : accepter Ulter fut un lent travail sur le temps et sur lui-même. L'infirme s'est promis de ne pas faire honte, de se vouer autrement à son rang, à sa clan : qu'on le reconnaisse comme l'érudit, l'artiste, non comme l'estropié. Conscient de ses limites... Ulter l'est autant de ses atouts dont il est fier. Revers à cette médaille : sa crainte d'être pris en défaut sur les domaines qu'il est censé maîtriser. S'il a de l'auto-dérision sur moult points – il le faut avec Arzhura ! – sa susceptibilité pointe s'il se sent en danger dans ses activités. Il lui faut réussir.
Malgré son calme et sa rigueur, il lui arrive de se montrer facétieux, de faire le pitre avec sa canne, de se piquer d'un bon mot ou d'avoir la parole ironique un peu trop rapide à lui passer les lèvres. Si à l'extérieur il affiche surtout une attitude sérieuse, érudite et respectable, en famille il ne manque pas d'être taquin – en particulier avec sa jumelle. En compagnie des personnes dont il est proche, il sait se sentir en confiance et être rieur, joueur, causant... jamais contre des tranches de rigolade voire de l'alcool. Ulter aime bien boire, se désinhiber, se rendre suffisamment joyeux mais toujours au seuil de l'ivresse critique. Les degrés dans le nez le rendent bavard et chantant.
De manière générale, il a besoin de se sentir faire partie de quelque chose qui le dépasse. D'être un des nombreux piliers de sa communauté, dévoué à apporter ce à quoi les dieux le destinent.



HISTOIRE


Sous l'égide gémellaire
Du serpent et du cerf


Midi, douzième jour de l'été 377. Le soleil joue entre les courbes des collines et parce à travers les légendaires brumes Cléirigh. C'est noces aujourd'hui au clan de Noravogh ! En l'honneur des mariés brille une tresse de lampions le long des chemins. Leur éclat rappelle celui des lacs qui ourlent plus d'un flanc de ce territoire. On chante, on danse, on prie pour Gwyngad – eorl en devenir du val de Noravogh. Les incantations du druide et les louanges du barde souhaitent placer sous les meilleurs auspices son union avec Ilkjerda, cadette d'un clan Cléirigh voisin, de bonne naissance ainsi qu'en témoigne sa dot. La mariée apporte en effet une trentaine de têtes du meilleur bétail, plusieurs tonneaux de vin de bon cru, sans omettre les étoffes de laine colorée d'onéreuses teintures et brodée avec le plus grand soin. Ça tournoie sur la place comme sur les habits de fête.
Cette union resserre les liens d'amitié entre les deux clans et les mariés y trouve contentement, quand bien même Ilkerda est une femme effacée, ombre dans l'ombre de Gwyngad – homme rigide, décidé, qu'il ne fait pas bon contrarier. Le jeune couple souhaite prendre le temps de s'apprivoiser et de bâtir le plus agréable nid pour accueillir la future descendance. Une demeure qu'ils veulent aussi à l'image des responsabilités qui un jour deviendraient les leurs, ancrant leur rang dans le bois et la pierre, leurs initiales et emblèmes aux mémoires de chacun.

Année 381. Quatre ans après leurs noces, et deux ans après la naissance de Lochan – un vaillant garçon qui plus tard deviendrait eorl à la suite de Gwyngad – Ilkjerda enfante à nouveau. Et plutôt deux fois qu'une ! D'adorables jumeaux aux cheveux bruns et aux grands yeux d'un bleu intense viennent animer la maisonnée. Ulter et Arzhura font le bonheur des époux. Les Tuas de la fertilité semblent aux côtés de la famille, pour le plus grande félicité de Gwyngad : la descendance s'assure. On place les deux poupons sons les auspices des Tuas Fios le Serpent et Fàis le Cerf, eux-mêmes jumeaux et qui semblent tout indiqués à recevoir les prières pour ces bambins.

« Ô Fàis, Esprit-Cerf,
Garde ces nouveaux-nés dans ton intelligence,
Que le moment venu ils la reçoivent
Quand le Fàinngàirdean entourera leur doigt.
Ô Fios, Esprit-Serpent,
Que le seul ignorant persiste à trouver laid,
Oriente ces deux âmes vers le savoir qui te siéra
Et qu'adultes, ils le portent comme une beauté.
Ô Fàis, Esprit-Cerf, Ô Fios, Esprit-Serpent,
Tua jumeaux, veillez ce frère et cette sœur. »

Le père de Gwyngad, satisfait de savoir la lignée perpétuée, laisse sa place d'eorl du clan à son fils. Ce dernier aurait la charge de perpétuer la défense de leur val – charge d'autant plus forte qu'il se situe dans une zone de tensions, très proche de la frontière avec les Broín. L'aïeul commence en effet à se sentir ployer sous les fatigues de l'âge. Le grand-père des jumeaux s'épuise à vue d’œil, victime par ailleurs des assauts croissants d'une ancienne blessure. Trop faible pour assurer la tâche d'eorl, il la remet avec fierté à Gwyngad – jeune et robuste guerrier qu'il estime apte à résister aux fourbes ennemis de toujours de l'autre côté de la frontière. Gwyngad, du reste, a toute la confiance de Magetobrigos, lequel deviendrait roi en 390. Le futur souverain et le grand père des jumeaux sont proches en âge et par leurs valeurs. Or les deux hommes n'ont pas manqué d'occasions de se rencontrer. Le vieil eorl était là lors de l'empoisonnement de Magatos, père du Sanglier, au cours d'une réunion des chefs. Ils étaient présents aussi lors de la disparition du roi Talavix, auquel Magetobrigos succédera après qu'il sortira victorieux des épreuves rituelles. Gwyngad fut du reste au nombre des premiers rangs pour assister au mariage du Sanglier. Les deux familles savent depuis longtemps qu'elles pouvaient compter l'une sur l'autre.

Empêtré dans la terre
Pousser vers les hauteurs


Gwyngad est homme à parcourir souvent les routes Cléirigh, à rendre visite aux autres eorl, à ne pas manquer une seule réunion politique. Engagé dans les affaires, de toute son ardeur, il laisse souvent Lochan, Ulter et Arzhura aux soins d'Ilkjerda – dévouée et discrète épouse, inébranlable pilier du foyer – mais aussi de leur grand-père. Ce dernier déborde d'affection pour le vaillant fils aîné autant que pour les jumeaux qu'il voit s'épanouir avec une joie égale à celle de leur mère.
Arzhura se révèle être une enfant remuante, vive et pleine d'énergie. Nul arbre, nulle clôture ne doit résister à son envie de grimper, explorer les terrains dont les limites doivent être tâtées. Elle aime y entraîner son jumeau, qui, lui, n’a rien demandé et ne développe pas le même goût de l'activité physique qu'elle. Sa démarche boiteuse surprend d'ailleurs sa mère et son grand-père. Et elle inquiète Gwyngad, à qui il tient à cœur d'élever tous ses fils en solides guerriers. La famille prend le parti de croire que le petit se renforcera avec le temps et finira par se déplacer aussi bien que n'importe quel autre garçon... Des premières années des jumeaux, il n’y a pas grand-chose à dire, hormis des rires entre eux et avec leur frère aîné, un grand-père gâteau jouant souvent avec les trois petits-enfants, une mère attentionnée quoique stricte quand elle n'était pas effacée... et un père quelque peu absent. Mais quand le chef de famille se trouve au foyer, il prend son rôle très à cœur, impliqué dans l'éducation stricte de ses enfants : ils devront être dignes de leur noblesse, témoigner au quotidien de la force et de la bravoure qui font la réputation des Cléirigh. Gwyngad n'hésite pas à sortir la ceinture au moindre faux pas. Toutefois, il sait aussi répondre présent quand il s'agit d'inculquer le meilleur de lui-même à sa descendance et, malgré sa sévérité, Arzhura et Ulter ont pour désir de le rendre fier. Un désir partagé par leur grand frère, qui se passionne pour le combat.

385 – 388. Le années d'enfance révèlent l'attrait d'Ulter pour la connaissance et les arts. Il se plaît à mémoriser tout ce qu'il trouve beau et colle souvent aux talons de Wandus, le barde du val, afin de l'écouter réciter ou de s'essayer aux instruments de musique avec sa permission.
Le garçon a peu d'amis dans son enfance : gosse de noble d'une part, estropié d'autre part – impossible de partager certaines activités physiques poussées ou parties de chasse... sans oublier son intellect prononcé. Il ne lui est pas aisé de sympathiser et converser avec tout le monde et sent que ses centres d'intérêt ne recoupent pas ceux de la plupart de ses pairs. Pour autant, Ulter ne devient pas un austère solitaire et a un ou deux amis, ne rejetant jamais la compagnie. Or il faut toujours compter sa sœur dans l'équation. Leurs moments d'incomparable complicité sont aussi nombreux et intenses que leur chamailleries. Il sont fusionnels et tactiles à tel point que souvent, Ilkjerda ou son époux retrouvent les jumeaux emberlificotés de façons plus improbables les unes que les autres au milieu de leurs délires. Arzhura et Ulter partagent tout, font presque tout ensemble, savent tout l'un de l'autre. Avec elle, Ulter est protecteur comme personne. Passer une journée sans la voir relève de l'inhabituel pour lui. Ils aimaient leurs balades à cheval – temps d'évasion dans les collines où le garçon trouve l'inspiration pour ses premiers poèmes. Il rêve de se rendre un jour au Lagan Tuin ou au lac sacré de Stòr a'cheò : peut-être les Tua l'y imprégneraient-ils ? Très tôt, l'enfant fait montre d'une grande piété. Les nuits de sa jumelle sont rythmées par des crises et des cauchemars la faisant hurler de terreur et mettant longtemps à se calmer. Elle rejoint alors le lit d'Ulter qui sait la rassurer et la couvre de câlins. Le petit invalide se demande parfois si les Tuas et les Spiors n'essaient pas de lui faire voir des choses par la douloureuse voie des mauvais rêves...

An 388. Oonagh, la chamane du clan de Noravogh, semble croire elle aussi fortement à une possible présence des Tuas et Spiors dans les songes de l'enfant. Et si la petite Arzhura avait un contact privilégié – quoique pénible puisqu'il s'exprime par des terreurs nocturnes – avec l'Eadar, monde des songes et générateur de visions ? Ulter se rappelle encore de cette conversation que sa jumelle lui a rapporté : un soir qu'elle écoute leurs parents derrière la porte, elle comprend que le chamane désire prendre la fillette de sept ans sous son aile. L'occasion de tenter d'interpréter ses rêves et de lui donner des potions à tester, dans l'espoir d'apaiser ses tourments. Quand Gwyngad est venu annoncer ces décisions, Ulter a souri, heureux et plein d'espoir dans les talents d'Oonah : elle agirait bien pour sa sœur, mieux que lui qui faisait pourtant le maximum en vue de la rassurer quand elle venait, baignée de larmes, tremblante, partager sa couche et recevoir ses câlins après ses terreurs. Un simple sourire d'Ulter effaçait pour un temps les ombres menaçantes. Mais le père d'ajouter précisément, au sujet de ces innombrables nuits où le frère et la sœur partageaient le même lit pour un temps consolateur sous le regard confident de la lune :

« Dans quelques années vous serez des adultes. Il ne sera plus tolérable que vous couchiez dans le même lit ni que vous ayez entre vous des contacts physiques aussi prononcés. Autant vous y préparer dès maintenant. Bien plus vite que vous ne le pensez, vous ne serez plus des enfants. »

Ulter acquiesce, le cœur lourd, mais comprenant ce qui se joue. D'une oeillade entendue à Arzhura, il lui promet que si les signes extérieurs changeaient, l'amour fraternel demeurerait intact.

An 389. La famille s'agrandit avec la naissance de Fiona. Les jumeaux et Lochan sont fous de la petite princesse. La maisonnée vibre une quatrième fois à la joie de l'accueil. Ulter tient à composer lui-même certaines prières en suivant les conseils littéraires du barde Wandus, qui s'est décidément pris d'affection pour le jeune lettré.
An 390. Une crainte ne quitte jamais Ulter. Celle de ne pas être à la hauteur des espoirs de son père, tout intellectuel qu'il est pourtant. La pluie cogne dru au mur de la maison quand, en ce crépuscule de l'hiver de ses neuf ans, la chamane est là, travaillant à faire comprendre à Gwyngad que son deuxième fils est et resterait infirme... Il n'y a qu'à voir la grimace du père pour sentir combien il est amer, lui qui espérait que la boiterie disparaîtrait. Que les os de la jambe gauche de son fils achèveraient de croître mieux que durant ses premières années. Le garçon en a le souffle corseté. Il voudrait disparaître... Un autre choc arrive en ce jour où il faut se décider à fournir à Ulter sa première canne. Ilkjerda se charge de sa confection. Pour Ulter, la vue de ce symbole concret de sa différence lui vaut une colère particulièrement vive de son père.

« Avais-je besoin de ça ! Je souhaitais un deuxième guerrier ! Pour quels hauts faits se souviendra-t-on de mon deuxième fils ?! Une chance que j'aie au moins mon aîné, lui, bien droit sur ses pattes... »

Brave, Ulter reste la tête haute, retient ses larmes – empêche même sa sœur d'essayer de lui couvrir les oreilles pendant le coup de sang du paternel un peu éméché ce soir-là. Une fureur que Gwyngad regrette peu après, quoiqu'il lui faudra encore quelque temps pour ne plus être dans le déni quant à cette infirmité avec laquelle son cadet et la famille allaient devoir composer. Sombre tache au tableau, en cette année où l'eorl est ravi de ce qui se joue sur le plan politique : Magetobrigos est devenu roi. Heureusement, Arzhura est là. Seule avec Ulter, elle lui prend la main, le rassure, lui fait la promesse qu'un jour elle trouvera à le soigner ! La voilà de plus en plus décidée : chamane est sa vocation, et les recherches médicinales un objectif puissant. Oh chère Arzhura...
Dès ce jour, Ulter se fait la promesse que si ses jambes l'empêtrent dans la terre comme des racines torses, il fera la fierté de sa famille et de son clan par d'autres voies. Car la force n'est pas que dans le geste, ni l'énergie que dans le mouvement. Or par chance, le garçon est doté d'une excellente mémoire, passionné par moult domaines. Histoire, légendes, religion, contes, poésie et musique, connaissance de la Nature... tout parle à l'irrépressible curiosité de l'enfant. Le barde Wandus l'encourage sans mesure dans cette voie pour laquelle le cadet de Gwyngad a des aisances. Certains après-midi, il l'incite à s'essayer à la lyre, à la bombarde et à la flûte remarquant alors vite que c'est avec le premier de ces instruments qu'Ulter présente le plus de talent.

Sous les bras des Géants
Clé de voûte des Cieux


An 391. Arzhura et Ulter trottinent au pied de la colline, savourant l'air parfumé de l'été, autant que le goût de l'interdit généré par cette sortie clandestine du village. Elle marche tranquillement pour l'attendre ; il clopine, joyeux, appuyé sur sa canne ; prennent la direction des arbres de la forêt sous l'impulsion d'Arzhura. Elle dit avoir vu quelque chose briller en haut d'une branche. Ulter va à sa suite, intrigué par ce qui l'a poussée à insister pour l'entraîner à sa suite.

« J’ai vu un bel arbre, facile à grimper, puis je suis sûre que j’ai vu quelque chose dans le nid de la pie qui y est ! Ça devrait te plaire ! »

La voilà qui grimpe, s'accommode des prises le long du tronc, joue des jambes dans les branches... mais à peine le médaillon luisant saisi qu'elle rate un appui, tombe brusquement dans les mousses. Ulter pousse un cri de terreur : comme sa jumelle doit avoir mal, même si elle assure le contraire ! Une cicatrice marque sa jambe gauche, plaie que lui a laissé une branche qui l'a écorchée dans sa chute. Horrifié, il prie. Il pense moins à la correction qu'ils vont prendre pour s'être éclipsés avant la fin de la leçon, qu'à l'état de sa sœur et au stigmate qui risque de ne jamais disparaître. Les semaines suivantes, Arzhura semble ne présenter aucune séquelle. Mais comme le craint Ulter, la trace de son intrépidité ne s'efface pas. Leur père ne les a même pas punis, estimant que la frayeur les avait largement sanctionnés. C'est le cœur lourd que le garçon voit la jambe de sa sœur... la gauche, cette même jambe qui gêne sa marche. Les dieux les punissaient-ils... ou les liaient-ils encore plus par cette trace – signature indélébile de leur inséparable destinée ? Au moins, Arzhura parvient à le faire rire en lui assurant qu'avec cet incident, ils seraient désormais jumeaux jusqu'au bout de la jambe ! Assortis jusque dans leurs blessures. Elle a même défendu Ulter au moment d'être grondés pour leur escapade : elle l'avait entraîné. Chère Arzhura... Ulter veillerait toujours sur elle.
Les années passent et l'érudition d'Ulter s'accroît tant et si bien qu'il est commence à être estimé. Sa curiosité vorace le fait demander une infinité de choses aux druides, bardes, guerriers qui croisent sa route et acceptent de lui accorder une conversation. Le jeune noble sait s'attirer leur sympathie, par sa passion à écouter. Ainsi se fait-il réciter les plus marquantes légendes des peuples Libres, s'intéressant même à celles des voisins comme c'est le cas avec la saga des Géants. Ulter vibre aux aventures des légendaires habitants des montagnes, s'anime aux péripéties de Doran et de la bataille des Pics, tire des leçons de sagesse quand il est question de défaites et d'errances. Il est particulièrement marqué par le texte de la prière à Cogadh, car bien qu'il ne soit pas guerrier, Ulter conçoit moult façons de travailler sa persévérance au combat. Quant aux légendes de son propre peuple, les Cléirigh, le jeune noble met un point d'honneur à les mémoriser. Un jour, qui sait, sa voix les porterait-elle ? Un jour, on suivrait par son entremise le duel de Tuas à partir duquel le Cnuiclarann se modela en ce chapelet de vallons et de collines dans leur écrin de lacs dorés.
Au fil des échanges, notamment avec Wandus, l'idée fait son bout de chemin : et s'il entrait dans les études bardiques ? L'actuel tenant de la fonction assure que, de ce qu'il voit du fils de Gwingad, son nom pourrait rester comme celui d'un grand poète. Ulter soigne ses vers, travaille l'art oratoire, s'entraîne avec acharnement à la lyre quand le barde lui prête la sienne. Ses premiers récits versifiés fusent sous son crâne, cascadent de ses lèvres lors des repas familiaux. À la tombée du jour, la danse des flammes est ainsi secondée des strophes qu'Ulter consacre tantôt au Deuchain'nan'Ceo remporté par Magetobrigos, tantôt à la célébration de l'Esprit-Loup, quand il ne s'agit pas de simples odes à la nature nourricière – dont il apprécie surtout les fruits des bois et les cervoises épicées.
Dans la suite de son père, qui amène parfois ses quatre enfants à la rencontre des eorls, Ulter s'imprègne de leurs récits et des subtilités politiques. Il découvre les coutumes des peuples Libres, comme ces deux rois qui se partagent le pouvoir chez leurs adversaires des marais... ou quelques vagues informations lointaines venant de l'Oncmélie. L'Oncmelia Minor, d'ailleurs, éveille toute la curiosité d'Ulter. Si sa connaissance de la province ruvienne demeure très maigre, il sait questionner le peu qu'il en apprend en allant poser des questions aux esprits les plus indiqués à chaque fois que s'en présente l'opportunité. Tantôt présence pacificatrice quand les premiers peuples s'enlisaient en d'éternels cycles de guerres, tantôt ennemie sous le commandement de la Legio Invicta, plus encore quand Wulrrekk le Roi des rois l'affronta après la capture de son fils... la civilisation ruvienne paraît aujourd'hui fragilisée, et l'Oncmélie ne serait plus qu'une pâle copie de Ruvia aux confins de son Empire. En songeant à ces nombreux éléments, Ulter se prend parfois à méditer les calmes et les tempêtes de l'Histoire, ses éternels retours, ses mirages de vanité, ses promesses de vengeances. « Tremblez ruviens, tremblez que d'autres hommes comme moi viennent de nouveau venger leurs fils et leur famille ! » Ces légendaires mots du Roi des rois font l'objet de plusieurs poèmes connus du jeune homme et, qui sait, peut-être un jour écrirait-il les siens quant aux prochains tremblements des hommes sous la grande roue du temps ?

Ce qu'on laisse pourrir
Un jour viendra sévir


An 395. Ulter et Arzhura n'oublieront pas de sitôt cette année ! Gwyngad a décidé d'emmener sa femme et ses quatre enfants à Dùnlodunum, la capitale Cléirigh, fourmilière aux presque quatre-cents habitants qui impressionnent aussitôt les jeunes gens sortis de leur val ! Le père juge bon qu'ils découvrent le cœur battant de leurs terres, le siège des affaires, au seuil de l'âge adulte dans lequel les jumeaux allaient prochainement entrer. Les yeux luisants d'enthousiasme, les oreilles à l'affût, Ulter retient tout ce qu'il peut, s'imprègne de chaque nouvelle rencontre due au prestige de l'eorl Gwyngad. Il a même la chance d'être présenté à quelques membres du Triùirglic, dont le Doyen des Bardes, tandis que de son côté, Arzhura est mise en relation avec plusieurs proches connaissances d'Oonagh. Quand les jumeaux ne doivent pas faire bonne figure et tenir leur rang de tout leur sérieux derrière le père, ils ne perdent pas la moindre occasion de s'échanger sourires, commentaires et rires complices où déborde l'excitation que leur impulse ce jour ! C'est également à cette occasion que le frère et la sœur noueront de fructueux contacts avec d'autres eorls. Ulter se sent alors si ému et flatté devant la fierté de sa jumelle à montrer partout la coiffure qu'il lui a faite.

Nuit d'effroi. Les voix de trop plein de morts ont transpiré au front d'Arzhura. Interminables tranchées de chair-cendres en vision. Ulter reçoit dans ses bras sa sœur tremblante, dont la bouche pâteuse bafouille le lambeaux de son cauchemar. Semaison de cadavres au milieu des flammes, charnier de crimes, raisins d'horreur quand le sang fait du vin. Trop de signes, trop d'images, trop de cris annonçant le pire. Arzhura se laisse bercer. En secret, Ulter sèche ses larmes.
Dès le lendemain, la chamane écoute le récit de ce songe et vient l'heure d'une lourde décision : le jeune fille logera chez Oonagh, qui d'ailleurs lui proposé quelques temps plus tôt d'être son apprentie. Un honneur salué par toute la famille et qui avait réjoui Ulter, persuadé depuis toujours que sa sœur avait des dispositions pour le travail des plantes. Mais aujourd'hui, il faut se résoudre à voir Arzhura quitter le domicile. Il se fait néanmoins à l'idée : c'est pour le bien de sa jumelle. Depuis cette annonce d'Oonagh, Ulter ne séchera plus les pleurs de sa moitié. Ne l'étreindra plus pour chasser les ombres. Chaque soir, il priera pour que la nuit de sa sœur soit paisible sous les bons soins d'Oonagh. La maison lui devient d'un grand vide avec cet arrachement... auquel cependant les jumeaux trouveront vite consolation en s'orchestrant entre eux de nouvelles routines, de nouveaux autres moments où se retrouver dans la journée.

« Leanabh, deviens aujourd'hui Inbheach en recevant à ton doigt le Fàinngàirdean. »

La formule rituelle du druide sonne de tout son poids aux oreilles d'Ulter et Arzhura en ce jour de leur rite de passage à l'âge adulte. Les membres du clan font cercle autour d'eux. Le crépitement des torches semble leur faire fête autant que la musique et les sourires de la famille. Les yeux d'Ulter, embués d'émotion, se coulent dans ceux de sa sœur. Il lui sourit. Elle le lui rend bien. Et tous deux bientôt sont tendrement enlacés par Gwyngad, dont la mine débordante de fierté est le plus beau des cadeaux pour Ulter. Le père affirme à quel point il aime ses aînés, combien les avoir pour enfants est pour lui un honneur. Tous les deux, pleinement aimé chacun pour ce qu'il est, chacun pour son talent. Arzhura deviendra une grande chamane, le garçon en est sûr. Elle, en retour, affirme qu'il se fera une place dans les mémoires comme barde et auteur de renom. Ulter en bénit les Tuas.
En commençant officiellement son apprentissage auprès du vieux barde Wandus, le garçon se perfectionne à la lyre. Si son professeur ne manque pas de saluer ses mérites, il se montre aussi exigeant et insiste pour qu'Ulter maîtrise également la flûte et la bombarde même si ses dispositions y sont moindres. Tous les instruments ne conviennent pas à toutes les circonstances, comprend vite l'apprenti : il est nécessaire qu'il sache varier sa palette. Le chant d'Ulter laisse d'abord à désirer – il est meilleur dans les arts de la poésie et de l'éloquence – mais finit par satisfaire son enseignant. Le jeune homme n'en est du reste qu'au début de son initiation... Il a encore le temps de perfectionner ses techniques vocales. De se débarrasser de la grande timidité qui lui vient lorsqu'il s'agit de chanter. C'est en revanche à l'écriture poétique et à la mémorisation qu'Ulter se révèle brillant. Le garçon aime émailler ses vers et ses contes de références aux légendes, mais aussi à l'histoire et parfois aux événements politiques actuels. Blâmes et louanges l'attirent particulièrement. À l'occasion des funérailles de son grand-père, l'apprenti aura dû mettre beaucoup d'efforts pour retenir ses pleurs tandis qu'il déclame des vers de son crû pour le grand départ du défunt.
Bientôt, il est même autorisé à faire ses premières récitations lors de banquets du clan aux fêtes majeures de l'année. C'est ainsi qu'au Grianstad de 397, Ulter offre ses premières satires à la suite de son professeur. Au Cofhadthràth de l'année suivante, il chante volontiers les dons de la nature et espère réjouir les cœurs de chacun quelque soit sa caste. Tous aujourd'hui sont un ! Certains soirs, bien éméché en compagnie de sa sœur et de ses amis, Ulter se joint volontiers à quelques chansons coquines. Il compose, une certaine nuit de 398, sa « Légende du Tube de chair tournoyant » qui restera dans les annales. Mais bien entendu, l'écrasante majorité du temps, Ulter prend son rôle très à cœur, gagne en assurance et en distinction pour œuvrer avec sérieux. Il se sent désormais pleinement intégré à la communauté et fait profession de foi de donner le meilleur.

An 399. Tout semble annoncer de grands tournants. Plus que jamais, Ulter s'intéresse à la politique et apprend les bouleversements à l'œuvre. Jusque chez les peuples Libres, on raconte que l'Oncmélie peine à mener commerce – et pour cause, la monnaie ne circule plus assez, en raison de sa non utilisation chez ceux que les Ruviens nomment volontiers Barbares. Ulter s'inquiète : les peuples Libres vont-ils aux devants de nouvelles hostilités avec cette province ? À cela s'ajoutent les angoisses croissantes des chamanes : leurs prédictions annoncent de grands troubles et l'on parle même de nouvelles menaces qui viendraient cette fois-ci non pas de Ruvia... mais de l'Orient du Monde. Les tensions sont palpables lorsque les eorls des différents clans se réunissent et dressent des bilans politiques. Oonagh n'est, elle non plus, pas rassurée par les temps qui viennent.
Plus proches d'eux encore, les Broín continuent d'être un sujet d'aversion pour les Cléirigh. Le peuple des marais et celui des collines persistent à se disputer les territoires à la frontière. Si les Cléirigh sont réputés abrupts, au moins s'estiment-ils directs et franc-jeu – contrairement aux Broín dont la malignité n'est plus à démontrer. Raids, pillages, assauts, capture, exécution d'enfants... les sournois Broín ne semblent reculer devant rien pour mener la vie dure à leurs rivaux. C'est avec dégoût qu'Ulter apprend que le monarque ennemi est allé jusqu'à capturer et tuer rien moins que le fils de leur roi ! Puissent les dieux accorder réparation au souverain Cléirigh et à son peuple.
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MessageSujet: Re: Ulter fils de Gwyngad ¤ apprenti barde, jumeau d'Arzhura   Ulter fils de Gwyngad ¤ apprenti barde, jumeau d'Arzhura I_icon_minitimeDim 3 Jan - 15:35

Après la soeur, à Ivar the Boneless ... 'fin Ulter.

Même constant que pour Arzhura, la fiche est agréable à lire et les corrections à apporter seront assez minimes.

Premièrement, j'ai déjà indiqué dans la fiche de la soeurette, mais je le redis ici puisque tu es plus directement concerné. Si tu es le fils aîné, tu seras eorl. Toutes difformités ou handicaps pris en compte. Il est impossible qu'il devienne barde en étant né le premier. Un grand frère devrait régler ce petit problème. Du coup, le père serait sûrement moins sévère/déçu si Ulter est plus porté sur la religion et/ou les arts.

Citation :
Ses domaines de prédilection sont l'histoire, la politique, la foi, les arts et lettres.

Les Peuples Libres n'écrivent pas (et ne lisent pas du coup) du coup le terme "lettres" ne me paraît pas approprié, même si je pense voir où tu veux en venir.

Citation :
Meridies, douzième jour de l'été 379 ... Diluculum de l'hiver de ses neuf ans.

Les termes ruviens (latin) sont à éviter dans une fiche "barbare". Autant pour les années qui suivent le calendrier, cela se comprend pour garder une chronologie claire mais "midi" est à privilégier au lieu de Meridies etc ...

Citation :
Ainsi apprend il la saga des Géants. Ulter vibre aux aventures des légendaires habitants des montagnes, s'anime aux péripéties de Doran et de la bataille des Pics, tire des leçons de sagesse quand il est question de défaites et d'errances. Il fait sienne la prière à Cogadh

Bien que cela montre une vraie lecture des éléments de lore (et que ça fait plaisir), la Saga des géants est une saga Pluincéid sur la naissance des Cuthach. La prière à Cogadh est connue uniquement par les druides du peuple des forêts donc impossible qu'un Cléirigh l'apprenne. Les bardes Cléirigh vont avoir leur propre légende/saga sur leur peuple et bien qu'il est possible qu'un barde apprenne une saga "voisine" il ne connaîtra pas la prière. Du coup, soit tu apportes des nuances à ce passage, soit tu brodes une saga Cléirigh de ton crû. (FTR, une saga Cléirigh est dans les tuyaux mais ça prend du temps à rédiger, mais elle expliquera comment le Cnuiclarann est devenu une succession de vallons et de collines (cf Connemara ou Salzkammergut) suite à un duel entre Dias, je n'en dis pas trop pour garder la surprise)

J'ajouterai aussi que quelques lignes sur l'apprentissage bardique ne serait pas de trop. Le nom de son maître, est-ce qu'il s'essaye avec succès ou non aux autres instruments (typiquement pendant un enterrement, la lyre est pas conseillé ... Tout le monde chiale la perte de l'être cher et y a Jaskier qui se pointe en couinant "Toss a coin to your witcher" il risque de prendre un revers violent). Cette remarque rejoint un peu ce que je disais sur la fiche de ta soeurette, il me manque un petit quelque chose qui définit le perso en lui-même sans tenir compte de la relation fusionnelle qui uni les jumeaux.

J'en viens donc au dernier paragraphe, qui montre une fois de plus une lecture attentive du contexte et des évènements qui sont arrivés sur le forum, mais ...

Citation :
Jusque chez les peuples Libres, on parle de l'assassinat de l'empereur Numerius Julius Partius, ainsi que de l'envoi en Oncmélie d'un nouveau procurateur.

Ces deux affirmations sont fausses ^^ Je pourrais ergoter sur Paetius et pas Partius mais les barbares en ont pas grand chose à faire de qui est l'empereur ou qui dirige la province voisine (du moins tant qu'il n'y aura pas eu de vraies interactions entre les deux factions. De plus les nouvelles mettent un mois à arriver de Ruvia, par coursier officiel en suivant les routes, alors le temps que la nouvelle se diffuse au sein des territoires barbares, via des marchands qui pourraient l'apprendre et le dire, un petit clan comme celui d'Ulter ne l'apprendra pas tout de suite (et en aura peut-être totalement rien à branler ^^). En revanche, la proximité de papa avec le roi magetobrigos, fait que les nouvelles des Ghotaï arrivant de l'Est , ça, c'est connu, inquiétant ET relayé.

Et voilà, des corrections de l'ordre du détail, car je le redis, on sent que le lore a été lu et intégré dans les grandes lignes. Quelques finitions à apporter, un peu de broderie autour de ce que tu esquisses et nous tiendrons notre premier barde du forum.
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MessageSujet: Re: Ulter fils de Gwyngad ¤ apprenti barde, jumeau d'Arzhura   Ulter fils de Gwyngad ¤ apprenti barde, jumeau d'Arzhura I_icon_minitimeDim 3 Jan - 18:18

Salouté ! Very Happy

Merci beaucoup pour tes compliments sur la fiche, je suis contente que la lecture t'en ait été plaisante I love you Héhé oui, votre premier barde ^^ Honorée d'assurer bientôt cette fonction... du moins jusqu'à ce que ce pauvre Ulter soit pris et asservi par les Broín (on est en train de discuter de ça avec M'sieur le Chenu d'ailleurs) et n'améliore pas les relations de voisinage What a Face

J'ai procédé à tous les petits changements que tu m'as indiqués. Lochan est passé frère aîné, j'ai atténué l'amertume du père sur le handicap de son fils même si ça reste un choc pour lui, et autres petits détails de forme ~ Il y a maintenant quelques mots autour des légendes Cléirigh et j'ai ajouté ici et là plusieurs lignes - ainsi que tout un paragraphe vers la fin - sur l'apprentissage bardique d'Ulter.

En espérant avoir fait tout ce qu'il faut ^^
A plus tard ! Like a Star @ heaven
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MessageSujet: Re: Ulter fils de Gwyngad ¤ apprenti barde, jumeau d'Arzhura   Ulter fils de Gwyngad ¤ apprenti barde, jumeau d'Arzhura I_icon_minitimeDim 3 Jan - 18:35

Troisième barbare validé en un après-midi ... Soit c'est une journée exceptionnelle, soit c'était 2020 qui était pas une année barbare.

Nous pouvons célébrer le premier barde à rejoindre nos rangs. Bienvenue sur Oncmelia Minor

VALIDATION
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Te voilà enfin validé par l’équipe administrative. Nous te souhaitons tous la bienvenue officielle parmi nous. Afin de te faciliter la tâche, voici quelques liens qui pourraient t’être utiles très prochainement :
Demande de RP : Si tu souhaites te lancer séance tenante il n’y a pas mieux. Les joueurs se feront un plaisir de partager un bout d’aventure avec toi.
Journal de bord : Afin de garder une trace de tes différents rps, et aussi pour te permettre d’établir une timeline claire pour toi et tes partenaires, nous t’invitons vivement à créer ton journal de bord où tu pourras archiver tes pérégrinations.
Si jamais tu as encore des questions, n’hésite pas à contacter l’équipe administrative ou à poser tes questions dans le sous-forum adéquat.
Bon jeu !
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MessageSujet: Re: Ulter fils de Gwyngad ¤ apprenti barde, jumeau d'Arzhura   Ulter fils de Gwyngad ¤ apprenti barde, jumeau d'Arzhura I_icon_minitime

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